Le Président du Pays s’est rendu à Tautira et Vairao, accompagné d’une délégation guidée par le ministre des ressources marines, Temauri Foster.
Au programme de ce déplacement, 3 évènements importants ont ponctué la matinée.
1 - L’inauguration, en présence de Mme Juliette Nuupure, Maire déléguée de Tautira, d’une machine à glace installée à la marina de Tautira, qui sera mise à la disposition de la coopérative des pêcheurs « Tamari’i Rava’ai no Tautira ». Ce projet a été entièrement financé par le Pays pour un coût de l’ordre de 3 millions FCFP, la commune prenant à sa charge les frais d’électricité et l’aménagement de l’abris.
A l’occasion de cette cérémonie inaugurale, le Président Temaru a remercié Joseph et James LEY pour leur bravoure et courage dans le sauvetage des naufragés du bonitier de Tuahu Rochette, président de la coopérative des pêcheurs de Tautira.
Au programme de ce déplacement, 3 évènements importants ont ponctué la matinée.
1 - L’inauguration, en présence de Mme Juliette Nuupure, Maire déléguée de Tautira, d’une machine à glace installée à la marina de Tautira, qui sera mise à la disposition de la coopérative des pêcheurs « Tamari’i Rava’ai no Tautira ». Ce projet a été entièrement financé par le Pays pour un coût de l’ordre de 3 millions FCFP, la commune prenant à sa charge les frais d’électricité et l’aménagement de l’abris.
A l’occasion de cette cérémonie inaugurale, le Président Temaru a remercié Joseph et James LEY pour leur bravoure et courage dans le sauvetage des naufragés du bonitier de Tuahu Rochette, président de la coopérative des pêcheurs de Tautira.
2 - La visite de deux fermes d’élevage de « paraha peue » (« platax orbicularis » ou poisson lune) gérées par M. Edouard Lehartel pour la société Tautira Aquaculture et par M. Eddy LAILLE de Tahiti fish aquaculture. Cette visite amorçait la récolte officielle des premiers « Paraha peue » à commercialiser auprès du grand public et des professionnels.
Pour en arriver là, il aura fallu plusieurs années de collaboration entre le service de la pêche et l’Ifremer dans la recherche et le développement. Malgré la présence naturelle des ces poissons dans nos lagons, cette espèce se fait de plus en plus rare dans nos eaux. Sa chair et sa saveur exceptionnelles ont été des critères déterminants dans la décision d’entreprendre ce projet piscicole. Des études de marché et d’impact environnemental ont été menées afin d’estimer la viabilité du projet. A partir des résultats obtenus, il a fallu maîtriser le cycle de reproduction et de croissance du « platax orbicularis ».
Au niveau sanitaire, le suivi technique et scientifique a été assuré par le service de la pêche et l’Ifremer. Suite à cette collaboration réussie entre le service de la pêche et l’Ifremer, le transfert de technologie a pu se faire vers le secteur privé à travers une convention signée entre le ministre, Temauri Foster, et le gérant de Tautira Aquaculture (filiale de Bora Bora Aquaculture). M. Edouard Lehartel a donc été le premier à bénéficier de cette avancée technologique et s’est vu approvisionner jusqu’à ce jour de près de 14 480 alevins. Durant la phase de croissance, le cheptel a subi un taux de mortalité relativement faible grâce au soutien des services techniques de la pêche et de l’Ifremer. Le potentiel de production annuelle de la société Tautira Aquaculture est de 10 tonnes avec pour objectif à terme de 60 tonnes par an. Les premiers poissons mis en élevage en juillet 2010 ont aujourd’hui atteint 700-800 grammes et sont commercialisables.
Le paraha peue d’aquaculture présente plusieurs avantages :
• pas de risque de ciguatera,
• pas de durcissement de la chair lors de la cuisson (ma’e’e),
• croissance sans antibiotique, ni hormone, ni produit nocif,
• approvisionnement régulier,
• concept de pêche à la demande.
Temauri foster a tenu à féliciter le travail fourni par le service de la pêche et l’Ifremer et ajoute que : « la pisciculture est une véritable filière avec un potentiel de développement économique immense, et cette filière représente une parfaite alternative à la gestion des ressources marines. »
Pour en arriver là, il aura fallu plusieurs années de collaboration entre le service de la pêche et l’Ifremer dans la recherche et le développement. Malgré la présence naturelle des ces poissons dans nos lagons, cette espèce se fait de plus en plus rare dans nos eaux. Sa chair et sa saveur exceptionnelles ont été des critères déterminants dans la décision d’entreprendre ce projet piscicole. Des études de marché et d’impact environnemental ont été menées afin d’estimer la viabilité du projet. A partir des résultats obtenus, il a fallu maîtriser le cycle de reproduction et de croissance du « platax orbicularis ».
Au niveau sanitaire, le suivi technique et scientifique a été assuré par le service de la pêche et l’Ifremer. Suite à cette collaboration réussie entre le service de la pêche et l’Ifremer, le transfert de technologie a pu se faire vers le secteur privé à travers une convention signée entre le ministre, Temauri Foster, et le gérant de Tautira Aquaculture (filiale de Bora Bora Aquaculture). M. Edouard Lehartel a donc été le premier à bénéficier de cette avancée technologique et s’est vu approvisionner jusqu’à ce jour de près de 14 480 alevins. Durant la phase de croissance, le cheptel a subi un taux de mortalité relativement faible grâce au soutien des services techniques de la pêche et de l’Ifremer. Le potentiel de production annuelle de la société Tautira Aquaculture est de 10 tonnes avec pour objectif à terme de 60 tonnes par an. Les premiers poissons mis en élevage en juillet 2010 ont aujourd’hui atteint 700-800 grammes et sont commercialisables.
Le paraha peue d’aquaculture présente plusieurs avantages :
• pas de risque de ciguatera,
• pas de durcissement de la chair lors de la cuisson (ma’e’e),
• croissance sans antibiotique, ni hormone, ni produit nocif,
• approvisionnement régulier,
• concept de pêche à la demande.
Temauri foster a tenu à féliciter le travail fourni par le service de la pêche et l’Ifremer et ajoute que : « la pisciculture est une véritable filière avec un potentiel de développement économique immense, et cette filière représente une parfaite alternative à la gestion des ressources marines. »
3 - La délégation gouvernementale a ensuite visité le Centre Technique Aquacole « Vaia » situé à Vairao qui sera très prochainement livré. L’objectif prioritaire de ce centre est d’optimiser la production de crevettes et celle du paraha peue. La maîtrise d’ouvrage pour la construction du centre a été déléguée à l’Etablissement d’Aménagement et Développement (EAD). Ainsi, sur la base du programme technique élaboré par le service de la pêche, le CTA comprend les installations suivantes :
• une écloserie de crevettes,
• une écloserie de poissons,
• un bâtiment administratif et logistique.
• une station de traitement,
Ce centre technique aquacole bénéficiera d’un label environnemental car sa conception intègre la notion « d’impact environnemental ». Les bâtiments sont conçus de manière a consommer le moins possible d’énergies fossiles, l’accent ayant été mis sur les énergies renouvelables (toiture décalée, panneaux isolants, générateur solaire, système SPLIT).
Le président a conclu en insistant sur le fait : « que la production aquacole doit tout d’abord pouvoir fournir le marché local et sur le long terme exporter. Le centre technique aquacole est un excellent outil de travail et un atout indéniable pour le développement de la filière. Et pour s’auto-suffire, c’est par la sueur et l’intelligence que le pays y arrivera ».
• une écloserie de crevettes,
• une écloserie de poissons,
• un bâtiment administratif et logistique.
• une station de traitement,
Ce centre technique aquacole bénéficiera d’un label environnemental car sa conception intègre la notion « d’impact environnemental ». Les bâtiments sont conçus de manière a consommer le moins possible d’énergies fossiles, l’accent ayant été mis sur les énergies renouvelables (toiture décalée, panneaux isolants, générateur solaire, système SPLIT).
Le président a conclu en insistant sur le fait : « que la production aquacole doit tout d’abord pouvoir fournir le marché local et sur le long terme exporter. Le centre technique aquacole est un excellent outil de travail et un atout indéniable pour le développement de la filière. Et pour s’auto-suffire, c’est par la sueur et l’intelligence que le pays y arrivera ».