PAPEETE, le 4 septembre 2017- L’Ecole de commerce de Tahiti a fait sa rentrée ce lundi 4 septembre, et accueille sa toute nouvelle promotion 2017-2020 constituée cette année de 20 étudiants. Cette semaine sera consacrée à leur intégration dans l’école, à l’aide de leurs aînés de 2ème année (promotion 2016-2019), en relevant un défi qui leur est lancé.
Cette année, il s’agira pour les étudiants d’imaginer et réaliser un spot de pub pour le compte de la Direction de la santé sur le thème de la prévention des IST (Infections sexuellement transmissibles).
Ce projet a été initié par des étudiants de 3ème année (promotion 2015-2018) qui effectuent en ce moment leur stage dans cette administration.
Les étudiants devront également s’essayer au journalisme en enregistrant une actualité pour la radio et en écrivant un article de presse sur le sujet.
Après de précieuses informations que Stéphane Alarcon, infirmier au centre de consultations spécialisées en maladies infectieuses et tropicales (CCSMIT), leur délivrera, ils vont devoir s’organiser, effectuer des recherches sur le sujet, écrire, tourner et monter leurs productions.
Un challenge à relever d’ici vendredi 8 septembre, 16h, date et heure de leur présentation devant les représentant de la Direction de la Santé, du Ministère de la Santé, des institutionnels de la CCISM et de la presse.
Parallèlement à ce défi, les étudiants écriront des articles de presse pour Tahiti Infos sur le déroulement jour après jour du séminaire.
Cette année, il s’agira pour les étudiants d’imaginer et réaliser un spot de pub pour le compte de la Direction de la santé sur le thème de la prévention des IST (Infections sexuellement transmissibles).
Ce projet a été initié par des étudiants de 3ème année (promotion 2015-2018) qui effectuent en ce moment leur stage dans cette administration.
Les étudiants devront également s’essayer au journalisme en enregistrant une actualité pour la radio et en écrivant un article de presse sur le sujet.
Après de précieuses informations que Stéphane Alarcon, infirmier au centre de consultations spécialisées en maladies infectieuses et tropicales (CCSMIT), leur délivrera, ils vont devoir s’organiser, effectuer des recherches sur le sujet, écrire, tourner et monter leurs productions.
Un challenge à relever d’ici vendredi 8 septembre, 16h, date et heure de leur présentation devant les représentant de la Direction de la Santé, du Ministère de la Santé, des institutionnels de la CCISM et de la presse.
Parallèlement à ce défi, les étudiants écriront des articles de presse pour Tahiti Infos sur le déroulement jour après jour du séminaire.
Premier article rédigé par les étudiants:
Un nouveau défi pour la rentrée de l’ ECT
Comme chaque année, un séminaire d’intégration a lieu à la CCISM pour les nouveaux étudiants qui entrent à l’Ecole de Commerce de Tahiti. Cette nouvelle promotion, constituée de 20 étudiants, est accompagnée par leurs aînés de deuxième année afin de mener à bien le projet qui leur est imposé. Ce projet est à l’initiative de deux élèves de troisième année, effectuant un stage dans le Département programmes et prévention de la Direction de la santé. Cette année, la mission consiste à sensibiliser le plus grand nombre de personnes sur les risques liés aux infections sexuellement transmissibles, et surtout à pousser les jeunes, de 15 À 24 ans, à se faire dépister.
Pour cela les élèves tourneront un spot publicitaire et enregistreront une info radio, dans le but de banaliser le dépistage des IST. La finalité de cette mission sera de présenter le projet au Ministère et à la Direction de la Santé ce vendredi à 16 heures. Coachés pas trois intervenants, les étudiants vont relever le challenge en apprenant à s’organiser, travailler en équipe, créer une équipe de tournage et de montage et à être autonome. Suivez l’avancée de leurs travaux chaque jour dans Tahiti infos.
Relèveront-ils le défi ?
Rédacteur : l’équipe presse ECT
Comme chaque année, un séminaire d’intégration a lieu à la CCISM pour les nouveaux étudiants qui entrent à l’Ecole de Commerce de Tahiti. Cette nouvelle promotion, constituée de 20 étudiants, est accompagnée par leurs aînés de deuxième année afin de mener à bien le projet qui leur est imposé. Ce projet est à l’initiative de deux élèves de troisième année, effectuant un stage dans le Département programmes et prévention de la Direction de la santé. Cette année, la mission consiste à sensibiliser le plus grand nombre de personnes sur les risques liés aux infections sexuellement transmissibles, et surtout à pousser les jeunes, de 15 À 24 ans, à se faire dépister.
Pour cela les élèves tourneront un spot publicitaire et enregistreront une info radio, dans le but de banaliser le dépistage des IST. La finalité de cette mission sera de présenter le projet au Ministère et à la Direction de la Santé ce vendredi à 16 heures. Coachés pas trois intervenants, les étudiants vont relever le challenge en apprenant à s’organiser, travailler en équipe, créer une équipe de tournage et de montage et à être autonome. Suivez l’avancée de leurs travaux chaque jour dans Tahiti infos.
Relèveront-ils le défi ?
Rédacteur : l’équipe presse ECT
Deuxième article rédigé par les étudiants
Qu’est-ce qu’une IST ?
Face à une multiplication préoccupante des cas de maladies sexuellement transmissibles détectés en Polynésie Française, il devient primordial de sensibiliser la population à ce problème. C’est notamment la mission du Docteur Lam Nguyen du CHT du Taaone Centre de consultations spécialisées en Maladies Infectieuses Tropicales (CCSMI).
Selon lui, que ce soit en Polynésie, en Europe de l’ouest, en Amérique du nord, la chlamydia est un germe qui se retrouve souvent impliqué dans les infections sexuellement transmissibles (IST). Son évolution est d’ailleurs très impressionnante puisque selon des données de laboratoires relatives aux IST en Polynésie française, le nombre de personnes infectées par la chlamydia est passé de 136 en 2014 à 272 en 2015, soit une multiplication par 2 du nombre de cas.
Les IST telles que la chlamydia mais aussi le VIH, la syphilis ou l’hépatite B se transmettent d’une personne à l’autre lors de rapports sexuels non protégés. Le VIH (sida) et les hépatites B et C peuvent aussi se transmettre par le sang lors d’échanges de seringues (c’est pourquoi, les consommateurs de drogues sont d’autant plus vulnérables).
Les personnes les plus exposées aux risques des IST sont les jeunes car ils découvrent la vie sexuelle. C’est donc vers eux prioritairement que les programmes contre les IST se concentrent.
On ne pourra pas lutter contre les IST si les comportements sexuels ne changent pas. Cependant, le Docteur Nguyen reste optimiste quant à la diminution des IST et mise sur l’évolution scientifique. En attendant, s’il avait un message à faire passer aux jeunes, ce serait le suivant : « Sortez couverts ! ».
Face à une multiplication préoccupante des cas de maladies sexuellement transmissibles détectés en Polynésie Française, il devient primordial de sensibiliser la population à ce problème. C’est notamment la mission du Docteur Lam Nguyen du CHT du Taaone Centre de consultations spécialisées en Maladies Infectieuses Tropicales (CCSMI).
Selon lui, que ce soit en Polynésie, en Europe de l’ouest, en Amérique du nord, la chlamydia est un germe qui se retrouve souvent impliqué dans les infections sexuellement transmissibles (IST). Son évolution est d’ailleurs très impressionnante puisque selon des données de laboratoires relatives aux IST en Polynésie française, le nombre de personnes infectées par la chlamydia est passé de 136 en 2014 à 272 en 2015, soit une multiplication par 2 du nombre de cas.
Les IST telles que la chlamydia mais aussi le VIH, la syphilis ou l’hépatite B se transmettent d’une personne à l’autre lors de rapports sexuels non protégés. Le VIH (sida) et les hépatites B et C peuvent aussi se transmettre par le sang lors d’échanges de seringues (c’est pourquoi, les consommateurs de drogues sont d’autant plus vulnérables).
Les personnes les plus exposées aux risques des IST sont les jeunes car ils découvrent la vie sexuelle. C’est donc vers eux prioritairement que les programmes contre les IST se concentrent.
On ne pourra pas lutter contre les IST si les comportements sexuels ne changent pas. Cependant, le Docteur Nguyen reste optimiste quant à la diminution des IST et mise sur l’évolution scientifique. En attendant, s’il avait un message à faire passer aux jeunes, ce serait le suivant : « Sortez couverts ! ».
Troisième article rédigé par les étudiants
Comment fonctionne le dépistage ?
Dans le cadre de leur semaine d’intégration, les étudiants de première année de l’Ecole de Commerce de Tahiti continuent à relever leur défi ; la réalisation d’un spot publicitaire sur la prévention des IST (infections sexuellement transmissibles). Après avoir compris ce qu’est une IST avec le docteur Ngoc Lam Nguyen, les étudiants vous expliquent aujourd’hui comment dépister ces IST. Pour cela ils ont fait appel à un spécialiste des maladies infectieuses tropicales.
Stéphane Alarcon a accepté de répondre à cette interrogation. Infirmier à la Direction de la santé, et affecté depuis 2 ans au CCSMIT (centre de consultations spécialisées en maladies infectieuses et tropicales), il lutte contre les IST en Polynésie française. Sa mission première est d’être en contact avec la population marginale, aidé d’une équipe de bénévoles. En effet les SDF et les travailleurs du sexe, sont particulièrement exposés aux IST, avec un risque de contamination maximal.
Stéphane va à la rencontre de ces travailleurs du sexe, chaque vendredi soir, de 20 heures à 2 heures du matin, et les dépiste. Cette année Stéphane a déjà détecté 45 cas de syphilis.
L’infirmier insiste sur le fait que le dépistage est très simple. Le principe est le même que pour le dextro (appareil permettant de mesurer la glycémie capillaire chez un patient diabétique). On prend une petite goutte de sang et le résultat est donné en moins d’une minute, un résultat fiable à 100% du VIH et de la syphilis.
On peut réaliser ce test dans la plupart des centres de la santé publique, au CHPF de Taaone, et au Fare Tama Hau de Papeete par exemple. Mais aussi dans les iles, Raiatea, Moorea, Rurutu, et très prochainement à Bora Bora et Rangiroa
À SAVOIR
Les tests sont indolores, rapides, anonymes et gratuits et lorsqu’il y a un résultat positif, en l’occurrence la syphilis, une injection d’antibiotiques ainsi qu’une consultation médicale sont proposées afin d’enrayer la maladie.
Pour plus d’informations vous pouvez vous rendre sur le site de la Direction de la santé www.service-public.pf/dsp
Dans le cadre de leur semaine d’intégration, les étudiants de première année de l’Ecole de Commerce de Tahiti continuent à relever leur défi ; la réalisation d’un spot publicitaire sur la prévention des IST (infections sexuellement transmissibles). Après avoir compris ce qu’est une IST avec le docteur Ngoc Lam Nguyen, les étudiants vous expliquent aujourd’hui comment dépister ces IST. Pour cela ils ont fait appel à un spécialiste des maladies infectieuses tropicales.
Stéphane Alarcon a accepté de répondre à cette interrogation. Infirmier à la Direction de la santé, et affecté depuis 2 ans au CCSMIT (centre de consultations spécialisées en maladies infectieuses et tropicales), il lutte contre les IST en Polynésie française. Sa mission première est d’être en contact avec la population marginale, aidé d’une équipe de bénévoles. En effet les SDF et les travailleurs du sexe, sont particulièrement exposés aux IST, avec un risque de contamination maximal.
Stéphane va à la rencontre de ces travailleurs du sexe, chaque vendredi soir, de 20 heures à 2 heures du matin, et les dépiste. Cette année Stéphane a déjà détecté 45 cas de syphilis.
L’infirmier insiste sur le fait que le dépistage est très simple. Le principe est le même que pour le dextro (appareil permettant de mesurer la glycémie capillaire chez un patient diabétique). On prend une petite goutte de sang et le résultat est donné en moins d’une minute, un résultat fiable à 100% du VIH et de la syphilis.
On peut réaliser ce test dans la plupart des centres de la santé publique, au CHPF de Taaone, et au Fare Tama Hau de Papeete par exemple. Mais aussi dans les iles, Raiatea, Moorea, Rurutu, et très prochainement à Bora Bora et Rangiroa
À SAVOIR
Les tests sont indolores, rapides, anonymes et gratuits et lorsqu’il y a un résultat positif, en l’occurrence la syphilis, une injection d’antibiotiques ainsi qu’une consultation médicale sont proposées afin d’enrayer la maladie.
Pour plus d’informations vous pouvez vous rendre sur le site de la Direction de la santé www.service-public.pf/dsp