PAPEETE, le vendredi 27 mai 2016. Le nouveau-commissaire, René Bidal, est arrivé ce vendredi soir à Papeete. "Le territoire a tout intérêt à avoir une grande proximité entre l’État et les institutions du Pays", a souligné le nouveau haut-commissaire. René Bidal a également précisé que les annonces faites par le président François Hollande en février faisaient partie de ses "priorités". Interview.
Avec quel état d'esprit arrivez-vous en Polynésie française ?
Avec un sentiment d'enthousiasme et de concentration car je connais les enjeux de ce territoire. .Ils sont nombreux et importants.
Quelles sont vos priorités ?
D'abord il y a des priorités qui sont totalement liées à ma fonction : la sécurité publique et la sécurité civile, et évidemment toutes les annonces qui ont été faites par le président de la République le 22 février dernier, pour lesquelles le président Fritch vient d’ailleurs de faire un tour assez complet du gouvernement central. (…) Ce sont autant d'enjeux importants pour le territoire que j'aurai soin, avec lui, de suivre. J'ai parlé avec le président Fritch. J’ai pu le rencontrer avant puisqu’il était à Paris et nous avons voyagé ensemble. Tous ces sujets on va les suivre. Je vais le faire dans le même esprit que Lionel Beffre. Le territoire a tout intérêt à avoir une grande proximité entre l’État et les institutions du Pays. C'est pour moi un gage de fluidité et de confiance M. le président que je voulais vous adresser dès mon arrivée sur le territoire (M. Bidal regarde alors Edouard Fritch, NDLR).
Les promesses du président de la République vont-elles se concrétiser bientôt ?
Lesquelles par exemple ?
La modification de la loi Morin, les accords de Papeete…
Modifier la loi Morin aurait été très très longue. C'est pourquoi le président de la République avait annoncé qu'il ferait évoluer le texte par voie réglementaire . Je pense que cette promesse sera évidement respectée. Il a été annoncé un calendrier d'ailleurs. Le président Fritch pourra vous en parler. Je pense que d'ici la fin de l'année un nouveau décret verra le jour.
L'évolution statutaire fait partie des dossiers importants ?
Le toilettage du statut me paraît important avec notamment la sanctuarisation de la DGA (Dotation globale d'autonomie) qui me paraît particulièrement importante. (...)
C'est la première fois que vous venez au fenua. Quelle a été votre réaction en apprenant votre nomination ?
On m'a interrogé pour savoir si j'étais d'accord pour venir en Polynésie française. J'ai accepté avec enthousiasme en mesurant bien que parmi les départements, territoires et collectivités d'outre-mer, la Polynésie française a cette particularité (qui d'ailleurs est dans la réflexion, y compris dans l’évolution du statut) de l'éclatement géographique. Entre le moment où l’avion était au-dessus des Marquises et le moment où l'avion atterrit à Papeete on voit très bien la distance qui sépare les cinq archipels. C'est une singularité unique. Il faut en avoir conscience dès son arrivée.
Avec quel état d'esprit arrivez-vous en Polynésie française ?
Avec un sentiment d'enthousiasme et de concentration car je connais les enjeux de ce territoire. .Ils sont nombreux et importants.
Quelles sont vos priorités ?
D'abord il y a des priorités qui sont totalement liées à ma fonction : la sécurité publique et la sécurité civile, et évidemment toutes les annonces qui ont été faites par le président de la République le 22 février dernier, pour lesquelles le président Fritch vient d’ailleurs de faire un tour assez complet du gouvernement central. (…) Ce sont autant d'enjeux importants pour le territoire que j'aurai soin, avec lui, de suivre. J'ai parlé avec le président Fritch. J’ai pu le rencontrer avant puisqu’il était à Paris et nous avons voyagé ensemble. Tous ces sujets on va les suivre. Je vais le faire dans le même esprit que Lionel Beffre. Le territoire a tout intérêt à avoir une grande proximité entre l’État et les institutions du Pays. C'est pour moi un gage de fluidité et de confiance M. le président que je voulais vous adresser dès mon arrivée sur le territoire (M. Bidal regarde alors Edouard Fritch, NDLR).
Les promesses du président de la République vont-elles se concrétiser bientôt ?
Lesquelles par exemple ?
La modification de la loi Morin, les accords de Papeete…
Modifier la loi Morin aurait été très très longue. C'est pourquoi le président de la République avait annoncé qu'il ferait évoluer le texte par voie réglementaire . Je pense que cette promesse sera évidement respectée. Il a été annoncé un calendrier d'ailleurs. Le président Fritch pourra vous en parler. Je pense que d'ici la fin de l'année un nouveau décret verra le jour.
L'évolution statutaire fait partie des dossiers importants ?
Le toilettage du statut me paraît important avec notamment la sanctuarisation de la DGA (Dotation globale d'autonomie) qui me paraît particulièrement importante. (...)
C'est la première fois que vous venez au fenua. Quelle a été votre réaction en apprenant votre nomination ?
On m'a interrogé pour savoir si j'étais d'accord pour venir en Polynésie française. J'ai accepté avec enthousiasme en mesurant bien que parmi les départements, territoires et collectivités d'outre-mer, la Polynésie française a cette particularité (qui d'ailleurs est dans la réflexion, y compris dans l’évolution du statut) de l'éclatement géographique. Entre le moment où l’avion était au-dessus des Marquises et le moment où l'avion atterrit à Papeete on voit très bien la distance qui sépare les cinq archipels. C'est une singularité unique. Il faut en avoir conscience dès son arrivée.
Ancien commissaire et préfet
Le nouveau haut-commissaire de Polynésie française René Bidal était auparavant préfet de l'Eure. Il remplace donc Lionel Beffre, qui a été nommé préfet de l'Isère.
René Bidal a été commissaire, puis commissaire principal de 1986 à 1992.
C’est à partir de 1992 qu’il est détaché dans la préfectorale. Son premier poste : sous-préfet, directeur du cabinet du préfet des Landes (1992-1993). Puis, il a dirigé le cabinet du préfet du Finistère de 1993 à 1996.
En 1996, il devient secrétaire général de la préfecture Aveyron jusqu’en 1998. Puis, il occupe les postes suivants : sous-préfet de Guingamp (1998-2000), secrétaire général de la préfecture de la Charente-Maritime (2000-2003), directeur du cabinet du préfet des Hauts-de-Seine (2003-2006) et sous-préfet de Béthune (2006-2008).
En avril 2008, il avait été nommé secrétaire général de la préfecture du Rhône avant d'être nommé préfet des Pyrénées Orientales en octobre 2011.
René Bidal, né en 1960, est titulaire d’une maîtrise en droit privé, il est diplômé de sciences criminelles de l’école nationale supérieure de police.
René Bidal est chevalier de l’ordre national du Mérite, du Mérite maritime, agricole, des Palmes académiques.
René Bidal a été commissaire, puis commissaire principal de 1986 à 1992.
C’est à partir de 1992 qu’il est détaché dans la préfectorale. Son premier poste : sous-préfet, directeur du cabinet du préfet des Landes (1992-1993). Puis, il a dirigé le cabinet du préfet du Finistère de 1993 à 1996.
En 1996, il devient secrétaire général de la préfecture Aveyron jusqu’en 1998. Puis, il occupe les postes suivants : sous-préfet de Guingamp (1998-2000), secrétaire général de la préfecture de la Charente-Maritime (2000-2003), directeur du cabinet du préfet des Hauts-de-Seine (2003-2006) et sous-préfet de Béthune (2006-2008).
En avril 2008, il avait été nommé secrétaire général de la préfecture du Rhône avant d'être nommé préfet des Pyrénées Orientales en octobre 2011.
René Bidal, né en 1960, est titulaire d’une maîtrise en droit privé, il est diplômé de sciences criminelles de l’école nationale supérieure de police.
René Bidal est chevalier de l’ordre national du Mérite, du Mérite maritime, agricole, des Palmes académiques.