SANTA TECLA, 13 février 2014 (AFP) - Le naufragé salvadorien José Salvador Alvarenga, qui affirme avoir dérivé 13 mois seul dans l'océan Pacifique, souffre de phobie de la mer, a annoncé jeudi un psychiatre qui l'a examiné à l'hôpital où il a été admis au Salvador.
"Il lui reste cela (de son odyssée), une +thalassophobie+, qui est une peur de la mer, il ne veut rien savoir de la mer, il adopte une conduite d'évitement, il veut éviter le plus possible d'être face à la mer", a déclaré au cours d'une conférence de presse le psychiatre, Angel Fredi Sermeño.
En raison de ce diagnostic, "il n'est pas recommandé pour l'instant" qu'il rentre dans son village natal de Garita Palmera, situé sur la côte, à 120 km au sud-ouest de San Salvador, la capitale, où vit sa famille et l'attendent ses voisins, a-t-il ajouté.
Le Dr Sermeño, qui suit le naufragé à l'hôpital public San Rafael de Santa Tecla, à une dizaine de kilomètres de San Salvador, a toutefois précisé que cette phobie pouvait être traitée et soignée.
Les évaluations psychologiques ont montré que M. Alvarenga "ne présente pas de maladie mentale grave" et n'est victime ni "de délires ni d'hallucinations".
Toutefois, les médecins ont diagnostiqué "un épuisement mental" ainsi qu'un "stress post-traumatique", qui le font régulièrement éclater en sanglots, a poursuivi le Dr Sermeño.
Lorsque les médecins lui ont demandé de rédiger un texte et de faire un dessin pour dépeindre son état lorsqu'il a été retrouvé, le 30 janvier, sur les îles Marshall, il s'est représenté sous la forme d'une poupée aux cheveux longs.
Plus tard, il a écrit dans un mauvais espagnol avoir eu peur le premier jour de son errance puis avoir demandé de l'aide à Dieu, qui l'a écouté. Le patient est "sain d'esprit", selon ses médecins.
Le Dr Manuel Bello a affirmé de son côté que M. Alvarenga allait physiquement "bien" et se voyait administrer des suppléments de protéines.
Le Dr Sermeño a enfin précisé que le patient resterait hospitalisé "quelques jours" pour se rétablir sur le plan psychologique et subir une tomographie lombaire.
Selon son récit, qui laisse dubitatifs certains spécialistes, José Salvador Alvarenga, 37 ans, a erré en mer pendant 13 mois à la suite d'une avarie de moteur survenue en décembre 2012 sur son petit bateau de pêche au large de l'Etat du Chiapas, dans le sud du Mexique, pays où il s'est établi il y a 15 ans.
Il est réapparu aux îles Marshall, à 12.500 km de son point de départ, en haillons, amaigri, barbu et les cheveux longs, les genoux éraflés, affirmant aux médias locaux avoir survécu en se nourrissant d'oiseaux, de poissons et en buvant du sang de tortue ainsi que son urine.
"Il lui reste cela (de son odyssée), une +thalassophobie+, qui est une peur de la mer, il ne veut rien savoir de la mer, il adopte une conduite d'évitement, il veut éviter le plus possible d'être face à la mer", a déclaré au cours d'une conférence de presse le psychiatre, Angel Fredi Sermeño.
En raison de ce diagnostic, "il n'est pas recommandé pour l'instant" qu'il rentre dans son village natal de Garita Palmera, situé sur la côte, à 120 km au sud-ouest de San Salvador, la capitale, où vit sa famille et l'attendent ses voisins, a-t-il ajouté.
Le Dr Sermeño, qui suit le naufragé à l'hôpital public San Rafael de Santa Tecla, à une dizaine de kilomètres de San Salvador, a toutefois précisé que cette phobie pouvait être traitée et soignée.
Les évaluations psychologiques ont montré que M. Alvarenga "ne présente pas de maladie mentale grave" et n'est victime ni "de délires ni d'hallucinations".
Toutefois, les médecins ont diagnostiqué "un épuisement mental" ainsi qu'un "stress post-traumatique", qui le font régulièrement éclater en sanglots, a poursuivi le Dr Sermeño.
Lorsque les médecins lui ont demandé de rédiger un texte et de faire un dessin pour dépeindre son état lorsqu'il a été retrouvé, le 30 janvier, sur les îles Marshall, il s'est représenté sous la forme d'une poupée aux cheveux longs.
Plus tard, il a écrit dans un mauvais espagnol avoir eu peur le premier jour de son errance puis avoir demandé de l'aide à Dieu, qui l'a écouté. Le patient est "sain d'esprit", selon ses médecins.
Le Dr Manuel Bello a affirmé de son côté que M. Alvarenga allait physiquement "bien" et se voyait administrer des suppléments de protéines.
Le Dr Sermeño a enfin précisé que le patient resterait hospitalisé "quelques jours" pour se rétablir sur le plan psychologique et subir une tomographie lombaire.
Selon son récit, qui laisse dubitatifs certains spécialistes, José Salvador Alvarenga, 37 ans, a erré en mer pendant 13 mois à la suite d'une avarie de moteur survenue en décembre 2012 sur son petit bateau de pêche au large de l'Etat du Chiapas, dans le sud du Mexique, pays où il s'est établi il y a 15 ans.
Il est réapparu aux îles Marshall, à 12.500 km de son point de départ, en haillons, amaigri, barbu et les cheveux longs, les genoux éraflés, affirmant aux médias locaux avoir survécu en se nourrissant d'oiseaux, de poissons et en buvant du sang de tortue ainsi que son urine.