PAPEETE, 20 juin 2016 - Le haut-commissaire René Bidal a prononcé un discours lors de son passage sur l'île de Tahuata, samedi 18 juin, au cours d'une brève visite officielle dans l'archipel des Marquises.
Monsieur le Président de la Polynésie française,
Monsieur le Vice-Président, sénateur
Madame la Sénatrice,
Madame la Députée,
Monsieur le Maire, Président de la Communauté de communes des îles Marquises, Félix
Barsinas
Mesdames et Messieurs les adjoints au maire et conseillers municipaux,
Mesdames et Messieurs,
Ia orana, Kaoha nui (Bonjour)
Je suis très heureux d’être parmi vous, ce matin, à Tahuata. Je suis très touché de l’accueil particulièrement chaleureux que votre commune nous réserve, Monsieur le Maire, à moi-même ainsi qu’à la délégation qui m’entoure.
Je suis, ici, au cœur d’une visite de quatre jours dans ce légendaire et splendide archipel des Marquises que j’ai commencé à découvrir dès mon arrivée en Polynésie française avec un formidable accueil en musique et en danse, selon la tradition locale, par un groupe marquisien. J’ai pu immédiatement mesurer la force et l’intensité qui se dégageaient des danseurs et danseuses, chanteurs et chanteuses, y compris dès leur plus jeune âge.
J’ai également eu l’occasion de me rendre compte lors de l’inauguration du Salon des Marquises qui s’est tenu à PIRAE, dans la commune du Président Fritch, que l’artisanat marquisien traduisait parfaitement cette force et cette richesse de la culture marquisienne.
Vous m’avez fait l’honneur, Monsieur le Maire, de me présenter ce matin les artisans de TAHUATA. Et leur renommée n’est pas usurpée. Elle traverse d’ailleurs les océans grâce à la beauté et à la précision des gravures sur os, d’une finesse exceptionnelle. Qu’ils soient remerciés pour leur talent et pour le vecteur culturel qu’ils proposent ainsi. Cet artisanat s’expose non seulement ici à TAHUATA ou à TAHITI, mais aussi à PARIS, où vous étiez
Monsieur le Maire, dans le cadre d’une grande exposition qui lui est consacré du 12 avril au 17 juillet 2016 au Musée du QUAI BRANLY. La presse nationale y a consacré plusieurs articles et dossiers participant ainsi à véhiculer la beauté de cet archipel, le plus septentrional de la Polynésie française.
Je mesure la chance qui est la mienne de pouvoir découvrir votre île, en arrivant par la mer, avec l’ARANUI, navire emblématique et si cher aux MARQUISES.
Comme FATU HIVA, où je me suis rendu hier, TAHUATA ne dispose pas d’aérodrome ; le bateau est donc l’unique moyen de transport qui vous permet d’être relié à l’extérieur.
Je sais combien les travaux de réalisation du débarcadère de Vaitahu sont importants. Initiés en 2014, ils ont connu des retards importants, liés notamment à la sécurisation de la falaise qui jouxte le débarcadère, pour laquelle vous nous aviez alertés à l’époque. Ces retards ont donc pour partie été rendus nécessaires dans l’intérêt des populations de TAHUATA et les problématiques de sécurité avaient été prises en compte au plus tôt par ma directrice de cabinet, Marie BAVILLE et le ministre de l’équipement Albert SOLIA. Je ne doute pas que ces travaux conduits par le Pays et soutenus financièrement par l’Etat à hauteur de 80% au titre du troisième instrument financier (3IF), aboutiront prochainement. Ils permettront de réhabiliter et d’allonger le quai existant ; ils permettront aussi d’aménager une cale de mise à l’eau qui facilitera le débarquement des bateaux ce qui améliorera le trafic de passagers et le fret.
Vous m’avez fait visiter une partie de votre île ce matin et j’ai pu constater que vous comptiez, parmi vos habitants, de nombreux jeunes. Je sais que vous avez conduit avec abnégation, Monsieur le Maire, le projet qui leur est dédié et que nous inaugurons aujourd’hui : la salle polyvalente, à dominante sportive de TAHUATA.
Conscient qu’il fallait offrir à la population un lieu de rassemblement qui puisse être dédié à la pratique sportive, aux évènements culturels, festifs, vous avez initié en 2010 la construction de ce bâtiment aux normes anticycloniques, doté de vestiaires, de sanitaires, de tribunes et qui permet la pratique des activités précitées y compris par temps de pluie. Pour cette opération, vous avez obtenu le fort soutien du Pays à hauteur de 70% du coût du projet, ainsi qu’un soutien de l’Etat. La réalisation du projet a permis de mobiliser de nombreuses entreprises et de faire intervenir dans le cadre de la régie municipale les jeunes habitants de TAHUATA, qui ont œuvré fièrement à la réalisation de cet équipement qu’ils vont pouvoir fréquenter pour le et entretenir pour l’avenir. Votre population s’est donc approprié ce projet de longue haleine et va s’attacher désormais à le faire vivre.
Ce sera notamment le cas lors du prochain festival des arts marquisiens qui aura lieu en 2017 à TAHUATA.
Soyez sûr, Monsieur le Maire, que l’Etat apportera, comme il le fait régulièrement dans la mesure de ses moyens disponibles, un soutien logistique et de sécurité pour l’organisation de ce festival l’année prochaine.
Je puis vous assurer du soutien de l’Etat dans vos projets. Ce soutien peut être financier, certes, mais aussi technique. Ainsi la présence à mes côtés du chef de la subdivision administrative des îles MARQUISES que vous connaissez bien Thierry HUMBERT et du directeur par intérim de l’ingénierie publique Thomas PELE (représentant également l’ADEME) témoigne de l’importance de ce soutien en termes d’études, d’analyse ou plus
simplement de conseil.
Conscient des besoins que vous avez d’offrir de bonnes conditions de travail aux agents municipaux, l’Etat a financé en 2015 et 2016 au travers de la DETR l’acquisition d’un véhicule 4x4 pour la Police municipale et d’un camion pour exécuter des travaux lourds et en hauteur.
Soucieux, comme vous Monsieur le Maire, de la sécurité des populations, une nouvelle sirène d’alerte sera financée au travers du fonds intercommunal de péréquation 2016.
Comme votre collègue, le maire de FATU HIVA, vous allez entreprendre le renforcement de l’alimentation en eau potable du village d’Hapatoni, avec le soutien de l’ONEMA, du contrat de projet et du Fonds intercommunal de péréquation (FIP) pour un montant total de plus de 140 millions de francs pacifiques (1,2 M€). C’est une action importante qui répond évidemment au besoin des populations et aux obligations du CGCT.
Je vous encourage à poursuivre, Monsieur le Maire, avec la conviction qui vous caractérise, la conduite des projets qu’il s’agisse d’équipements structurants, de rénovation de réseaux ou d’acquisition et de modernisation de vos matériels, avec le soutien de l’Etat.
MERCI, MAURURU ROA, KOUTA’U NUI
Monsieur le Président de la Polynésie française,
Monsieur le Vice-Président, sénateur
Madame la Sénatrice,
Madame la Députée,
Monsieur le Maire, Président de la Communauté de communes des îles Marquises, Félix
Barsinas
Mesdames et Messieurs les adjoints au maire et conseillers municipaux,
Mesdames et Messieurs,
Ia orana, Kaoha nui (Bonjour)
Je suis très heureux d’être parmi vous, ce matin, à Tahuata. Je suis très touché de l’accueil particulièrement chaleureux que votre commune nous réserve, Monsieur le Maire, à moi-même ainsi qu’à la délégation qui m’entoure.
Je suis, ici, au cœur d’une visite de quatre jours dans ce légendaire et splendide archipel des Marquises que j’ai commencé à découvrir dès mon arrivée en Polynésie française avec un formidable accueil en musique et en danse, selon la tradition locale, par un groupe marquisien. J’ai pu immédiatement mesurer la force et l’intensité qui se dégageaient des danseurs et danseuses, chanteurs et chanteuses, y compris dès leur plus jeune âge.
J’ai également eu l’occasion de me rendre compte lors de l’inauguration du Salon des Marquises qui s’est tenu à PIRAE, dans la commune du Président Fritch, que l’artisanat marquisien traduisait parfaitement cette force et cette richesse de la culture marquisienne.
Vous m’avez fait l’honneur, Monsieur le Maire, de me présenter ce matin les artisans de TAHUATA. Et leur renommée n’est pas usurpée. Elle traverse d’ailleurs les océans grâce à la beauté et à la précision des gravures sur os, d’une finesse exceptionnelle. Qu’ils soient remerciés pour leur talent et pour le vecteur culturel qu’ils proposent ainsi. Cet artisanat s’expose non seulement ici à TAHUATA ou à TAHITI, mais aussi à PARIS, où vous étiez
Monsieur le Maire, dans le cadre d’une grande exposition qui lui est consacré du 12 avril au 17 juillet 2016 au Musée du QUAI BRANLY. La presse nationale y a consacré plusieurs articles et dossiers participant ainsi à véhiculer la beauté de cet archipel, le plus septentrional de la Polynésie française.
Je mesure la chance qui est la mienne de pouvoir découvrir votre île, en arrivant par la mer, avec l’ARANUI, navire emblématique et si cher aux MARQUISES.
Comme FATU HIVA, où je me suis rendu hier, TAHUATA ne dispose pas d’aérodrome ; le bateau est donc l’unique moyen de transport qui vous permet d’être relié à l’extérieur.
Je sais combien les travaux de réalisation du débarcadère de Vaitahu sont importants. Initiés en 2014, ils ont connu des retards importants, liés notamment à la sécurisation de la falaise qui jouxte le débarcadère, pour laquelle vous nous aviez alertés à l’époque. Ces retards ont donc pour partie été rendus nécessaires dans l’intérêt des populations de TAHUATA et les problématiques de sécurité avaient été prises en compte au plus tôt par ma directrice de cabinet, Marie BAVILLE et le ministre de l’équipement Albert SOLIA. Je ne doute pas que ces travaux conduits par le Pays et soutenus financièrement par l’Etat à hauteur de 80% au titre du troisième instrument financier (3IF), aboutiront prochainement. Ils permettront de réhabiliter et d’allonger le quai existant ; ils permettront aussi d’aménager une cale de mise à l’eau qui facilitera le débarquement des bateaux ce qui améliorera le trafic de passagers et le fret.
Vous m’avez fait visiter une partie de votre île ce matin et j’ai pu constater que vous comptiez, parmi vos habitants, de nombreux jeunes. Je sais que vous avez conduit avec abnégation, Monsieur le Maire, le projet qui leur est dédié et que nous inaugurons aujourd’hui : la salle polyvalente, à dominante sportive de TAHUATA.
Conscient qu’il fallait offrir à la population un lieu de rassemblement qui puisse être dédié à la pratique sportive, aux évènements culturels, festifs, vous avez initié en 2010 la construction de ce bâtiment aux normes anticycloniques, doté de vestiaires, de sanitaires, de tribunes et qui permet la pratique des activités précitées y compris par temps de pluie. Pour cette opération, vous avez obtenu le fort soutien du Pays à hauteur de 70% du coût du projet, ainsi qu’un soutien de l’Etat. La réalisation du projet a permis de mobiliser de nombreuses entreprises et de faire intervenir dans le cadre de la régie municipale les jeunes habitants de TAHUATA, qui ont œuvré fièrement à la réalisation de cet équipement qu’ils vont pouvoir fréquenter pour le et entretenir pour l’avenir. Votre population s’est donc approprié ce projet de longue haleine et va s’attacher désormais à le faire vivre.
Ce sera notamment le cas lors du prochain festival des arts marquisiens qui aura lieu en 2017 à TAHUATA.
Soyez sûr, Monsieur le Maire, que l’Etat apportera, comme il le fait régulièrement dans la mesure de ses moyens disponibles, un soutien logistique et de sécurité pour l’organisation de ce festival l’année prochaine.
Je puis vous assurer du soutien de l’Etat dans vos projets. Ce soutien peut être financier, certes, mais aussi technique. Ainsi la présence à mes côtés du chef de la subdivision administrative des îles MARQUISES que vous connaissez bien Thierry HUMBERT et du directeur par intérim de l’ingénierie publique Thomas PELE (représentant également l’ADEME) témoigne de l’importance de ce soutien en termes d’études, d’analyse ou plus
simplement de conseil.
Conscient des besoins que vous avez d’offrir de bonnes conditions de travail aux agents municipaux, l’Etat a financé en 2015 et 2016 au travers de la DETR l’acquisition d’un véhicule 4x4 pour la Police municipale et d’un camion pour exécuter des travaux lourds et en hauteur.
Soucieux, comme vous Monsieur le Maire, de la sécurité des populations, une nouvelle sirène d’alerte sera financée au travers du fonds intercommunal de péréquation 2016.
Comme votre collègue, le maire de FATU HIVA, vous allez entreprendre le renforcement de l’alimentation en eau potable du village d’Hapatoni, avec le soutien de l’ONEMA, du contrat de projet et du Fonds intercommunal de péréquation (FIP) pour un montant total de plus de 140 millions de francs pacifiques (1,2 M€). C’est une action importante qui répond évidemment au besoin des populations et aux obligations du CGCT.
Je vous encourage à poursuivre, Monsieur le Maire, avec la conviction qui vous caractérise, la conduite des projets qu’il s’agisse d’équipements structurants, de rénovation de réseaux ou d’acquisition et de modernisation de vos matériels, avec le soutien de l’Etat.
MERCI, MAURURU ROA, KOUTA’U NUI