PAPEETE, 8 novembre 2016 - Edouard Fritch a déclaré mardi que le chargement de 122 mètres cubes de graviers de Hao livré à Rikitea et refusé par la population pourrait être jeté à la mer.
"On va les mettre à l’eau", a lancé Edouard Fritch mardi matin interrogé sur le sort que réservait le Pays aux 122 mètres cubes de graviers de Hao que le maire des Gambier refuse finalement d’utiliser, face à l’opposition d’une partie de la population de Mangareva. "S’ils n’en ont pas besoin, on va les mettre à l’eau", a insisté le chef de l’exécutif en sous-entendant que l’opération pourrait se faire au large, à bonne distance de l’île des Gambier. Visiblement aussi, aucun voyage retour vers Hao n'est pas envisagé pour ce chargement.
Au terme d’une valse-hésitation de plus d’une semaine, le tavana de Rikitea, Vai Gooding, a annoncé samedi par communiqué qu’il renonçait à l’utilisation des graviers de Hao, suite à des "insultes sur (sa) personne et des calomnies mensongères sur (sa) vie privée". "Je respecte l’avis du maire", a souligné Edouard Fritch mardi. "Je ne lui imposerai rien : s’il me dit oui, on continue ; s’il me dit non, on arrête". En attendant, le chargement est bloqué à quai par des activistes de l’association 193 depuis sa livraison par bateau le 28 octobre dernier.
Les matériaux prélevés sur l’atoll de Hao sont issus du concassage des gravats de démolition de l’ancienne base militaire de l’île, elle-même base arrière du Centre d'expérimentation du Pacifique (CEP) pendant 30 ans. L’association 193 y craint la présence probable de polluants d’origine industrielle en dépit des multiples démentis faits par le Pays.
Ces matériaux devaient servir à la rénovation d’une portion d’un kilomètre de route, à 4 kilomètres du village principal de Rikitea, dans la baie de Gatavake à Mangareva. La voie est actuellement dans un état "calamiteux" selon le maire de l’archipel, avec "des trous partout".
Le maire de Mangareva a aussi annoncé samedi qu’il envisageait l’acquisition d’un concasseur mécanique pour subvenir aux besoins en gravier des Gambier où résident 1400 habitants. Pour l’instant, aucune demande n’a été manifestée à la Délégation pour le développement des communes (DDC) et rien n'assure que le Pays apportera son soutien financier à cet investissement de plusieurs dizaines de millions de francs. Dans l'attente, le chantier de rénovation de la route de ceinture de Mangareva est en panne.
"On va les mettre à l’eau", a lancé Edouard Fritch mardi matin interrogé sur le sort que réservait le Pays aux 122 mètres cubes de graviers de Hao que le maire des Gambier refuse finalement d’utiliser, face à l’opposition d’une partie de la population de Mangareva. "S’ils n’en ont pas besoin, on va les mettre à l’eau", a insisté le chef de l’exécutif en sous-entendant que l’opération pourrait se faire au large, à bonne distance de l’île des Gambier. Visiblement aussi, aucun voyage retour vers Hao n'est pas envisagé pour ce chargement.
Au terme d’une valse-hésitation de plus d’une semaine, le tavana de Rikitea, Vai Gooding, a annoncé samedi par communiqué qu’il renonçait à l’utilisation des graviers de Hao, suite à des "insultes sur (sa) personne et des calomnies mensongères sur (sa) vie privée". "Je respecte l’avis du maire", a souligné Edouard Fritch mardi. "Je ne lui imposerai rien : s’il me dit oui, on continue ; s’il me dit non, on arrête". En attendant, le chargement est bloqué à quai par des activistes de l’association 193 depuis sa livraison par bateau le 28 octobre dernier.
Les matériaux prélevés sur l’atoll de Hao sont issus du concassage des gravats de démolition de l’ancienne base militaire de l’île, elle-même base arrière du Centre d'expérimentation du Pacifique (CEP) pendant 30 ans. L’association 193 y craint la présence probable de polluants d’origine industrielle en dépit des multiples démentis faits par le Pays.
Ces matériaux devaient servir à la rénovation d’une portion d’un kilomètre de route, à 4 kilomètres du village principal de Rikitea, dans la baie de Gatavake à Mangareva. La voie est actuellement dans un état "calamiteux" selon le maire de l’archipel, avec "des trous partout".
Le maire de Mangareva a aussi annoncé samedi qu’il envisageait l’acquisition d’un concasseur mécanique pour subvenir aux besoins en gravier des Gambier où résident 1400 habitants. Pour l’instant, aucune demande n’a été manifestée à la Délégation pour le développement des communes (DDC) et rien n'assure que le Pays apportera son soutien financier à cet investissement de plusieurs dizaines de millions de francs. Dans l'attente, le chantier de rénovation de la route de ceinture de Mangareva est en panne.