PAPEETE, 30 juin 2014 – Au 1er janvier 2014, 270 500 personnes résidaient en Polynésie française selon l’estimation publiée ce lundi par l'ISPF.
En 2013, la population polynésienne a augmenté de 1 300 personnes. Mais, en dépit d’une structure des âges propice et d’une natalité qui demeure élevée, l’accroissement de la population est ralenti par un déficit migratoire "historiquement élevé", constate l'institut de la statistique en Polynésie française (ISPF).
Le phénomène démographique a clairement été mis en évidence sur la période 2007-2012, lorsque la différence entre le nombre de personnes ayant quitté la collectivité (18 300) et le nombre de celles y étant arrivées (10 600) a présente un déficit de 7 700 individus, soit de 1 550 nets par an, contre 250 sur la période 2002-2007.
La population légale de la collectivité française du Pacifique avait été mesurée à 268 207 personnes lors du recensement général d’août 2012 créant une surprise statistique qui se trouve dorénavant intégrée dans les hypothèses sur lesquelles l’ISPF se fonde pour ses estimations démographiques.
Sur la base des registres d’état civil, on observe au cours de l'année 2013 4 200 naissances et 1 434 décès. L’accroissement naturel de la population est de 2 766 personnes mais a été minoré pour tenir compte du déficit migratoire constaté sur la période 2007-2012.
En Polynésie, l’espérance de vie à la naissance est de 72,9 ans pour les hommes et 77,4 ans pour les femmes. La durée de vie moyenne a augmenté de 4 mois par an jusqu’en 2011 et régresse depuis 2012 du fait d’une mortalité plus importante. L'espérance de vie en Polynésie française reste inférieure à l’espérance de vie des hommes (78,7 ans) et des femmes (85 ans) observée en constante progression par l’INSEE en France métropolitaine.
Le taux de mortalité infantile est de 10 pour 1000 en 2013 avec 43 décès avant l’âge de 1 an, alors qu’il est de près de trois fois inférieur à 3,6/1000 dans l’Hexagone.
Pour la première fois en 2013, l'indicateur conjoncturel de fécondité est passé à 1,98, sous le seuil des deux enfants par femme en âge de procréer. La fécondité se rapproche en Polynésie du niveau observé en métropole. Le nombre de naissances, qui était relativement stable entre 2003 et 2010 autour de 4 500 par an, est en légère baisse depuis 2011. L’ISPF explique cette diminution des naissances par l'émigration de jeunes adultes ainsi que par la baisse progressive de la fécondité.
L’âge moyen des mères à l’accouchement est de 27,5 ans en 2013 contre 27 ans en 2000 et 26 ans en 1990.
En 2013, la population polynésienne a augmenté de 1 300 personnes. Mais, en dépit d’une structure des âges propice et d’une natalité qui demeure élevée, l’accroissement de la population est ralenti par un déficit migratoire "historiquement élevé", constate l'institut de la statistique en Polynésie française (ISPF).
Le phénomène démographique a clairement été mis en évidence sur la période 2007-2012, lorsque la différence entre le nombre de personnes ayant quitté la collectivité (18 300) et le nombre de celles y étant arrivées (10 600) a présente un déficit de 7 700 individus, soit de 1 550 nets par an, contre 250 sur la période 2002-2007.
La population légale de la collectivité française du Pacifique avait été mesurée à 268 207 personnes lors du recensement général d’août 2012 créant une surprise statistique qui se trouve dorénavant intégrée dans les hypothèses sur lesquelles l’ISPF se fonde pour ses estimations démographiques.
Sur la base des registres d’état civil, on observe au cours de l'année 2013 4 200 naissances et 1 434 décès. L’accroissement naturel de la population est de 2 766 personnes mais a été minoré pour tenir compte du déficit migratoire constaté sur la période 2007-2012.
En Polynésie, l’espérance de vie à la naissance est de 72,9 ans pour les hommes et 77,4 ans pour les femmes. La durée de vie moyenne a augmenté de 4 mois par an jusqu’en 2011 et régresse depuis 2012 du fait d’une mortalité plus importante. L'espérance de vie en Polynésie française reste inférieure à l’espérance de vie des hommes (78,7 ans) et des femmes (85 ans) observée en constante progression par l’INSEE en France métropolitaine.
Le taux de mortalité infantile est de 10 pour 1000 en 2013 avec 43 décès avant l’âge de 1 an, alors qu’il est de près de trois fois inférieur à 3,6/1000 dans l’Hexagone.
Pour la première fois en 2013, l'indicateur conjoncturel de fécondité est passé à 1,98, sous le seuil des deux enfants par femme en âge de procréer. La fécondité se rapproche en Polynésie du niveau observé en métropole. Le nombre de naissances, qui était relativement stable entre 2003 et 2010 autour de 4 500 par an, est en légère baisse depuis 2011. L’ISPF explique cette diminution des naissances par l'émigration de jeunes adultes ainsi que par la baisse progressive de la fécondité.
L’âge moyen des mères à l’accouchement est de 27,5 ans en 2013 contre 27 ans en 2000 et 26 ans en 1990.
