CANBERRA, jeudi 28 juillet 2011 (Flash d'Océanie) – Richard Marles, Secrétaire d’État australien chargé des affaires du Pacifique, a annoncé mercredi un déplacement sur le territoire français de Wallis-et-Futuna, afin d’y assister aux cérémonies commémorant le cinquantième anniversaire de l’accession de cette collectivité au statut de territoire français d’Outre-mer.
Le ministre souligne qu’il s’agit de la première fois qu’un membre du gouvernement australien se rend en visite officielle à Wallis-et-Futuna.
Les célébrations, qui ont déjà débuté sur les deux îles de Wallis et de Futuna, devraient culminer vendredi 29 juillet 2011, date anniversaire de la signature de cet accord avec la France, en 1961 par le roi de Wallis de l’époque, Tomasi Kulimoetoke (décédé en mai 2007 à l’âge de 87 ans, après 48 ans de règne ininterrompu).
Mercredi, la ministre française chargée de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard, est arrivée sur ce territoire, toujours dans le cadre des célébrations du cinquantenaire.
Elle a depuis entamé une série de rencontres protocolaires avec un grand nombre de personnalités locales, à commencer par le roi de Wallis, Kapiliele Faupala, couronné le 25 juillet 2008 sur fonds de tensions et de rivalités persistantes entre clans rivaux.
Tournée océanienne à Vanuatu, Kiribati et Tuvalu
La visite de M. Marles s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle tournée océanienne qui sera aussi consacrée, à partir du milieu de cette semaine, à Vanuatu (où il rencontrera le Premier ministre Sato Kilman et son chef de la diplomatie, Alfred Carlot), Kiribati et Tuvalu, avant Wallis-et-Futuna.
Au menu des discussions avec les dirigeants de ces trois États insulaires océaniens : d’éventuelles mesures d’adaptation aux changements climatiques, ainsi que, plus généralement, les programmes australiens d’aide au développement.
« Nous sommes engagés à travailler avec la région (Pacifique) en vue de nous attaquer aux défis créés par les changements climatiques. Nous discuterons de questions environnementales et économiques, avec un accent particulier sur les moyens d’atténuer les menaces posées par le réchauffement planétaire », a précisé le Secrétaire d’État dans un communiqué.
M. Marles se trouvait tout récemment au siège des Nations-Unies, à New York, la semaine dernière, pour y participer aux débats du Conseil de Sécurité de l’ONU concernant son éventuelle implication sur l’éventuelle reconnaissance d’un lien entre changements climatiques et sécurité.
Finalement, le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas réuni suffisamment de voix en faveur de la reconnaissance d’un tel lien.
Canberra-La Havane : la « Pacific connection » ?
Dans la foulée de cette réunion onusienne, M. Marles a aussi effectué une escale remarquée à La Havane, où il a rencontré le gouvernement cubain afin d’envisager des pistes de coopération conjointes au bénéfice de la région Pacifique.
Cuba, au cours des cinq dernières années, a significativement rehaussé son profil en Océanie, om il a engagé une politique de coopération avec notamment Vanuatu, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les îles Salomon, dans le domaine de la formation de médecins océaniens et l’échange de personnels de santé.
L’objectif affiché par M. Marles, en toile de fonds de sa visite à Cuba, était de mettre sur les rails une approche harmonisée de la délivrance d’aide sanitaire et médicale de la part des deux pays au bénéfice du Pacifique.
Début juin 2011, M. Marles effectuait un autre déplacement, cette fois-ci au Japon, où il a rencontré son homologue nippon, Makiko Kikuta, Vice-ministre Secrétaire d’État pour les affaires étrangères, ainsi que Sadako Ogata, le Président de l’agence japonaise pour la Coopération internationale (JICA, Japan International Cooperation Agency).
Au menu des entretiens : les « intérêts partagés » des deux pays dans le Pacifique, y compris en matière de développement et de stabilité régionale.
Plus en détail, dans ces discussions, la question du retour de Fidji à la démocratie, après le putsch de décembre 2006, a figuré en bonne place.
pad
Le ministre souligne qu’il s’agit de la première fois qu’un membre du gouvernement australien se rend en visite officielle à Wallis-et-Futuna.
Les célébrations, qui ont déjà débuté sur les deux îles de Wallis et de Futuna, devraient culminer vendredi 29 juillet 2011, date anniversaire de la signature de cet accord avec la France, en 1961 par le roi de Wallis de l’époque, Tomasi Kulimoetoke (décédé en mai 2007 à l’âge de 87 ans, après 48 ans de règne ininterrompu).
Mercredi, la ministre française chargée de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard, est arrivée sur ce territoire, toujours dans le cadre des célébrations du cinquantenaire.
Elle a depuis entamé une série de rencontres protocolaires avec un grand nombre de personnalités locales, à commencer par le roi de Wallis, Kapiliele Faupala, couronné le 25 juillet 2008 sur fonds de tensions et de rivalités persistantes entre clans rivaux.
Tournée océanienne à Vanuatu, Kiribati et Tuvalu
La visite de M. Marles s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle tournée océanienne qui sera aussi consacrée, à partir du milieu de cette semaine, à Vanuatu (où il rencontrera le Premier ministre Sato Kilman et son chef de la diplomatie, Alfred Carlot), Kiribati et Tuvalu, avant Wallis-et-Futuna.
Au menu des discussions avec les dirigeants de ces trois États insulaires océaniens : d’éventuelles mesures d’adaptation aux changements climatiques, ainsi que, plus généralement, les programmes australiens d’aide au développement.
« Nous sommes engagés à travailler avec la région (Pacifique) en vue de nous attaquer aux défis créés par les changements climatiques. Nous discuterons de questions environnementales et économiques, avec un accent particulier sur les moyens d’atténuer les menaces posées par le réchauffement planétaire », a précisé le Secrétaire d’État dans un communiqué.
M. Marles se trouvait tout récemment au siège des Nations-Unies, à New York, la semaine dernière, pour y participer aux débats du Conseil de Sécurité de l’ONU concernant son éventuelle implication sur l’éventuelle reconnaissance d’un lien entre changements climatiques et sécurité.
Finalement, le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas réuni suffisamment de voix en faveur de la reconnaissance d’un tel lien.
Canberra-La Havane : la « Pacific connection » ?
Dans la foulée de cette réunion onusienne, M. Marles a aussi effectué une escale remarquée à La Havane, où il a rencontré le gouvernement cubain afin d’envisager des pistes de coopération conjointes au bénéfice de la région Pacifique.
Cuba, au cours des cinq dernières années, a significativement rehaussé son profil en Océanie, om il a engagé une politique de coopération avec notamment Vanuatu, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les îles Salomon, dans le domaine de la formation de médecins océaniens et l’échange de personnels de santé.
L’objectif affiché par M. Marles, en toile de fonds de sa visite à Cuba, était de mettre sur les rails une approche harmonisée de la délivrance d’aide sanitaire et médicale de la part des deux pays au bénéfice du Pacifique.
Début juin 2011, M. Marles effectuait un autre déplacement, cette fois-ci au Japon, où il a rencontré son homologue nippon, Makiko Kikuta, Vice-ministre Secrétaire d’État pour les affaires étrangères, ainsi que Sadako Ogata, le Président de l’agence japonaise pour la Coopération internationale (JICA, Japan International Cooperation Agency).
Au menu des entretiens : les « intérêts partagés » des deux pays dans le Pacifique, y compris en matière de développement et de stabilité régionale.
Plus en détail, dans ces discussions, la question du retour de Fidji à la démocratie, après le putsch de décembre 2006, a figuré en bonne place.
pad