PAPEETE, 25 juillet 2016 - Le Président Edouard Fritch, et son gouvernement, en présence du président de l’Assemblée, Marcel Tuihani, et des présidents de commissions, ont reçu lundi matin, à la Présidence, le maire de Bordeaux et ancien Premier ministre, Alain Juppé, candidat à la primaire présidentielle des Républicains de 2016, ainsi que Dominique Perben, ancien ministre des départements et territoires d'Outre-mer, tous deux actuellement en visite en Polynésie.
Le Président s’est tout d’abord réjoui de la présence d’Alain Juppé, à ses côtés, en ce jour d’anniversaire de la signature, le 25 juillet 1996, du Fonds de reconversion économique avec l’attribution d’une dotation annuelle de 18 milliards Fcfp en compensation de l’arrêt des essais nucléaires en Polynésie. Alain Juppé, en tant que Premier ministre du Président de la République Jacques Chirac, s’était pleinement investi pour la mise en œuvre de ce fonds.
Dans le cadre du projet de candidature d’Alain Juppé à la présidence de la République, Edouard Fritch souhaite que les aspirations des Polynésiens soient entendues et bien prises en compte, notamment en ce qui concerne, par exemple, la défiscalisation en vigueur jusqu’en 2025. Le Président souhaite en effet que celle-ci ne subisse pas de modifications, ce qui serait de nature à décourager les investissements privés sérieux, lesquels sont des créateurs d’emplois. En termes de financements publics, le Président désire que l’Etat respecte fidèlement ses engagements financiers, avec également un accès à des fonds nationaux pour lesquels le Pays, du fait de son statut d’autonomie, est, pour l’heure, exclu.
Concernant le dossier du nucléaire, le Président Fritch a rappelé que son gouvernement propose que la reconnaissance de l’Etat fasse l’objet d’un article particulier au sein du statut d’autonomie, en y précisant bien les devoirs de réparation de l’Etat sur les conséquences des expérimentations effectuées en Polynésie. Il a souhaité que la volonté politique qui a présidé à la reconnaissance du fait nucléaire se concrétise, pour les Polynésiens, en actes justes et proportionnés, eu égard à la contribution effective de la Polynésie.
Le Président a également évoqué l’évolution du statut de la Polynésie, afin de le rendre plus opérationnel, plus en adéquation avec certaines réalités, notamment à propos des ressources minérales océaniques en lien avec les matières premières stratégiques, la coopération et les relations internationales au sein du bassin Pacifique, le foncier, la sanctuarisation de la dotation globale d’autonomie, ou encore les moyens humains du gouvernement.
Edouard Fritch a abordé le sujet des Accords de Papeete annoncés par le président de la République lors de sa venue en Polynésie en février dernier. Il a rappelé que ces Accords devaient être un pacte de développement et d’avenir, un véritable contrat social entre la Polynésie française et l’Etat. Ces Accords comprendront plusieurs volets à caractère contractuel dont celui qui touche aux problématiques d’égalité réelle portée par le projet de loi inspirée par le rapport Lurel.
Au sujet de la Solidarité, le Président a souhaité que l’Etat double sa participation, ce qui ne serait qu’un repositionnement sur sa contribution initiale contractualisée par deux conventions quinquennales santé-solidarité Etat/Pays en 1993 et 1999. La seconde convention arrivée à son terme en 2004 a été prorogée jusqu’en 2007.
Enfin, Edouard Fritch a souligné qu’en tant que collectivité d’outre-mer, il serait pertinent que la Polynésie soit rattachée directement au Premier ministre, les particularités statutaires de la Polynésie et ses problématiques ayant souvent conduit le Premier ministre ou le Président de la République à prendre en main les dossiers polynésiens. Lors de cette rencontre, le Vice-Président, Nuihau Laurey, et le ministre de la Relance économique, Teva Rohfritsch, ont, par ailleurs, également fait une présentation relative au budget et à la situation économique du Pays.
Le Président s’est tout d’abord réjoui de la présence d’Alain Juppé, à ses côtés, en ce jour d’anniversaire de la signature, le 25 juillet 1996, du Fonds de reconversion économique avec l’attribution d’une dotation annuelle de 18 milliards Fcfp en compensation de l’arrêt des essais nucléaires en Polynésie. Alain Juppé, en tant que Premier ministre du Président de la République Jacques Chirac, s’était pleinement investi pour la mise en œuvre de ce fonds.
Dans le cadre du projet de candidature d’Alain Juppé à la présidence de la République, Edouard Fritch souhaite que les aspirations des Polynésiens soient entendues et bien prises en compte, notamment en ce qui concerne, par exemple, la défiscalisation en vigueur jusqu’en 2025. Le Président souhaite en effet que celle-ci ne subisse pas de modifications, ce qui serait de nature à décourager les investissements privés sérieux, lesquels sont des créateurs d’emplois. En termes de financements publics, le Président désire que l’Etat respecte fidèlement ses engagements financiers, avec également un accès à des fonds nationaux pour lesquels le Pays, du fait de son statut d’autonomie, est, pour l’heure, exclu.
Concernant le dossier du nucléaire, le Président Fritch a rappelé que son gouvernement propose que la reconnaissance de l’Etat fasse l’objet d’un article particulier au sein du statut d’autonomie, en y précisant bien les devoirs de réparation de l’Etat sur les conséquences des expérimentations effectuées en Polynésie. Il a souhaité que la volonté politique qui a présidé à la reconnaissance du fait nucléaire se concrétise, pour les Polynésiens, en actes justes et proportionnés, eu égard à la contribution effective de la Polynésie.
Le Président a également évoqué l’évolution du statut de la Polynésie, afin de le rendre plus opérationnel, plus en adéquation avec certaines réalités, notamment à propos des ressources minérales océaniques en lien avec les matières premières stratégiques, la coopération et les relations internationales au sein du bassin Pacifique, le foncier, la sanctuarisation de la dotation globale d’autonomie, ou encore les moyens humains du gouvernement.
Edouard Fritch a abordé le sujet des Accords de Papeete annoncés par le président de la République lors de sa venue en Polynésie en février dernier. Il a rappelé que ces Accords devaient être un pacte de développement et d’avenir, un véritable contrat social entre la Polynésie française et l’Etat. Ces Accords comprendront plusieurs volets à caractère contractuel dont celui qui touche aux problématiques d’égalité réelle portée par le projet de loi inspirée par le rapport Lurel.
Au sujet de la Solidarité, le Président a souhaité que l’Etat double sa participation, ce qui ne serait qu’un repositionnement sur sa contribution initiale contractualisée par deux conventions quinquennales santé-solidarité Etat/Pays en 1993 et 1999. La seconde convention arrivée à son terme en 2004 a été prorogée jusqu’en 2007.
Enfin, Edouard Fritch a souligné qu’en tant que collectivité d’outre-mer, il serait pertinent que la Polynésie soit rattachée directement au Premier ministre, les particularités statutaires de la Polynésie et ses problématiques ayant souvent conduit le Premier ministre ou le Président de la République à prendre en main les dossiers polynésiens. Lors de cette rencontre, le Vice-Président, Nuihau Laurey, et le ministre de la Relance économique, Teva Rohfritsch, ont, par ailleurs, également fait une présentation relative au budget et à la situation économique du Pays.