Nouméa, France | AFP | mercredi 24/06/2015 -Sonia Lagarde (UDI), députée-maire de Nouméa, n'a plus de majorité au conseil municipal de la capitale calédonienne, après une scission au sein de son groupe mardi soir, ont indiqué les élus.
En mars dernier, la liste de Mme Lagarde "Avec nous, ça va changer" avait eu 40 élus sur 53 à Nouméa.
Mardi, 21 conseillers de sa liste ont créé un groupe autonome baptisé Calédonie ensemble, nom du parti local auquel appartient Sonia Lagarde et dont elle est secrétaire générale adjointe.
Troisième adjoint en charge du budget, Philippe Dunoyer est le chef de file de ces dissidents, dont six adjoints sur quinze.
"C'est un groupe qui est là pour construire et proposer une optimisation du fonctionnement municipal. On va faire des propositions", a déclaré M. Dunoyer, assurant ne pas être dans l'opposition.
Prémices de cette crise, le premier adjoint avait démissionné de ses fonctions en avril pour, officiellement, se consacrer à de nouvelles responsabilités au sein du gouvernement calédonien.
Bien que le parti Calédonie ensemble tente en public de minimiser les tensions, en coulisses, les dissidents reprochent à Mme Lagarde "sa gestion solitaire, son incapacité à déléguer et son manque de contact avec la population".
"Désormais, elle sera obligée de nous consulter avant de décider", a confié un élu municipal.
De son côté, Sonia Lagarde, 66 ans, a qualifié l’initiative "d'épiphénomène ».
"J'ai été saisie de la constitution d'un nouveau groupe municipal et j'en prends acte. Je ne sais pas quelle stratégie se cache derrière ça mais je ne suis pas femme à baisser les bras", a-t-elle déclaré.
Dans son entourage, on voit dans cette rébellion la main du député Philippe Gomes (UDI), leader de Calédonie ensemble, qui entretient depuis plusieurs mois des relations glaciales avec sa collègue au Palais Bourbon.
L'un de ses principaux griefs est que Sonia Lagarde avait promis durant la campagne municipale de démissionner de son mandat parlementaire pour se consacrer à Nouméa. Or, l'édile siège toujours à l'Assemblée nationale, estimant que son mandat est utile à la gestion de la ville.
Dans un communiqué, le groupe UCF (Union pour la Calédonie dans la France, proche du parti Les Républicains) a déploré "l'éclatement de l'équipe municipale (...), privant le conseil municipal d'une majorité stable, alors que des choix de développement et de construction importants sont nécessaires pour Nouméa".
Ces tiraillements interviennent alors que la droite non-indépendantiste est déjà profondément divisée, et qu’un référendum d'autodétermination doit avoir lieu au plus tard en 2018 en Nouvelle-Calédonie.
En mars dernier, la liste de Mme Lagarde "Avec nous, ça va changer" avait eu 40 élus sur 53 à Nouméa.
Mardi, 21 conseillers de sa liste ont créé un groupe autonome baptisé Calédonie ensemble, nom du parti local auquel appartient Sonia Lagarde et dont elle est secrétaire générale adjointe.
Troisième adjoint en charge du budget, Philippe Dunoyer est le chef de file de ces dissidents, dont six adjoints sur quinze.
"C'est un groupe qui est là pour construire et proposer une optimisation du fonctionnement municipal. On va faire des propositions", a déclaré M. Dunoyer, assurant ne pas être dans l'opposition.
Prémices de cette crise, le premier adjoint avait démissionné de ses fonctions en avril pour, officiellement, se consacrer à de nouvelles responsabilités au sein du gouvernement calédonien.
Bien que le parti Calédonie ensemble tente en public de minimiser les tensions, en coulisses, les dissidents reprochent à Mme Lagarde "sa gestion solitaire, son incapacité à déléguer et son manque de contact avec la population".
"Désormais, elle sera obligée de nous consulter avant de décider", a confié un élu municipal.
De son côté, Sonia Lagarde, 66 ans, a qualifié l’initiative "d'épiphénomène ».
"J'ai été saisie de la constitution d'un nouveau groupe municipal et j'en prends acte. Je ne sais pas quelle stratégie se cache derrière ça mais je ne suis pas femme à baisser les bras", a-t-elle déclaré.
Dans son entourage, on voit dans cette rébellion la main du député Philippe Gomes (UDI), leader de Calédonie ensemble, qui entretient depuis plusieurs mois des relations glaciales avec sa collègue au Palais Bourbon.
L'un de ses principaux griefs est que Sonia Lagarde avait promis durant la campagne municipale de démissionner de son mandat parlementaire pour se consacrer à Nouméa. Or, l'édile siège toujours à l'Assemblée nationale, estimant que son mandat est utile à la gestion de la ville.
Dans un communiqué, le groupe UCF (Union pour la Calédonie dans la France, proche du parti Les Républicains) a déploré "l'éclatement de l'équipe municipale (...), privant le conseil municipal d'une majorité stable, alors que des choix de développement et de construction importants sont nécessaires pour Nouméa".
Ces tiraillements interviennent alors que la droite non-indépendantiste est déjà profondément divisée, et qu’un référendum d'autodétermination doit avoir lieu au plus tard en 2018 en Nouvelle-Calédonie.