WELLINGTON, vendredi 2 mars 2012 (Flash d’Océanie) – La cathédrale anglicane de Christchurch, gravement ébranlée par le séisme qui avait frappé la ville le 22 février 2011, sera finalement déconstruite, en dépit des comités de soutien qui avaient lutté contre cette décision.
La sentence est tombée par une annonce de Victoria Matthews, qui dirige l’évêché et qui a tenu à préciser que cette déconstruction sera effectuée « avec les plus grandes précautions et le respect dû aux trésors contenus dans ces murs ».
La responsable anglicane a aussi indiqué que dans le même esprit, toute intervention d’engins de type bulldozers ou boules est exclue.
Plusieurs organisations, associations et comités de défense ont immédiatement réagi en exprimant leur déception face à une décision « destructrice ».
« Dans ces conditions, il sera très difficile de conserver l’esprit de ce bâtiment très important, tel qu’il a existé », a estimé Bruce Chapman, directeur du Comité des emplacements historiques de Nouvelle-Zélande.
L’évêché, pour sa part, a rappelé que les détériorations dues au séisme du 22 février 2011 ne venaient que s’ajouter à de précédentes secousses, depuis la construction de cette cathédrale, dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle.
Les séismes ayant le plus touché cet édifice furent notamment ceux de 1881, 1888, 1901.
Plus récemment, quelques mois avant celui de février 2011, le séisme du 4 septembre 2010 (de magnitude 7 sur l’échelle ouverte de Richter)) avait sérieusement secoué le bâtiment.
Le tremblement de terre du 22 février 2011 avait causé la mort de plus de 1810 personnes, ainsi que d’énormes dégâts matériels.
pad
La sentence est tombée par une annonce de Victoria Matthews, qui dirige l’évêché et qui a tenu à préciser que cette déconstruction sera effectuée « avec les plus grandes précautions et le respect dû aux trésors contenus dans ces murs ».
La responsable anglicane a aussi indiqué que dans le même esprit, toute intervention d’engins de type bulldozers ou boules est exclue.
Plusieurs organisations, associations et comités de défense ont immédiatement réagi en exprimant leur déception face à une décision « destructrice ».
« Dans ces conditions, il sera très difficile de conserver l’esprit de ce bâtiment très important, tel qu’il a existé », a estimé Bruce Chapman, directeur du Comité des emplacements historiques de Nouvelle-Zélande.
L’évêché, pour sa part, a rappelé que les détériorations dues au séisme du 22 février 2011 ne venaient que s’ajouter à de précédentes secousses, depuis la construction de cette cathédrale, dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle.
Les séismes ayant le plus touché cet édifice furent notamment ceux de 1881, 1888, 1901.
Plus récemment, quelques mois avant celui de février 2011, le séisme du 4 septembre 2010 (de magnitude 7 sur l’échelle ouverte de Richter)) avait sérieusement secoué le bâtiment.
Le tremblement de terre du 22 février 2011 avait causé la mort de plus de 1810 personnes, ainsi que d’énormes dégâts matériels.
pad
