PAPARA , 03/03/2016- Pour la semaine de l'école maternelle, l'école de la Taharu'u à Papara organise des animations autour de la santé. A cette occasion, des diététiciennes de Newrest, l'entreprise de restauration collective, sont venus dans l'école faire une animation autour des aliments et du goût.
A l'école de la Taharu'u à Papara, les enfants de maternelle apprennent à reconnaître les aliments avec une diététicienne. Celle-ci brandit une photo d'un poulet et les enfants doivent le classer comme espèce animale ou végétale. Idem pour la pomme." Est-ce que la pomme est un animal?", interroge Vaina Tsong qui travaille pour Newrest, une société de restauration collective qui fournit les écoles et collèges de Papara. " Non", répondent en cœur les enfants. " Souvent les enfants connaissent le poulet cuit, déjà dans l'assiette, mais ne savent pas vraiment à quoi il ressemble. Ils ne savent pas non plus que les pommes ont des graines", explique-t-elle. Cette animation entre dans le cadre de la semaine de l'école maternelle qui se déroule actuellement sur le territoire. Chaque jour, Newrest délivre 1500 repas dans les écoles et collèges de Papara. Selon Bernard Mauze, le président du conseil d'administration de l'entreprise, il est parfois difficile de trouver des produits frais et locaux en grosse quantité. " Mais nous utilisons souvent des légumes de Papara et des poissons frais pêchés", précise-t-il.
"L'hygiène, l'alimentation et le goût sont au cœur des préoccupations du programme scolaire", explique Christelle Lehartel, la directrice de l'école. Ainsi, à l'école de la Taharu'u, le constat a été fait que de nombreux enfants avaient des problèmes d'hygiène bucco-dentaire. " Nous devons remédier à cela", continue la directrice. Par exemple, les diététiciennes font comprendre aux enfants qu'il n'ait pas bon pour la santé de boire des boissons sucrées à tous les repas. Avec 70 % des Polynésiens en excès de poids et 40,4 % d'obèses (chiffres 2013), l'éducation des enfants à l'hygiène alimentaire apparaît comme primordiale.
A l'école de la Taharu'u à Papara, les enfants de maternelle apprennent à reconnaître les aliments avec une diététicienne. Celle-ci brandit une photo d'un poulet et les enfants doivent le classer comme espèce animale ou végétale. Idem pour la pomme." Est-ce que la pomme est un animal?", interroge Vaina Tsong qui travaille pour Newrest, une société de restauration collective qui fournit les écoles et collèges de Papara. " Non", répondent en cœur les enfants. " Souvent les enfants connaissent le poulet cuit, déjà dans l'assiette, mais ne savent pas vraiment à quoi il ressemble. Ils ne savent pas non plus que les pommes ont des graines", explique-t-elle. Cette animation entre dans le cadre de la semaine de l'école maternelle qui se déroule actuellement sur le territoire. Chaque jour, Newrest délivre 1500 repas dans les écoles et collèges de Papara. Selon Bernard Mauze, le président du conseil d'administration de l'entreprise, il est parfois difficile de trouver des produits frais et locaux en grosse quantité. " Mais nous utilisons souvent des légumes de Papara et des poissons frais pêchés", précise-t-il.
"L'hygiène, l'alimentation et le goût sont au cœur des préoccupations du programme scolaire", explique Christelle Lehartel, la directrice de l'école. Ainsi, à l'école de la Taharu'u, le constat a été fait que de nombreux enfants avaient des problèmes d'hygiène bucco-dentaire. " Nous devons remédier à cela", continue la directrice. Par exemple, les diététiciennes font comprendre aux enfants qu'il n'ait pas bon pour la santé de boire des boissons sucrées à tous les repas. Avec 70 % des Polynésiens en excès de poids et 40,4 % d'obèses (chiffres 2013), l'éducation des enfants à l'hygiène alimentaire apparaît comme primordiale.
ECOLE OUVERTE
La semaine des maternelles est aussi l'occasion d'ouvrir l'école aux parents. "Dans mon école, c'est toujours porte ouverte, les parents participent, ils ont l'habitude, cela fait partie du programme pédagogique", indique Christelle Lehartel. Aujourd'hui, les parents du petit Manatea Matthews étaient présents pour la présentation des aliments avec la diététicienne. La famille Matthews compte quatre enfants et un cinquième à venir, l'alimentation est importante pour elle mais le budget ne doit pas être dépassé. " Il faut varier l'alimentation mais rester dans le budget parce que parfois cela coûte cher de bien manger. Chez nous, nous mangeons beaucoup de fruits du jardin. Dans de nombreuses familles, on mange du café-pain-beurre le matin et le soir, ce qui n'est pas très bon car il n'y pas assez de vitamines et trop de gras", commente le papa. Bien souvent, le seul repas équilibré des enfants reste celui de la cantine.
La semaine des maternelles est aussi l'occasion d'ouvrir l'école aux parents. "Dans mon école, c'est toujours porte ouverte, les parents participent, ils ont l'habitude, cela fait partie du programme pédagogique", indique Christelle Lehartel. Aujourd'hui, les parents du petit Manatea Matthews étaient présents pour la présentation des aliments avec la diététicienne. La famille Matthews compte quatre enfants et un cinquième à venir, l'alimentation est importante pour elle mais le budget ne doit pas être dépassé. " Il faut varier l'alimentation mais rester dans le budget parce que parfois cela coûte cher de bien manger. Chez nous, nous mangeons beaucoup de fruits du jardin. Dans de nombreuses familles, on mange du café-pain-beurre le matin et le soir, ce qui n'est pas très bon car il n'y pas assez de vitamines et trop de gras", commente le papa. Bien souvent, le seul repas équilibré des enfants reste celui de la cantine.
