PAPEETE, le 4 août 2016. Au cours du premier trimestre de l'année, les indicateurs relatifs à l’activité des entreprises continuent de se redresser.
La demande extérieure est aussi bien orientée en ce début d’année. Petit bémol remarqué par l'Institut de la statistique de la Polynésie française dans sa publication Points conjoncture Premier trimestre 2016 : "Fin 2015, le rythme de création d’emplois diminue, limitant une reprise franche de la consommation des ménages", note les spécialistes.
L'ISPF indique que le pouvoir d'achat augmente grâce à la baisse des prix alors que le nombre de demandeurs d’emploi est toujours aussi élevé.
"La hausse des effectifs salariés est nettement plus faible au dernier trimestre 2015, cette période étant pourtant habituellement propice aux surplus d’embauches, même temporaires", analyse l'ISPF. "Cette année, ce sont essentiellement les heures travaillées qui progressent (+ 0,6 % en 2015, première hausse depuis 2007), ainsi que les effectifs en équivalent temps plein (+ 1,5 %, + 800), traduisant une augmentation des heures travaillées par les salariés déjà en poste, et non des créations de postes. Ce phénomène s’observe sur l’ensemble des activités excepté dans la construction et le primaire où nombre de salariés et de postes équivalents temps plein évoluent au même rythme."
Après plusieurs trimestres de hausse du chiffre d’affaires des entreprises, le rythme de progression est moindre. "Les entreprises semblent pour le moment faire le choix d’un renouvellement de leurs équipements, d’une rationalisation de leurs effectifs", décrypte l'ISPF.
La demande extérieure est aussi bien orientée en ce début d’année. Petit bémol remarqué par l'Institut de la statistique de la Polynésie française dans sa publication Points conjoncture Premier trimestre 2016 : "Fin 2015, le rythme de création d’emplois diminue, limitant une reprise franche de la consommation des ménages", note les spécialistes.
L'ISPF indique que le pouvoir d'achat augmente grâce à la baisse des prix alors que le nombre de demandeurs d’emploi est toujours aussi élevé.
"La hausse des effectifs salariés est nettement plus faible au dernier trimestre 2015, cette période étant pourtant habituellement propice aux surplus d’embauches, même temporaires", analyse l'ISPF. "Cette année, ce sont essentiellement les heures travaillées qui progressent (+ 0,6 % en 2015, première hausse depuis 2007), ainsi que les effectifs en équivalent temps plein (+ 1,5 %, + 800), traduisant une augmentation des heures travaillées par les salariés déjà en poste, et non des créations de postes. Ce phénomène s’observe sur l’ensemble des activités excepté dans la construction et le primaire où nombre de salariés et de postes équivalents temps plein évoluent au même rythme."
Après plusieurs trimestres de hausse du chiffre d’affaires des entreprises, le rythme de progression est moindre. "Les entreprises semblent pour le moment faire le choix d’un renouvellement de leurs équipements, d’une rationalisation de leurs effectifs", décrypte l'ISPF.