PAPEETE, le 20 janvier 2015- « On ne sait jamais de quoi hier sera fait ». C’est sur cette maxime que le nouveau Dixit, revue économique, sociale et culturelle, qui fête ses trente ans d’existence, introduit son éditorial. Chaque année, au mois de janvier, le Dixit est très attendu. L’ouvrage offre un panorama détaillé de l’économie du Pays, secteur par secteur, ainsi qu’une multitude d’informations pratiques. Mais cette année est un peu particulière, le magazine propose une rétrospective passionnante sur 30 ans de Polynésie.
Dominique Morvan directrice de publication du Dixit
Parlez nous de ce nouveau dixit…
Il s’agit d’un numéro spécial, les trente ans du Dixit. Le 1er numéro est sorti en 1984, à l’époque c’était fait par la jeune chambre économique, ils ont fait 3 numéros et ensuite Creaprint a pris le relai. On a conservé la base qui était le tableau des 200 premières entreprises avec le chiffre d’affaires et les effectifs, et puis toute la partie pratique concernant les aides à la création d’entreprise, la fiscalité…Enfin il y a toute la partie magazine.
Cette année nous avons consacré la partie magazine à une rétrospective des 30 ans qui viennent de s’écouler, la Polynésie de 1984-2014. C’est un document qui est très intéressant aussi bien pour les gens qui viennent d’arriver et qui trouveront les clefs pour mieux comprendre le Pays, que pour les gens qui sont là depuis toujours. A travers cette rétrospective, c’est toute l’histoire politique et économique actuelle qui se dessine. On s’est aperçu que c’était des décennies très marquées :
1984 c’est la première année de l’autonomie, Gaston Flosse est le premier Président du Pays, 1994 c’est pratiquement la fin des essais nucléaires, 2004, c’est le Taui, donc on a trois décennies particulièrement marquées. Avec la dernière décennie qui est une crise économique profonde et aujourd’hui, on est à l’aube d’une nouvelle page. Et elle va être écrite par les entrepreneurs.
Qu’est-ce qui ressort de cette rétrospective ?
En observant les 30 ans qui viennent de s’écouler, on constate que le politique ne devrait pas interférer avec l’économie …il faut qu’il y puisse avoir un accompagnement technique, c’est le rôle des services administratifs, des ministères, mais il ne doit pas y avoir d’interférence. Il y a par exemple deux articles sur les 30 ans de perles et 30 ans de pêche, on voit à quel point le politique a mis des bâtons dans les roues, et quand le politique se retire, ce qui est le cas en ce moment dans ces deux secteurs, ça redémarre. Il faut laisser les entrepreneurs faire leur travail et il faut les accompagner. Ces trente ans ont été une illustration de tout ce qu’il ne faut pas faire.
Des surprises ?
On s’aperçoit qu’il y a une forme de solidarité, il y a une communication entre les patrons les syndicats, les employés. Qu’il y a une recherche qui est faite pour faire face à tous nos problèmes, par exemple sur la solidarité, le problème de la couverture CPS. Oui, il y a le terrain pour écrire une nouvelle page.
Les 200 entreprises polynésiennes ?
C’est assez stable il y a de gros employeurs comme Air Tahiti Nui, Air Tahiti, EDT qui sont stables.
De nouvelles entreprises ont-elle réussi à percer ?
Il y a des entreprises autour du multi media, comme Ivea par exemple qui a fait une grosse percée. C’est la représentation de ce monde numérique. J’étais vraiment étonnée de constater la place qu’occupent Tahiti Nui Travel et Beachcomber, qui prouvent que l’on a encore un tourisme très fort et porteur. Les grandes surfaces, toujours très présentes, qui sont celles qui ont le plus investi. On est encore dans une économie de comptoir.
A qui s’adresse le dixit ?
A tout le monde. Les jeunes car ils vont chercher du travail, il y a les entreprises les plus performantes donc celles qui embauchent, il y a les aides pour entreprendre. Il s’adresse aussi aux décideurs, des gens qui veulent avoirs des informations sur leur concurrence ; ça s’adresse à des personnes qui souhaiterait mieux comprendre la Polynésie…
Le dixit peut intéresser tout le monde.
Le dixit est en vente dans toutes les librairies et points presse au tarif de 1700 Frs
250 pages
Sommaire
Feuilletez le Dixit sur www.creaprint.pf
Parlez nous de ce nouveau dixit…
Il s’agit d’un numéro spécial, les trente ans du Dixit. Le 1er numéro est sorti en 1984, à l’époque c’était fait par la jeune chambre économique, ils ont fait 3 numéros et ensuite Creaprint a pris le relai. On a conservé la base qui était le tableau des 200 premières entreprises avec le chiffre d’affaires et les effectifs, et puis toute la partie pratique concernant les aides à la création d’entreprise, la fiscalité…Enfin il y a toute la partie magazine.
Cette année nous avons consacré la partie magazine à une rétrospective des 30 ans qui viennent de s’écouler, la Polynésie de 1984-2014. C’est un document qui est très intéressant aussi bien pour les gens qui viennent d’arriver et qui trouveront les clefs pour mieux comprendre le Pays, que pour les gens qui sont là depuis toujours. A travers cette rétrospective, c’est toute l’histoire politique et économique actuelle qui se dessine. On s’est aperçu que c’était des décennies très marquées :
1984 c’est la première année de l’autonomie, Gaston Flosse est le premier Président du Pays, 1994 c’est pratiquement la fin des essais nucléaires, 2004, c’est le Taui, donc on a trois décennies particulièrement marquées. Avec la dernière décennie qui est une crise économique profonde et aujourd’hui, on est à l’aube d’une nouvelle page. Et elle va être écrite par les entrepreneurs.
Qu’est-ce qui ressort de cette rétrospective ?
En observant les 30 ans qui viennent de s’écouler, on constate que le politique ne devrait pas interférer avec l’économie …il faut qu’il y puisse avoir un accompagnement technique, c’est le rôle des services administratifs, des ministères, mais il ne doit pas y avoir d’interférence. Il y a par exemple deux articles sur les 30 ans de perles et 30 ans de pêche, on voit à quel point le politique a mis des bâtons dans les roues, et quand le politique se retire, ce qui est le cas en ce moment dans ces deux secteurs, ça redémarre. Il faut laisser les entrepreneurs faire leur travail et il faut les accompagner. Ces trente ans ont été une illustration de tout ce qu’il ne faut pas faire.
Des surprises ?
On s’aperçoit qu’il y a une forme de solidarité, il y a une communication entre les patrons les syndicats, les employés. Qu’il y a une recherche qui est faite pour faire face à tous nos problèmes, par exemple sur la solidarité, le problème de la couverture CPS. Oui, il y a le terrain pour écrire une nouvelle page.
Les 200 entreprises polynésiennes ?
C’est assez stable il y a de gros employeurs comme Air Tahiti Nui, Air Tahiti, EDT qui sont stables.
De nouvelles entreprises ont-elle réussi à percer ?
Il y a des entreprises autour du multi media, comme Ivea par exemple qui a fait une grosse percée. C’est la représentation de ce monde numérique. J’étais vraiment étonnée de constater la place qu’occupent Tahiti Nui Travel et Beachcomber, qui prouvent que l’on a encore un tourisme très fort et porteur. Les grandes surfaces, toujours très présentes, qui sont celles qui ont le plus investi. On est encore dans une économie de comptoir.
A qui s’adresse le dixit ?
A tout le monde. Les jeunes car ils vont chercher du travail, il y a les entreprises les plus performantes donc celles qui embauchent, il y a les aides pour entreprendre. Il s’adresse aussi aux décideurs, des gens qui veulent avoirs des informations sur leur concurrence ; ça s’adresse à des personnes qui souhaiterait mieux comprendre la Polynésie…
Le dixit peut intéresser tout le monde.
Le dixit est en vente dans toutes les librairies et points presse au tarif de 1700 Frs
250 pages
Sommaire
- 1984-2004 : 3 décennies polynésiennes
- Le fenua vu par les Chinois
- La compétitivité des entreprises face au droit du travail
- Le harcèlement moral, une forme de violence au travail
- La Polynésie face au défi de la gestion de l’eau
- Le classement des 200 premières entreprises
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