FAPEEP souhaite, entre autres, que les taties reçoivent une véritable formation. (Photo d'illustration).
PAPEETE, le 4 juillet 2016 - Le débat autour de l'accueil des élèves de Papeete en période scolaire continue entre les élus de la ville et la fédération des associations de parents d'élèves. A un mois de la rentrée scolaire, le flou reste total.
Qui sera chargé d'assurer, à la rentrée prochaine, l'accueil périscolaire des élèves de maternelle et primaire de Papeete? Cette question n'a pas encore de réponse. Le 16 juin dernier, la fédération des associations de parents de l'élèves des écoles publiques de Papeete (FAPEEP), a adressé un courrier au maire de Papeete dans lequel elle expliquait ne plus vouloir assumer la surveillance des enfants en période périscolaire. Elle a appelé la mairie à prendre "ses responsabilités" en la matière.
La maire adjointe à l'éducation, Danielle Teaha, s'est exprimée quelques jours plus tard à ce sujet à l'antenne d'une radio locale. L'élue a expliqué que la prise en charge de cet accueil par la mairie entraînerait un coût supplémentaire pour les enfants. Argument de suite réfuté par la fédération qui souhaite, comme l'explique son président Tepanui Snow : " Formaliser un fonctionnement qui, depuis des années, n'a pas été formalisé par le biais d'une convention de délégation de service public."
Jusqu'à présent, l'accueil des enfants, hors des heures de classe, était assuré par les associations de parents d'élèves de manière bénévole. Mais cette année, ces derniers ne souhaitent plus prendre cette responsabilité et ainsi "engager leur responsabilité pénale".
Qui sera chargé d'assurer, à la rentrée prochaine, l'accueil périscolaire des élèves de maternelle et primaire de Papeete? Cette question n'a pas encore de réponse. Le 16 juin dernier, la fédération des associations de parents de l'élèves des écoles publiques de Papeete (FAPEEP), a adressé un courrier au maire de Papeete dans lequel elle expliquait ne plus vouloir assumer la surveillance des enfants en période périscolaire. Elle a appelé la mairie à prendre "ses responsabilités" en la matière.
La maire adjointe à l'éducation, Danielle Teaha, s'est exprimée quelques jours plus tard à ce sujet à l'antenne d'une radio locale. L'élue a expliqué que la prise en charge de cet accueil par la mairie entraînerait un coût supplémentaire pour les enfants. Argument de suite réfuté par la fédération qui souhaite, comme l'explique son président Tepanui Snow : " Formaliser un fonctionnement qui, depuis des années, n'a pas été formalisé par le biais d'une convention de délégation de service public."
Jusqu'à présent, l'accueil des enfants, hors des heures de classe, était assuré par les associations de parents d'élèves de manière bénévole. Mais cette année, ces derniers ne souhaitent plus prendre cette responsabilité et ainsi "engager leur responsabilité pénale".
"LA MAIRIE ESSAIE LÀ DE DÉSOLIDARISER LE MOUVEMENT"
A moins d'un mois de la rentrée scolaire, aucune solution n'a été trouvée. Du côté de la mairie, les services travaillent toujours sur le sujet : "Nous sommes à l'heure actuelle en train d'étudier l'arrêté numéro 796 du 24 juillet 1986 afin de voir ce qui est réglementaire ou non."
La commune a demandé à certains présidents de les rencontrer, de manière individuelle. Tepanui Snow, président de la FAPEEP, ne comprend pas cette réaction : "Je crois que la mairie essaie là de désolidariser le mouvement. Nous avons écrit un courrier tous ensemble mais elle demande à rencontrer certains présidents, individuellement… J'espère que nous aurons l'occasion de rencontrer le maire assez rapidement…" Aussi, le président, membre du CESC va faire un vœu lors d'une commission au CESC ce jeudi. Son but : proposer la création du cadre d'emploi des agents territoriaux spécialisés école maternelle.
Les associations de parents d'élèves des écoles publiques de Papeete espèrent dénouer le problème le plus vite possible.
La commune a demandé à certains présidents de les rencontrer, de manière individuelle. Tepanui Snow, président de la FAPEEP, ne comprend pas cette réaction : "Je crois que la mairie essaie là de désolidariser le mouvement. Nous avons écrit un courrier tous ensemble mais elle demande à rencontrer certains présidents, individuellement… J'espère que nous aurons l'occasion de rencontrer le maire assez rapidement…" Aussi, le président, membre du CESC va faire un vœu lors d'une commission au CESC ce jeudi. Son but : proposer la création du cadre d'emploi des agents territoriaux spécialisés école maternelle.
Les associations de parents d'élèves des écoles publiques de Papeete espèrent dénouer le problème le plus vite possible.