NOUMÉA, 25 février 2014 (AFP) - Les conseillers municipaux de Nouméa ont adopté mardi trois voeux pour s'élever contre la demande de radiation de 6.720 électeurs par les indépendantistes et s'opposer à la venue d'une mission de l'ONU sur cette question, a constaté l'AFP.
De sensibilité non indépendantiste mais divisés en plusieurs formations, les trois groupes municipaux avaient chacun déposé leur propre voeu, dont un seul a été adopté à l'unanimité, celui du Mouvement Populaire Calédonien (UMP, copéistes).
Dans ces textes, les conseillers demandent à l'État de s'opposer aux demandes de radiation de 6.720 électeurs des listes électorales spéciales, établies en vue des élections provinciales du 11 mai prochain.
Avec l'accord de Nouméa (1998), la Nouvelle-Calédonie suit un processus de décolonisation par étapes, en vertu duquel des mesures de restriction au droit de vote pour les élections territoriales ont été décidées.
Droite non indépendantiste et FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste) divergent cependant sur la mise en oeuvre des textes, juridiquement complexes et politiquement ultra-sensibles.
Président indépendantiste du Congrès calédonien, Roch Wamytan appuie sa demande de radiations massives sur un arrêt de la Cour de cassation de novembre 2011, qu'un arrêt ultérieur, mis en avant par Calédonie ensemble (centre droit), viendrait contredire.
Le groupe Engagement pour une Calédonie dans la France soutient pour sa part le projet de dépôt par le sénateur Pierre Frogier (UMP) d'une proposition de loi constitutionnelle ainsi que la demande d'une réunion en urgence du comité des signataires de l'accord de Nouméa et le report des élections.
Les élus municipaux sont par ailleurs unanimement hostiles à la venue d'une mission de l'ONU pour examiner la composition des listes électorales, dont le principe a été accepté la semaine dernière par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à l'issue d'un entretien avec M. Wamytan.
Jeudi, M. Ayrault doit recevoir les deux députés calédoniens (non indépendantistes) tandis que le jour même sont attendus à Nouméa 12 magistrats, qui procéderont à la révision des listes au sein de Commissions administratives spéciales.
Le vade-mecum de ces commissions est actuellement en préparation à Paris.
"Nous le contesterons en référé s'il contient des dispositions susceptibles de léser les droits des électeurs calédoniens", a mis en garde le parti Calédonien ensemble.
De sensibilité non indépendantiste mais divisés en plusieurs formations, les trois groupes municipaux avaient chacun déposé leur propre voeu, dont un seul a été adopté à l'unanimité, celui du Mouvement Populaire Calédonien (UMP, copéistes).
Dans ces textes, les conseillers demandent à l'État de s'opposer aux demandes de radiation de 6.720 électeurs des listes électorales spéciales, établies en vue des élections provinciales du 11 mai prochain.
Avec l'accord de Nouméa (1998), la Nouvelle-Calédonie suit un processus de décolonisation par étapes, en vertu duquel des mesures de restriction au droit de vote pour les élections territoriales ont été décidées.
Droite non indépendantiste et FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste) divergent cependant sur la mise en oeuvre des textes, juridiquement complexes et politiquement ultra-sensibles.
Président indépendantiste du Congrès calédonien, Roch Wamytan appuie sa demande de radiations massives sur un arrêt de la Cour de cassation de novembre 2011, qu'un arrêt ultérieur, mis en avant par Calédonie ensemble (centre droit), viendrait contredire.
Le groupe Engagement pour une Calédonie dans la France soutient pour sa part le projet de dépôt par le sénateur Pierre Frogier (UMP) d'une proposition de loi constitutionnelle ainsi que la demande d'une réunion en urgence du comité des signataires de l'accord de Nouméa et le report des élections.
Les élus municipaux sont par ailleurs unanimement hostiles à la venue d'une mission de l'ONU pour examiner la composition des listes électorales, dont le principe a été accepté la semaine dernière par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à l'issue d'un entretien avec M. Wamytan.
Jeudi, M. Ayrault doit recevoir les deux députés calédoniens (non indépendantistes) tandis que le jour même sont attendus à Nouméa 12 magistrats, qui procéderont à la révision des listes au sein de Commissions administratives spéciales.
Le vade-mecum de ces commissions est actuellement en préparation à Paris.
"Nous le contesterons en référé s'il contient des dispositions susceptibles de léser les droits des électeurs calédoniens", a mis en garde le parti Calédonien ensemble.