PAPEETE, le 15 septembre 2016. Edouard Fritch a présenté les grandes lignes de son budget 2017 et fait un bilan sur ses deux années à la tête du gouvernement à l'occasion de l'ouverture de la session budgétaire.
Edouard Fritch est d'abord revenu sur la constitution de sa majorité : "Même si la majorité actuelle a été recomposée, je mets un point d'honneur à mettre en place le programme de 2013", a-t-il insisté.
Le président du Pays s'est également adressé à ses anciens compagnons de route du Tahoeraa : "Pour l'organsime Standard and Flosse , la seule reprise peut être orange. Ce temps est révolu", a-t-il lancé.
Concernant l'emploi, le président du Pays a rappelé qu'il "n'est pas question de supprimer les CAE, je vous l'ai dit dès le départ, le budget 2017 vous proposera une augmentation de l'enveloppe dédiée au CAE. Ce qui est mis en place c'est une formation pour accompagner les CAE". "Nous misons aussi sur l’intégration des jeunes diplômés au travers du dispositif CVD qui verra sa dotation primitive 2016 de 120 millions FCP, augmenter de 150 % en 2017 pour atteindre 300 millions FCFP", a ajouté le président du Pays.
Edouard Fritch est d'abord revenu sur la constitution de sa majorité : "Même si la majorité actuelle a été recomposée, je mets un point d'honneur à mettre en place le programme de 2013", a-t-il insisté.
Le président du Pays s'est également adressé à ses anciens compagnons de route du Tahoeraa : "Pour l'organsime Standard and Flosse , la seule reprise peut être orange. Ce temps est révolu", a-t-il lancé.
Concernant l'emploi, le président du Pays a rappelé qu'il "n'est pas question de supprimer les CAE, je vous l'ai dit dès le départ, le budget 2017 vous proposera une augmentation de l'enveloppe dédiée au CAE. Ce qui est mis en place c'est une formation pour accompagner les CAE". "Nous misons aussi sur l’intégration des jeunes diplômés au travers du dispositif CVD qui verra sa dotation primitive 2016 de 120 millions FCP, augmenter de 150 % en 2017 pour atteindre 300 millions FCFP", a ajouté le président du Pays.
Le CAVC supprimé
Le président du Pays a confirmé aussi la suppression du Compte d'aide aux victimes des calamités (CAVC) "pour fluidifier le mécanisme budgétaire de soutien aux collectivités et aux populations lors de phénomènes de catastrophes naturelles ou climatiques".
"Un dispositif plus souple ne nécessitant pas de collectif budgétaire et permettant une intervention financière accélérée à la mesure de l’urgence des situations sera proposé", a expliqué le président du Pays. "Les premières adaptations réglementaires ont d’ores et déjà été transmises à votre assemblée."
"Cette suppression du CAVC générera le versement de 1,2 milliard Fcfp de taxes affectées au budget général et donc un versement additionnel au FIP (le fonds intercommunal de péréquation, ndlr) de l’ordre de 200 millions destinés aux communes", a précisé Edouard Fritch.
"Ajoutés au remboursement annuel de 1 milliard Fcfp du FIP suite à la décision de justice d’avril 2013, le versement du FIP passera de 14 milliards à 15 milliards 528 millions. A la fin de la mandature nous aurons soldé la dette de 4 milliards du Pays aux communes."
"Un dispositif plus souple ne nécessitant pas de collectif budgétaire et permettant une intervention financière accélérée à la mesure de l’urgence des situations sera proposé", a expliqué le président du Pays. "Les premières adaptations réglementaires ont d’ores et déjà été transmises à votre assemblée."
"Cette suppression du CAVC générera le versement de 1,2 milliard Fcfp de taxes affectées au budget général et donc un versement additionnel au FIP (le fonds intercommunal de péréquation, ndlr) de l’ordre de 200 millions destinés aux communes", a précisé Edouard Fritch.
"Ajoutés au remboursement annuel de 1 milliard Fcfp du FIP suite à la décision de justice d’avril 2013, le versement du FIP passera de 14 milliards à 15 milliards 528 millions. A la fin de la mandature nous aurons soldé la dette de 4 milliards du Pays aux communes."
"Pacte de stabilité fiscale"
Le président du Pays a annoncé aussi la mise en place d'un "pacte de stabilité fiscale". "Le gouvernement souhaite desserrer la contrainte fiscale", a-t-il dit. "Ce pacte de stabilité fiscale sera présenté durant la session budgétaire avant le vote du budget et fondé sur la stabilité d’un certain nombre d’impôts et taxes. Je pense aux taux de TVA qui resteront inchangés ou au taux de l’IS qui sera réduit chaque année pour atteindre 25% dans 5 ans. Enfin, comme cela avait été annoncé, la CSIS (contribution supplémentaire à l’impôt sur les bénéfices des sociétés et des autres personnes morales, ndlr) exceptionnelle instaurée en 2013, sera supprimée l’année prochaine."
Une fiscalité pour les produits sucrés et le tabac
Concernant la réforme de la protection sociale, Edouard Fritch a indiqué que le gouvernement renforcerait "la fiscalité des produits à l’origine d’une partie importante de nos dépenses de santé, tabacs par exemple, produits sucrés par exemple, sera privilégiée par rapport au niveau des cotisations sociales que nous souhaitons ne plus augmenter afin de ne pas accroître encore un coût du travail élevé qui pénalise la création d’emploi."
"Pour réduire les dépenses de santé, nous comptons également sur deux leviers qui sont en cours d’élaboration : le schéma de prévention contre l’obésité et le surpoids et la stratégie de lutte contre le cancer 2016-2025", a-t-il ajouté.
"Pour réduire les dépenses de santé, nous comptons également sur deux leviers qui sont en cours d’élaboration : le schéma de prévention contre l’obésité et le surpoids et la stratégie de lutte contre le cancer 2016-2025", a-t-il ajouté.
Suppression des droits à l’importation sur plusieurs catégories de produits
"Pour la première fois depuis de très nombreuses années, le gouvernement proposera pour 2017 une suppression des nombreux droits à l’importation sur plusieurs catégories de produits de grande consommation, pour les rendre plus abordables, pour réduire les charges des entreprises et participer activement à la lutte contre la vie chère", a annoncé Edouard Fritch. "Le conseil des ministres examinera ce dossier dans les semaines qui viennent. De nombreux produits à la personne, notamment les vêtements ou les fournitures scolaires qui constituent malheureusement pour de nombreux ménages polynésiens un coût important dans leur budget, seront concernés par ces mesures qui ont vocation à se poursuivre dans le temps. C’est un premier signe fort aux ménages et aux entreprises dans ce domaine de la lutte contre la cherté de la vie. La suppression des droits à l’importation sur les vêtements, notamment, devrait ramener de la compétitivité à nos magasins de distribution et concourir à la redynamisation du centre-ville de Papeete".
Le Tahiti Mahana Beach : "ce n'était que du rêve"
Edouard Fritch a également fait le point sur le projet Tahiti Mahana Beach : "Vous savez comme moi qu'à l'origine il ne s'agissait que d'un projet non financé." "Il n'y avait que de beaux dessins, contrairement à ce qui avait été annoncé, les travaux ne pouvaient pas commencer faute d'investisseurs", a-t-il insisté. "Ce n'était que du rêve"
"Nous avons fait un appel à manifestation d'intérêt. Hélas, en juin, le groupe retenu s'est montré défaillant, incapable de réaliser le tour de table, ce qui confirme la démesure du projet initial]i", a mis en avant le président du Pays qui a donc indiqué que "le gouvernement a demandé à une banque institutionnelle de l'accompagner". "Sans bruit mais avec méthode ce projet suit son cours il n'est pas abandonné", a-t-il conclu.
"Nous avons fait un appel à manifestation d'intérêt. Hélas, en juin, le groupe retenu s'est montré défaillant, incapable de réaliser le tour de table, ce qui confirme la démesure du projet initial]i", a mis en avant le président du Pays qui a donc indiqué que "le gouvernement a demandé à une banque institutionnelle de l'accompagner". "Sans bruit mais avec méthode ce projet suit son cours il n'est pas abandonné", a-t-il conclu.