Conteneurs transformés en maison d'étudiant au Havre
ADELAIDE, mardi 25 octobre 2011 (Flash d’Océanie) – L’utilisation de conteneurs de la marine marchande reconditionnés en cellules individuelles a séduit les autorités carcérales de l’État d’Australie méridionale, qui a annoncé il y a quelques jours un projet d’expansion de sa capacité basé sur ce principe.
Grâce à cette solution, la prison de Mont Gambier (près d’Adelaide) devrait augmenter sa capacité de cent douze lits, dans le cadre d’un plan d’agrandissement qui verra aussi la superficie de ce centre correctionnel augmenter de quelque trente mille mètres carrés, rapporte la radio nationale australienne.
Cette solution avait aussi été retenue pour les prisons néo-zélandaises, en juin 2010.
Judith Collins, ministre de tutelle, avait alors inauguré la première unité de soixante lits entièrement composée de conteneurs.
D’abord présenté à la presse en février 2010, ce concept est avant tout destiné à fournir une capacité d’appoint à une capacité carcérale nationale considérée comme saturée.
Le premier site expérimental choisi a été celui de la prison de Rimutuka (non loin de la capitale Wellington, où se trouve un peu plus d’un millier de détenus), où ce premier lot d’une soixantaine de ces cellules-conteneurs a été livré début 2010.
Objectif : face à une nette recrudescence ces dernières années de la population carcérale et un problème de surpopulation dans les établissements pénitentiaires, il s’agit de créer de nouveaux espaces.
Chaque conteneur de douze mètres de long est divisé en trois cellules équipées de deux lits superposés, d’une cuvette WC, d’une étagère et d’une petite table.
Le budget de mise en place de ce projet a été annoncé à cinq millions de dollars néo-zélandais (2,6 millions d’euros).
Selon la ministre, qui estime qu’une « crise a été évitée », le coût de ces unités est de trente pour cent inférieur à celui d’une cellule traditionnelle de la même surface.
Actuellement, le ministère néo-zélandais estime que la population carcérale néo-zélandaise est de 8.700 détenus.
À terme, huit cent nouveaux lits devraient être rendus disponibles grâce à ce dispositif.
Début 2010, Simon Power, ministre de la justice, projetait que la population carcérale néo-zélandaise devrait dépasser la barre symbolique des dix mille mi-2017.
Le ministre évoquait alors la nécessité, selon lui, de réformer le système pénal de son pays afin de favoriser au maximum des peines autres que l’emprisonnement, comme des travaux d’intérêt général ou des moyens impliquant l’usage de bracelets électroniques.
Prison-réalité
Au début de cette expérience néo-zélandaise, sur le mode test, plusieurs journalistes, dont un du quotidien New Zealand Herald et l’autre de la télévision TV3, avaient eu la même idée : passer quelques nuits dans ces blocs d’un nouveau genre.
Même s’ils avaient estimé que les conditions de confort matériel (y compris des terrains de jeux collectif et des salles de jeux adjacentes, chauffage, une télévision par cellule, de la viande au menu tous les soirs) étaient généralement acceptables, ils n’avaient pas, en revanche, apprécié ce qui ne différencie en rien une nouvelle cellule-conteneur d’une autre « à l’ancienne » : le fait d’être réveillé six fois par nuit par les gardiens, qui font leur travail de vérification.
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Grâce à cette solution, la prison de Mont Gambier (près d’Adelaide) devrait augmenter sa capacité de cent douze lits, dans le cadre d’un plan d’agrandissement qui verra aussi la superficie de ce centre correctionnel augmenter de quelque trente mille mètres carrés, rapporte la radio nationale australienne.
Cette solution avait aussi été retenue pour les prisons néo-zélandaises, en juin 2010.
Judith Collins, ministre de tutelle, avait alors inauguré la première unité de soixante lits entièrement composée de conteneurs.
D’abord présenté à la presse en février 2010, ce concept est avant tout destiné à fournir une capacité d’appoint à une capacité carcérale nationale considérée comme saturée.
Le premier site expérimental choisi a été celui de la prison de Rimutuka (non loin de la capitale Wellington, où se trouve un peu plus d’un millier de détenus), où ce premier lot d’une soixantaine de ces cellules-conteneurs a été livré début 2010.
Objectif : face à une nette recrudescence ces dernières années de la population carcérale et un problème de surpopulation dans les établissements pénitentiaires, il s’agit de créer de nouveaux espaces.
Chaque conteneur de douze mètres de long est divisé en trois cellules équipées de deux lits superposés, d’une cuvette WC, d’une étagère et d’une petite table.
Le budget de mise en place de ce projet a été annoncé à cinq millions de dollars néo-zélandais (2,6 millions d’euros).
Selon la ministre, qui estime qu’une « crise a été évitée », le coût de ces unités est de trente pour cent inférieur à celui d’une cellule traditionnelle de la même surface.
Actuellement, le ministère néo-zélandais estime que la population carcérale néo-zélandaise est de 8.700 détenus.
À terme, huit cent nouveaux lits devraient être rendus disponibles grâce à ce dispositif.
Début 2010, Simon Power, ministre de la justice, projetait que la population carcérale néo-zélandaise devrait dépasser la barre symbolique des dix mille mi-2017.
Le ministre évoquait alors la nécessité, selon lui, de réformer le système pénal de son pays afin de favoriser au maximum des peines autres que l’emprisonnement, comme des travaux d’intérêt général ou des moyens impliquant l’usage de bracelets électroniques.
Prison-réalité
Au début de cette expérience néo-zélandaise, sur le mode test, plusieurs journalistes, dont un du quotidien New Zealand Herald et l’autre de la télévision TV3, avaient eu la même idée : passer quelques nuits dans ces blocs d’un nouveau genre.
Même s’ils avaient estimé que les conditions de confort matériel (y compris des terrains de jeux collectif et des salles de jeux adjacentes, chauffage, une télévision par cellule, de la viande au menu tous les soirs) étaient généralement acceptables, ils n’avaient pas, en revanche, apprécié ce qui ne différencie en rien une nouvelle cellule-conteneur d’une autre « à l’ancienne » : le fait d’être réveillé six fois par nuit par les gardiens, qui font leur travail de vérification.
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