Fort du relativement bon résultat du vote Marine Le Pen, avec 5.151 voix au premier tour de l’élection présidentielle, Eric Minardi a annoncé, mercredi matin 9 mai, sa candidature aux élections législatives de juin prochain, sur la 3e circonscription électorale de Polynésie française avec l’investiture du Front Nationale et sous l’égide du mouvement créé pour l’occasion, Te Nati Bleu Marine, l’alliance Bleu Marine.
Eric Minardi présente sa candidature avec comme suppléante Holly Tiare Apetahi Raa.
La 3e circonscription couvre 9 communes : les sept de l’archipel des îles-sous-le-vent et deux des îles-du-vent, Punaauia et Faa’a et représente 59.984 électeurs, sur les 186.563 inscrits en Polynésie française. A ce jour, 17 candidats ont annoncé leur candidature sur cette nouvelle circonscription, pour les législatives. La Direction RCL n'a reçu que quatre dossiers : La date limite de dépôt des candidatures étant vendredi 11 mai.
Le pari est difficile pour cet entrepreneur qui n’est pas issu du sérail politique. Mais c'est l'opportunité d'une tribune pour promouvoir un programme et des idées, et les convictions sont là : « Ce pays a besoin d’être représenté au Palais Bourbon par des gens forts, qui connaissent leurs dossiers et qui ne font pas de la figuration », clame le candidat avant d’ajouter, « Si je peux rendre à ce pays ce qu’il m’a donné, je serai satisfait. Et Dieu sait qu’il m’a beaucoup donné : si j’ai réussi dans ma vie professionnelle, c’est grâce à ce pays ».
Eric Minardi présente sa candidature avec comme suppléante Holly Tiare Apetahi Raa.
La 3e circonscription couvre 9 communes : les sept de l’archipel des îles-sous-le-vent et deux des îles-du-vent, Punaauia et Faa’a et représente 59.984 électeurs, sur les 186.563 inscrits en Polynésie française. A ce jour, 17 candidats ont annoncé leur candidature sur cette nouvelle circonscription, pour les législatives. La Direction RCL n'a reçu que quatre dossiers : La date limite de dépôt des candidatures étant vendredi 11 mai.
Le pari est difficile pour cet entrepreneur qui n’est pas issu du sérail politique. Mais c'est l'opportunité d'une tribune pour promouvoir un programme et des idées, et les convictions sont là : « Ce pays a besoin d’être représenté au Palais Bourbon par des gens forts, qui connaissent leurs dossiers et qui ne font pas de la figuration », clame le candidat avant d’ajouter, « Si je peux rendre à ce pays ce qu’il m’a donné, je serai satisfait. Et Dieu sait qu’il m’a beaucoup donné : si j’ai réussi dans ma vie professionnelle, c’est grâce à ce pays ».
Les 10 propositions de Te Nati Bleu Marine
Ni de gauche ni de droite, le mouvement se veut rassembleur : il s’adresse aux patriotes de tous bords. Il « affirme notre ambition », souligne la profession de foi, qui précise : « redonner la priorité à notre Polynésie, à notre pays ; aux populations qui composent ce pays et ont bâti une histoire commune ; aux communautés diverses qui se déchirent sans raison, nous disons : rassemblez-vous ».
Dix points sont mis en avant par Te Nati Bleu Marine (propositions en reo ma'ohi : l’instauration en Polynésie française du RSA, le régime de solidarité active ; une réforme de la défiscalisation pour orienter l’aide sur des dossiers créateurs d’emploi ; Favoriser l’émergence de projets susceptibles de donner de l’emploi aux jeunes ; Stimuler l’économie au moyen de micro crédits à l’attention des artisans et petits entrepreneurs ; Pour les étudiants polynésiens en métropole : billets d’avions à 10%, accès prioritaire en résidence universitaire et bourses adaptées ; Assurer la prise en charge des frais engagés par la CPS pour le traitement des malades victimes des essais nucléaires ; Soutenir le mouvement sportif par le rétablissement du financement des Club bâtisseurs ; Mettre en place une université du Pacifique sur la base d’un renforcement des partenariat avec l’université de Nouvelle Calédonie et du recrutement de professeurs de haut niveau ; Replacer l’humain au cœur de la société en oeuvrant pour l’emploi, le pouvoir d’achat, la dignité et la sécurité.
Te Nati Bleu Marine organise un meeting à la mairie de Punaauia, samedi 26 mai.
Ni de gauche ni de droite, le mouvement se veut rassembleur : il s’adresse aux patriotes de tous bords. Il « affirme notre ambition », souligne la profession de foi, qui précise : « redonner la priorité à notre Polynésie, à notre pays ; aux populations qui composent ce pays et ont bâti une histoire commune ; aux communautés diverses qui se déchirent sans raison, nous disons : rassemblez-vous ».
Dix points sont mis en avant par Te Nati Bleu Marine (propositions en reo ma'ohi : l’instauration en Polynésie française du RSA, le régime de solidarité active ; une réforme de la défiscalisation pour orienter l’aide sur des dossiers créateurs d’emploi ; Favoriser l’émergence de projets susceptibles de donner de l’emploi aux jeunes ; Stimuler l’économie au moyen de micro crédits à l’attention des artisans et petits entrepreneurs ; Pour les étudiants polynésiens en métropole : billets d’avions à 10%, accès prioritaire en résidence universitaire et bourses adaptées ; Assurer la prise en charge des frais engagés par la CPS pour le traitement des malades victimes des essais nucléaires ; Soutenir le mouvement sportif par le rétablissement du financement des Club bâtisseurs ; Mettre en place une université du Pacifique sur la base d’un renforcement des partenariat avec l’université de Nouvelle Calédonie et du recrutement de professeurs de haut niveau ; Replacer l’humain au cœur de la société en oeuvrant pour l’emploi, le pouvoir d’achat, la dignité et la sécurité.
Te Nati Bleu Marine organise un meeting à la mairie de Punaauia, samedi 26 mai.
