PAPEETE, le 3 juin 2016 - La grève à Air Tahiti est enfin terminée. Un protocole a été signé entre la direction et les syndicats ce vendredi après-midi à 16h30, mettant fin à trois semaines de conflit qui ont énormément perturbé les vols de la compagnie et la vie des usagers.
La direction de la compagnie a envoyé un courrier aux rédactions avec l'annonce, listant ses excuses : "Aux clients que nous n’avons pas pu servir par manque de personnels nous leur adressons à nouveau toutes nos excuses et nous les remercions pour leur compréhension et leurs nombreux messages de soutien. Nos excuses vont bien sûr aux habitants des îles les plus isolées qui n’ont plus été desservies depuis plus de 15 jours pour certaines d’entre elles. Nous présentons également nos excuses aux compagnies aériennes internationales et à leurs collaborateurs qui ont du suppléer le manque d’effectifs d’AIR TAHITI en réalisant des tâches qui n’étaient pas les leurs, souvent en horaires de nuit. Leurs efforts et celles des équipes de volontaires d’AIR TAHITI ont permis à tous les vols d’être réalisés avec un minimum de retard."
Les perturbations avaient en effet touché à la fois les habitants des îles, les professionnels du tourisme qui voyaient certains de leurs clients bloqués dans les aéroports, mais aussi les patients qui devaient se rendre à Papeete pour des traitements, ou les entreprises pour qui Air Tahiti effectue des missions en sous-traitance.
Le personnel de la compagnie devrait maintenant s'efforcer de rattraper tout le retard accumulé. Les conséquences à long terme, elles, ne sont pas encore connues. De nombreuses voix, jusqu'aux ministères, soulignent que ces grèves montrent que le Pays a tout intérêt à sortir de sa dépendance au monopole de Air Tahiti pour nos lignes intérieures, par exemple en créant de nouvelles liaisons maritimes entre les îles de la Société, ou même en favorisant l'ouverture d'une nouvelle compagnie aérienne concurrente...
Le syndicat Sapai n'abandonne pas et se met en grève de la faim
Un seul syndicat refuse le protocole d'accord, Sopai, celui des agents dans les îles. Ces salariés devraient perdre beaucoup d'heures travaillées dans le plan social prévu. Deux membres du syndicat, dont son président Michel Toomaru, se seraient donc mises en grève de la faim "à durée illimitée" et manifestent devant le siège d'Air tahiti, en protestation : "la direction générale préfère laisser crever de faim 160 familles aujourd'hui par ce plan social. Nous ferons cette action pour les sauver de la misère" explique le président.
La direction de la compagnie a envoyé un courrier aux rédactions avec l'annonce, listant ses excuses : "Aux clients que nous n’avons pas pu servir par manque de personnels nous leur adressons à nouveau toutes nos excuses et nous les remercions pour leur compréhension et leurs nombreux messages de soutien. Nos excuses vont bien sûr aux habitants des îles les plus isolées qui n’ont plus été desservies depuis plus de 15 jours pour certaines d’entre elles. Nous présentons également nos excuses aux compagnies aériennes internationales et à leurs collaborateurs qui ont du suppléer le manque d’effectifs d’AIR TAHITI en réalisant des tâches qui n’étaient pas les leurs, souvent en horaires de nuit. Leurs efforts et celles des équipes de volontaires d’AIR TAHITI ont permis à tous les vols d’être réalisés avec un minimum de retard."
Les perturbations avaient en effet touché à la fois les habitants des îles, les professionnels du tourisme qui voyaient certains de leurs clients bloqués dans les aéroports, mais aussi les patients qui devaient se rendre à Papeete pour des traitements, ou les entreprises pour qui Air Tahiti effectue des missions en sous-traitance.
Le personnel de la compagnie devrait maintenant s'efforcer de rattraper tout le retard accumulé. Les conséquences à long terme, elles, ne sont pas encore connues. De nombreuses voix, jusqu'aux ministères, soulignent que ces grèves montrent que le Pays a tout intérêt à sortir de sa dépendance au monopole de Air Tahiti pour nos lignes intérieures, par exemple en créant de nouvelles liaisons maritimes entre les îles de la Société, ou même en favorisant l'ouverture d'une nouvelle compagnie aérienne concurrente...
Le syndicat Sapai n'abandonne pas et se met en grève de la faim
Un seul syndicat refuse le protocole d'accord, Sopai, celui des agents dans les îles. Ces salariés devraient perdre beaucoup d'heures travaillées dans le plan social prévu. Deux membres du syndicat, dont son président Michel Toomaru, se seraient donc mises en grève de la faim "à durée illimitée" et manifestent devant le siège d'Air tahiti, en protestation : "la direction générale préfère laisser crever de faim 160 familles aujourd'hui par ce plan social. Nous ferons cette action pour les sauver de la misère" explique le président.
