MAJURO, 18 septembre 2014 (AFP) - Le président des îles Marshall, menacées d'être englouties par l'océan Pacifique, a été contraint il y a un an de renforcer une digue protégeant sa maison mais il dit aujourd'hui que cela ne suffira pas à la protéger de "l'urgence climatique".
Dans une vidéo communiquée à la presse, qui doit être diffusée vendredi en prévision du sommet sur le climat organisé par l'ONU le 23 septembre à New York, Christopher Loeak explique qu'"ici, au milieu de l'océan Pacifique, le changement climatique est arrivé" déjà.
Devant sa maison du bord de mer dans la capitale Majuro, le président dit que la digue renforcée "suffit à peine à protéger (sa) famille des vagues qui gagnent du terrain".
"Pour les îles Marshall et nos amis du Pacifique, il y a déjà une vraie urgence climatique", poursuit-il.
M. Loeak sera parmi les plus de 120 chefs d'Etat attendus à New York pour cette réunion dont il espère qu'elle contribuera à forger "la plus grande alliance" sur le sujet jamais vue.
L'objectif des discussions est de s'entendre sur la façon de limiter à deux degrés Celsius le réchauffement de la planète par rapport à l'ère pré-industrielle. Mais des scientifiques prédisent que d'ici la fin du siècle, en l'état actuel des émissions de gaz à effet de serre, les températures pourraient grimper de quatre à cinq degrés.
Dans la vidéo, on voit des zones résidentielles de Majuro inondées par des grandes marées en mars dernier.
L'année passée, "mon pays a subi des sécheresses sans précédent dans le nord et des marées jamais vues dans le sud", dit M. Loeak. "Les plages de l'île de Buoj où je pêchais enfant sont déjà sous les eaux, et l'eau douce dont nous avons besoin pour faire pousser notre nourriture devient chaque jour plus salée", a-t-il ajouté.
Le sommet de New York est censé donner un nouvel élan aux négociations climatiques, en prévision d'une conférence décisive l'an prochain à Paris.
gj-cf/mp/ev/gab/ros
Dans une vidéo communiquée à la presse, qui doit être diffusée vendredi en prévision du sommet sur le climat organisé par l'ONU le 23 septembre à New York, Christopher Loeak explique qu'"ici, au milieu de l'océan Pacifique, le changement climatique est arrivé" déjà.
Devant sa maison du bord de mer dans la capitale Majuro, le président dit que la digue renforcée "suffit à peine à protéger (sa) famille des vagues qui gagnent du terrain".
"Pour les îles Marshall et nos amis du Pacifique, il y a déjà une vraie urgence climatique", poursuit-il.
M. Loeak sera parmi les plus de 120 chefs d'Etat attendus à New York pour cette réunion dont il espère qu'elle contribuera à forger "la plus grande alliance" sur le sujet jamais vue.
L'objectif des discussions est de s'entendre sur la façon de limiter à deux degrés Celsius le réchauffement de la planète par rapport à l'ère pré-industrielle. Mais des scientifiques prédisent que d'ici la fin du siècle, en l'état actuel des émissions de gaz à effet de serre, les températures pourraient grimper de quatre à cinq degrés.
Dans la vidéo, on voit des zones résidentielles de Majuro inondées par des grandes marées en mars dernier.
L'année passée, "mon pays a subi des sécheresses sans précédent dans le nord et des marées jamais vues dans le sud", dit M. Loeak. "Les plages de l'île de Buoj où je pêchais enfant sont déjà sous les eaux, et l'eau douce dont nous avons besoin pour faire pousser notre nourriture devient chaque jour plus salée", a-t-il ajouté.
Le sommet de New York est censé donner un nouvel élan aux négociations climatiques, en prévision d'une conférence décisive l'an prochain à Paris.
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