NOUMÉA, 17 mars 2014 (AFP) - Le vice-président indépendantiste du gouvernement de Nouvelle-Calédonie a annoncé lundi qu'il portait plainte pour diffamation contre le haut-commissaire de la République, Jean-Jacques Brot, suite à une série de différends, a rapporté la presse locale.
Le torchon brûle entre les deux hommes depuis plusieurs semaines. Le premier incident a eu lieu en janvier à l'occasion d'une visite avortée du représentant de l'Etat dans la commune de Canala, dont Gilbert Tyuienon est le maire.
Jean-Jacques Brot a annulé cette visite en dernière minute, reprochant à M.Tyuienon d'y avoir inséré à son insu un moment de recueillement sur la tombe d'Eloi Machoro, leader kanak assassiné en 1985 par le GIGN.
Or, M.Tyuienon affirme que cette étape avait été prévue dès le début et que M.Brot avait donné son accord avant de se raviser.
Le vice-président du gouvernement reproche au haut-commissaire d'avoir ensuite dans les médias dénoncé "une embuscade pathétique, médiatique, politique et doctrinaire", termes qui motivent sa plainte.
Le 18 février, Jean-Jacques Brot avait quitté la réunion du gouvernement après un échange houleux avec Gilbert Tyuienon, tandis que la semaine dernière, le vice-président du gouvernement a refusé de serrer la main que lui tendait le représentant de l'Etat.
Lors d'une déclaration à l'Assemblée nationale le 25 février sur la question du corps électoral calédonien, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait exprimé "sa totale confiance" à M.Brot.
Le torchon brûle entre les deux hommes depuis plusieurs semaines. Le premier incident a eu lieu en janvier à l'occasion d'une visite avortée du représentant de l'Etat dans la commune de Canala, dont Gilbert Tyuienon est le maire.
Jean-Jacques Brot a annulé cette visite en dernière minute, reprochant à M.Tyuienon d'y avoir inséré à son insu un moment de recueillement sur la tombe d'Eloi Machoro, leader kanak assassiné en 1985 par le GIGN.
Or, M.Tyuienon affirme que cette étape avait été prévue dès le début et que M.Brot avait donné son accord avant de se raviser.
Le vice-président du gouvernement reproche au haut-commissaire d'avoir ensuite dans les médias dénoncé "une embuscade pathétique, médiatique, politique et doctrinaire", termes qui motivent sa plainte.
Le 18 février, Jean-Jacques Brot avait quitté la réunion du gouvernement après un échange houleux avec Gilbert Tyuienon, tandis que la semaine dernière, le vice-président du gouvernement a refusé de serrer la main que lui tendait le représentant de l'Etat.
Lors d'une déclaration à l'Assemblée nationale le 25 février sur la question du corps électoral calédonien, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait exprimé "sa totale confiance" à M.Brot.