Inconnu du public jusqu'à son entrée au gouvernement en 2014 comme ministre de l'Economie, il s'est lancé fin août dans la course à l'Elysée à la tête de son mouvement "En Marche!", qu'il veut ni de gauche ni de droite. Photo : AFP
PAPEETE, le 11 avril 2017. Le comité local "En marche !" a dressé une série de recommandations pour la Polynésie française à la demande d'Emmanuel Macron. Il a listé quatre priorités : lutte contre la cherté de la vie, la continuité territoriale, la création d'une assurance-formation et la préférence locale en matière d'emploi et de marché public.
Fin février, un comité local en soutien au candidat d'En Marche !, Emmanuel Macron, a été mis en place en Polynésie française. L'ancien ministre de l'Economie a demandé à ce comité de travail de rédiger des recommandations pour le fenua. Ce comité a listé quatre priorités. D'abord, la lutte contre la cherté de la vie. "Dans le cadre de ses compétences et de par son pouvoir de persuasion lié au fait qu’il soit le premier bailleur de fonds du Pays, l’Etat s’engage à créer les conditions de diminution du coût de la vie", indique le comité local qui propose notamment que les " taux bancaires soient fixés par le haut-commissaire au même niveau que les taux pratiqués en France métropolitaine". La continuité territoriale, au sein de la France, du Pacifique et entre les îles, est la seconde priorité du comité local.
Pour favoriser l'emploi, les soutiens au candidat Emmanuel Macron souhaitent mettre en place une "préférence locale appliquée au travail ainsi qu’à l’attribution des marchés publics".
Enfin le comité local compte créer une "Assurance Formation". "Les salariés, fonctionnaires, patentés, chefs d’entreprise ayant involontairement perdu leur emploi bénéficie(raient) d’une assurance formation. Ils (seraient) rémunérés à la condition sine qua non de suivre une formation qualifiante correspondant au marché local du travail", souligne le document du comité polynésien.
Parmi les autres recommandations du comité local de soutien à Emmanuel Macron, il faut noter le doublement des "moyens et subventions destinés aux associations et structures spécialisées" qui luttent contre les violences intrafamiliales.
Concernant le domaine de la santé, le comité En Marché ! souhaite "demander au Pays d’envisager que la santé soit une compétence d’Etat ou a minima une compétence partagée". Il prévoit aussi une "prise en charge par l’Etat des frais médicaux liés aux soins des maladies radio induites" et de"réformer le mode de remboursement des lunettes, soins et prothèses dentaires".
Pour réduire les problèmes de mal-logement, le comité local propose de "doubler l’enveloppe du contrat de plan dédiée à la résorption de l’habitat insalubre sous condition d'exécution".
La culture n'est pas non plus oubliée avec le "financement d’un musée sur la culture polynésienne d’envergure international incluant un département dédié à la mémoire des essais nucléaires". Le comité local propose de "rapatrier des œuvres d’art polynésiennes à Tahiti (tableaux de Gauguin, œuvres du Quai Branly, etc)."
Par ailleurs, le candidat d’En marche ! énumère quelques mesures spécifiques à l’outre-mer à la 29e des 30 pages de son programme, à savoir des billets d’avion à prix aidés pour les ultramarins, notamment pour les étudiants et les entrepreneurs, l'implantation en outre-mer de l'agence pour la biodiversité, ainsi que la possibilité pour les collectivités d’outre-mer de « modifier la réglementation de droit commun pour l’adapter à leur situation particulière, » sans plus de précision.
Emmanuel Macron a aussi indiqué qu’il maintiendrait la surrémunération des fonctionnaires, invoquant la vie chère. Il avait toutefois affirmé vouloir développer l’économie locale, et notamment moderniser l’agriculture, afin de diminuer le coût de la vie.
Fin février, un comité local en soutien au candidat d'En Marche !, Emmanuel Macron, a été mis en place en Polynésie française. L'ancien ministre de l'Economie a demandé à ce comité de travail de rédiger des recommandations pour le fenua. Ce comité a listé quatre priorités. D'abord, la lutte contre la cherté de la vie. "Dans le cadre de ses compétences et de par son pouvoir de persuasion lié au fait qu’il soit le premier bailleur de fonds du Pays, l’Etat s’engage à créer les conditions de diminution du coût de la vie", indique le comité local qui propose notamment que les " taux bancaires soient fixés par le haut-commissaire au même niveau que les taux pratiqués en France métropolitaine". La continuité territoriale, au sein de la France, du Pacifique et entre les îles, est la seconde priorité du comité local.
Pour favoriser l'emploi, les soutiens au candidat Emmanuel Macron souhaitent mettre en place une "préférence locale appliquée au travail ainsi qu’à l’attribution des marchés publics".
Enfin le comité local compte créer une "Assurance Formation". "Les salariés, fonctionnaires, patentés, chefs d’entreprise ayant involontairement perdu leur emploi bénéficie(raient) d’une assurance formation. Ils (seraient) rémunérés à la condition sine qua non de suivre une formation qualifiante correspondant au marché local du travail", souligne le document du comité polynésien.
Parmi les autres recommandations du comité local de soutien à Emmanuel Macron, il faut noter le doublement des "moyens et subventions destinés aux associations et structures spécialisées" qui luttent contre les violences intrafamiliales.
Concernant le domaine de la santé, le comité En Marché ! souhaite "demander au Pays d’envisager que la santé soit une compétence d’Etat ou a minima une compétence partagée". Il prévoit aussi une "prise en charge par l’Etat des frais médicaux liés aux soins des maladies radio induites" et de"réformer le mode de remboursement des lunettes, soins et prothèses dentaires".
Pour réduire les problèmes de mal-logement, le comité local propose de "doubler l’enveloppe du contrat de plan dédiée à la résorption de l’habitat insalubre sous condition d'exécution".
La culture n'est pas non plus oubliée avec le "financement d’un musée sur la culture polynésienne d’envergure international incluant un département dédié à la mémoire des essais nucléaires". Le comité local propose de "rapatrier des œuvres d’art polynésiennes à Tahiti (tableaux de Gauguin, œuvres du Quai Branly, etc)."
Par ailleurs, le candidat d’En marche ! énumère quelques mesures spécifiques à l’outre-mer à la 29e des 30 pages de son programme, à savoir des billets d’avion à prix aidés pour les ultramarins, notamment pour les étudiants et les entrepreneurs, l'implantation en outre-mer de l'agence pour la biodiversité, ainsi que la possibilité pour les collectivités d’outre-mer de « modifier la réglementation de droit commun pour l’adapter à leur situation particulière, » sans plus de précision.
Emmanuel Macron a aussi indiqué qu’il maintiendrait la surrémunération des fonctionnaires, invoquant la vie chère. Il avait toutefois affirmé vouloir développer l’économie locale, et notamment moderniser l’agriculture, afin de diminuer le coût de la vie.