Paris le 14 mai 2015- Le président Edouard Fritch a reçu, mardi à Paris, Christophe Mercier, porteur du projet Moana Nui destiné à valoriser les pirogues polynésiennes au travers d’une expédition qui mènerait les embarcations de l’Asie du sud Est à Tahiti.
« Les multicoques actuels n’existeraient pas aujourd’hui si les Polynésiens n’avaient pas inventé les pirogues doubles », a, d’emblée, souligné Christophe Mercier.
Dans le cadre du projet Moana Nui, qui s’étalerait sur cinq ans, six pirogues de vingt-trois mètres devraient être construites en Malaisie à partir de documents très précis dénichés au musée de la Marine à Paris.
Dans son esprit, les Polynésiens devraient être étroitement associés à chacune des étapes du projet que ce soit lors de la fabrication ou encore la navigation.
Sur ces six pirogues, trois seraient semblables à celles ayant navigué à Tahiti, aux Tuamotu ou encore aux Marquises. Les autres s’inspireraient des modèles trouvés à Fidji, aux Samoa ou encore à Tonga.
Un cabinet d’architecture navale a établi, d’ores et déjà, des plans préliminaires avec des innovations techniques dans le respect des traditions ancestrales. Ainsi les pirogues seront habitables et capables de se mouvoir aisément sur l’eau.
Cette expédition aura un but pédagogique avec, par exemple, la promotion des aires marines protégées. En outre des forums destinés à valoriser la culture polynésienne seront organisés.
Le financement d’une telle opération est évalué à onze millions d’euros, dont environ cinq consacrés à la construction des pirogues et le reste à l’expédition elle-même.
Dans sa quête de soutien, Christophe Mercier se tourne vers les Etats du Pacifique, et plus particulièrement ceux du triangle polynésien, entre Hawaï, l’île de Pâques et la Nouvelle-Zélande.
Bien conscient qu’un tel budget ne sera pas simple à réunir, il a annoncé qu’il n’écartait pas la possibilité de séquencer les départs de l’expédition, avec la construction de deux pirogues par an.
« Les multicoques actuels n’existeraient pas aujourd’hui si les Polynésiens n’avaient pas inventé les pirogues doubles », a, d’emblée, souligné Christophe Mercier.
Dans le cadre du projet Moana Nui, qui s’étalerait sur cinq ans, six pirogues de vingt-trois mètres devraient être construites en Malaisie à partir de documents très précis dénichés au musée de la Marine à Paris.
Dans son esprit, les Polynésiens devraient être étroitement associés à chacune des étapes du projet que ce soit lors de la fabrication ou encore la navigation.
Sur ces six pirogues, trois seraient semblables à celles ayant navigué à Tahiti, aux Tuamotu ou encore aux Marquises. Les autres s’inspireraient des modèles trouvés à Fidji, aux Samoa ou encore à Tonga.
Un cabinet d’architecture navale a établi, d’ores et déjà, des plans préliminaires avec des innovations techniques dans le respect des traditions ancestrales. Ainsi les pirogues seront habitables et capables de se mouvoir aisément sur l’eau.
Cette expédition aura un but pédagogique avec, par exemple, la promotion des aires marines protégées. En outre des forums destinés à valoriser la culture polynésienne seront organisés.
Le financement d’une telle opération est évalué à onze millions d’euros, dont environ cinq consacrés à la construction des pirogues et le reste à l’expédition elle-même.
Dans sa quête de soutien, Christophe Mercier se tourne vers les Etats du Pacifique, et plus particulièrement ceux du triangle polynésien, entre Hawaï, l’île de Pâques et la Nouvelle-Zélande.
Bien conscient qu’un tel budget ne sera pas simple à réunir, il a annoncé qu’il n’écartait pas la possibilité de séquencer les départs de l’expédition, avec la construction de deux pirogues par an.