Pékin, Chine | | mardi 03/03/2015 -Les plateformes chinoises de commerce électronique, à l'essor spectaculaire, abritent des milliers d'annonces pour des objets en ivoire, cornes de rhinocéros et autres produits tirés d'espèces animales menacées, a dénoncé mardi une ONG.
Plus de la moitié de ces produits relèvent de l'ivoire de contrebande, a précisé le groupe britannique TRAFFIC, réseau de surveillance du commerce de la faune sauvage, qui a enquêté sur une quinzaine de sites pendant deux ans.
L'ONG a dénombré "environ 1.500 nouvelles annonces" par mois vantant ce type d'articles illicites, a-t-elle indiqué dans un rapport percutant.
L'ivoire y côtoie des os de tigre et de léopard, des carapaces de tortues imbriquées, ou encore des cornes de saïgas, une antilope menacée d'extinction.
Un trafic s'appuyant sur un secteur à l'insolente croissance: la Chine a dépassé en 2013 les Etats-Unis en terme de commerce électronique.
Le géant Alibaba, qui domine 90% du marché chinois des transactions de particulier à particulier, a récemment assuré faire tout son possible pour bannir les articles illégaux de ses plateformes, et retirer les annonces suspectes dès qu'on les lui signale.
Mais de l'avis de TRAFFIC, les vendeurs esquivent les filtres et les contrôles, en utilisant une série de noms de code (l'ONG en a recensé une soixantaine): "matériaux africains", "matériaux jaune", ou encore "plastique blanc" --pour désigner l'ivoire--.
"Il y a des transactions que n'avons pas repérées, ce qui signifie que les volumes échangés sur ces sites pourraient être encore plus considérables", a prévenu TRAFFIC.
Néanmoins, se félicite-t-elle, alors que les nouvelles annonces chassent chaque mois d'autres plus anciennes, le total cumulé des articles proposés sur ces différents sites est tombé aujourd'hui à "moins de 10.000", soit cinq fois moins qu'en 2012.
En décembre, un rapport de l'ONG environnementale Save the Elephants et de la fondation Aspinall a évalué à plus de 100.000 le nombre d'éléphants abattus entre 2010 et 2012, en raison d'un commerce chinois croissant dans des proportions "hors de contrôle".
Le prix de l'ivoire brut en Chine --où il fait partie de la pharmacopée traditionnelle-- a bondi de 550 euros le kilo en 2010 à 1.540 euros en 2014.
Sous le feu des critiques internationales, Pékin a annoncé la semaine dernière une interdiction d'un an à l'importation d'ivoire ouvragé --une mesure jugée encourageante mais "symbolique" par des ONG, qui rappellent que l'essentiel de la contrebande internationale concerne l'ivoire brut.
Plus de la moitié de ces produits relèvent de l'ivoire de contrebande, a précisé le groupe britannique TRAFFIC, réseau de surveillance du commerce de la faune sauvage, qui a enquêté sur une quinzaine de sites pendant deux ans.
L'ONG a dénombré "environ 1.500 nouvelles annonces" par mois vantant ce type d'articles illicites, a-t-elle indiqué dans un rapport percutant.
L'ivoire y côtoie des os de tigre et de léopard, des carapaces de tortues imbriquées, ou encore des cornes de saïgas, une antilope menacée d'extinction.
Un trafic s'appuyant sur un secteur à l'insolente croissance: la Chine a dépassé en 2013 les Etats-Unis en terme de commerce électronique.
Le géant Alibaba, qui domine 90% du marché chinois des transactions de particulier à particulier, a récemment assuré faire tout son possible pour bannir les articles illégaux de ses plateformes, et retirer les annonces suspectes dès qu'on les lui signale.
Mais de l'avis de TRAFFIC, les vendeurs esquivent les filtres et les contrôles, en utilisant une série de noms de code (l'ONG en a recensé une soixantaine): "matériaux africains", "matériaux jaune", ou encore "plastique blanc" --pour désigner l'ivoire--.
"Il y a des transactions que n'avons pas repérées, ce qui signifie que les volumes échangés sur ces sites pourraient être encore plus considérables", a prévenu TRAFFIC.
Néanmoins, se félicite-t-elle, alors que les nouvelles annonces chassent chaque mois d'autres plus anciennes, le total cumulé des articles proposés sur ces différents sites est tombé aujourd'hui à "moins de 10.000", soit cinq fois moins qu'en 2012.
En décembre, un rapport de l'ONG environnementale Save the Elephants et de la fondation Aspinall a évalué à plus de 100.000 le nombre d'éléphants abattus entre 2010 et 2012, en raison d'un commerce chinois croissant dans des proportions "hors de contrôle".
Le prix de l'ivoire brut en Chine --où il fait partie de la pharmacopée traditionnelle-- a bondi de 550 euros le kilo en 2010 à 1.540 euros en 2014.
Sous le feu des critiques internationales, Pékin a annoncé la semaine dernière une interdiction d'un an à l'importation d'ivoire ouvragé --une mesure jugée encourageante mais "symbolique" par des ONG, qui rappellent que l'essentiel de la contrebande internationale concerne l'ivoire brut.