MATA'UTU, 3 septembre 2014 (AFP) - Le roi de Wallis, dans l'archipel français de Wallis et Futuna, a été destitué par les chefs coutumiers, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
Kapeliele Faupala, 74 ans, a été démis mardi de ses fonctions de Lavelua, roi de Wallis, après en avoir été informé par les chefs de village des districts de cette île polynésienne.
Selon les médias locaux, la procédure s'est déroulée dans le calme et le roi ne s'est pas opposé à cette décision.
"C'était dans l'air depuis un moment. Kapeliele Faupala n'était pas assez investi et n'allait pas assez à la rencontre de la population. Ce n'est pas une surprise", a déclaré à l'AFP Aloisio Sako, figure de la communauté wallisienne et futunienne de Nouvelle-Calédonie.
Le jour de sa destitution mardi, le Lavelua avait limogé son "Premier ministre", le Kivalu, ce qui aurait déplu aux habitants de son district. En début d'année, M. Faupala avait en outre déjà mis à l'écart son plus proche collaborateur.
En place depuis juillet 2008, Kapeliele Faupala faisait figure de "roi de transition" car il avait succédé à Tomasi Kulimoetoke, lequel avait régné pendant 48 ans et avait été confronté en 2005 à une fronde menée par des coutumiers souhaitant rénover la coutume.
Les familles royales de Wallis vont désormais engager des palabres, qui peuvent durer plusieurs mois, pour désigner un nouveau Lavelua.
Territoire français depuis 1961, l'archipel est organisé en trois royaumes, un à Wallis et deux à Futuna, dont les responsables sont fortement associés à la gestion de l'archipel, également entre les mains d'une assemblée territoriale et de l'administrateur supérieur (préfet).
Faute de développement économique, Wallis et Futuna, qui comptent moins de 13.000 habitants, sont confrontées à l'exode de leur population, essentiellement vers la Nouvelle-Calédonie voisine.
Kapeliele Faupala, 74 ans, a été démis mardi de ses fonctions de Lavelua, roi de Wallis, après en avoir été informé par les chefs de village des districts de cette île polynésienne.
Selon les médias locaux, la procédure s'est déroulée dans le calme et le roi ne s'est pas opposé à cette décision.
"C'était dans l'air depuis un moment. Kapeliele Faupala n'était pas assez investi et n'allait pas assez à la rencontre de la population. Ce n'est pas une surprise", a déclaré à l'AFP Aloisio Sako, figure de la communauté wallisienne et futunienne de Nouvelle-Calédonie.
Le jour de sa destitution mardi, le Lavelua avait limogé son "Premier ministre", le Kivalu, ce qui aurait déplu aux habitants de son district. En début d'année, M. Faupala avait en outre déjà mis à l'écart son plus proche collaborateur.
En place depuis juillet 2008, Kapeliele Faupala faisait figure de "roi de transition" car il avait succédé à Tomasi Kulimoetoke, lequel avait régné pendant 48 ans et avait été confronté en 2005 à une fronde menée par des coutumiers souhaitant rénover la coutume.
Les familles royales de Wallis vont désormais engager des palabres, qui peuvent durer plusieurs mois, pour désigner un nouveau Lavelua.
Territoire français depuis 1961, l'archipel est organisé en trois royaumes, un à Wallis et deux à Futuna, dont les responsables sont fortement associés à la gestion de l'archipel, également entre les mains d'une assemblée territoriale et de l'administrateur supérieur (préfet).
Faute de développement économique, Wallis et Futuna, qui comptent moins de 13.000 habitants, sont confrontées à l'exode de leur population, essentiellement vers la Nouvelle-Calédonie voisine.
