Paris, France | AFP | mercredi 08/02/2017 -La fédération des parcs naturels régionaux de France a protesté mercredi contre un projet de décret qui menace, selon elle, l'avenir de forêts protégées.
Ce régime spécial des "forêts de protection", qui représentent à peine 1% de la forêt française, "est aujourd'hui remis en cause par un projet de décret du ministère de l'Agriculture qui pourrait y permettre des fouilles archéologiques et même de l'extraction minière", a indiqué la fédération dans un communiqué.
Les forêts de protection sont des espaces boisés classés et protégés par l’État pour lutter contre l'érosion des sols et prévenir les risques naturels, notamment les avalanches et glissements de terrain, a rappelé la fédération des parcs naturels, selon laquelle, avec ce projet, "une brèche béante s'ouvre dans un des régimes les plus protecteurs de France".
Le ministère a assuré souhaiter au contraire, avec ce projet, obtenir davantage de souplesse dans la réglementation pour pouvoir classer plus facilement les forêts.
"Cela ne vise pas à permettre de supprimer de la forêt", a indiqué un porte-parole du ministère à l'AFP.
Par la voix de son président, Michaël Weber, la fédération des parcs naturels s'est ému d'un "nouveau détricotage des dispositifs de protection de notre nature". Il est "temps de ne plus détruire notre environnement déjà si durement dégradé", a-t-il ajouté.
"Il n'est pas question de choses qui vont dégrader la forêt", a rétorqué le ministère de l'Agriculture .
La forêt de Haye, près de Nancy, 11.000 hectares dans l'agglomération que le ministère souhaite classer, est un des exemples fournis pour expliquer ce projet de décret.
"Dans la forêt de Haye, on a un site archéologique. Pour l'instant on ne peut pas classer cette forêt au motif qu'on a des fouilles", a expliqué le ministère à l'AFP.
Autre forêt concernée, la forêt de Montmorency (Val d'Oise), qui pousse au-dessus d'une carrière de gypse en exploitation, qui rend pour l'instant impossible le classement de la forêt.
Ce régime spécial des "forêts de protection", qui représentent à peine 1% de la forêt française, "est aujourd'hui remis en cause par un projet de décret du ministère de l'Agriculture qui pourrait y permettre des fouilles archéologiques et même de l'extraction minière", a indiqué la fédération dans un communiqué.
Les forêts de protection sont des espaces boisés classés et protégés par l’État pour lutter contre l'érosion des sols et prévenir les risques naturels, notamment les avalanches et glissements de terrain, a rappelé la fédération des parcs naturels, selon laquelle, avec ce projet, "une brèche béante s'ouvre dans un des régimes les plus protecteurs de France".
Le ministère a assuré souhaiter au contraire, avec ce projet, obtenir davantage de souplesse dans la réglementation pour pouvoir classer plus facilement les forêts.
"Cela ne vise pas à permettre de supprimer de la forêt", a indiqué un porte-parole du ministère à l'AFP.
Par la voix de son président, Michaël Weber, la fédération des parcs naturels s'est ému d'un "nouveau détricotage des dispositifs de protection de notre nature". Il est "temps de ne plus détruire notre environnement déjà si durement dégradé", a-t-il ajouté.
"Il n'est pas question de choses qui vont dégrader la forêt", a rétorqué le ministère de l'Agriculture .
La forêt de Haye, près de Nancy, 11.000 hectares dans l'agglomération que le ministère souhaite classer, est un des exemples fournis pour expliquer ce projet de décret.
"Dans la forêt de Haye, on a un site archéologique. Pour l'instant on ne peut pas classer cette forêt au motif qu'on a des fouilles", a expliqué le ministère à l'AFP.
Autre forêt concernée, la forêt de Montmorency (Val d'Oise), qui pousse au-dessus d'une carrière de gypse en exploitation, qui rend pour l'instant impossible le classement de la forêt.