En octobre 2015, le groupe OPT installait à Papenoo une nouvelle parabole pour relier les îles. En Polynésie française seules les îles de l'archipel de la Société sont connectées à internet par un câble domestique.
PAPEETE, le 26 avril 2016. Créée en 1997, la Pacific islands telecommunications association (Pita) représente les intérêts des petites nations insulaires du Pacifique dans le domaine des télécommunications. Cette année, l'assemblée générale se déroule à Tahiti.
La 20ème édition de l’assemblée générale de la Pita s'est ouverte hier matin à l’Intercontinental Tahiti. Jusqu'au 29 avril, cet événement réunira un peu plus de 200 participants en provenance non seulement de la région du Pacifique mais aussi du monde entier. Outre ses objectifs d’optimiser, de mettre en valeur, de faciliter, de promouvoir les télécommunications et de servir ses membres et Pays associés, la Pita a permis de constituer au sein de la région une véritable force en matière de télécommunications, pour faire reconnaître et faire entendre la voix des pays insulaires dans les plus grandes instances des télécommunications.
Rendez-vous incontournable des télécoms du Pacifique, l’assemblée générale des membres (AGM) de la Pita a lieu tous les ans dans un des pays de la région, et cette année, avec le soutien du Pays et le partenariat de la Pita et de sponsors, l’OPT et Vini sont chargés de l'organiser. Lieu d’échange privilégié entre professionnels et experts, l’assemblée générale des membres propose jusqu'à vendredi inclus de nombreuses conférences, débats, démonstrations, afin de contribuer au développement de l’économie numérique océanienne.
A cette occasion, un salon d’exhibition des opérateurs ainsi que des fournisseurs de services et équipements proposeront des démonstrations de leurs produits et services, l’occasion de découvrir les dernières nouveautés dans le domaine des télécommunications (LiFi, 4G, contenus télévisuels, l’internet des objets, etc.).
D'APRES COMMUNIQUÉ
La 20ème édition de l’assemblée générale de la Pita s'est ouverte hier matin à l’Intercontinental Tahiti. Jusqu'au 29 avril, cet événement réunira un peu plus de 200 participants en provenance non seulement de la région du Pacifique mais aussi du monde entier. Outre ses objectifs d’optimiser, de mettre en valeur, de faciliter, de promouvoir les télécommunications et de servir ses membres et Pays associés, la Pita a permis de constituer au sein de la région une véritable force en matière de télécommunications, pour faire reconnaître et faire entendre la voix des pays insulaires dans les plus grandes instances des télécommunications.
Rendez-vous incontournable des télécoms du Pacifique, l’assemblée générale des membres (AGM) de la Pita a lieu tous les ans dans un des pays de la région, et cette année, avec le soutien du Pays et le partenariat de la Pita et de sponsors, l’OPT et Vini sont chargés de l'organiser. Lieu d’échange privilégié entre professionnels et experts, l’assemblée générale des membres propose jusqu'à vendredi inclus de nombreuses conférences, débats, démonstrations, afin de contribuer au développement de l’économie numérique océanienne.
A cette occasion, un salon d’exhibition des opérateurs ainsi que des fournisseurs de services et équipements proposeront des démonstrations de leurs produits et services, l’occasion de découvrir les dernières nouveautés dans le domaine des télécommunications (LiFi, 4G, contenus télévisuels, l’internet des objets, etc.).
D'APRES COMMUNIQUÉ
Une conférence cet après-midi au CESC
En partenariat avec le groupe OPT, le CESC organise une conférence sur "les évolutions des réseaux de télécommunications pour accompagner l’économie numérique". Cette conférence se déroule aujourd'hui de 15 heures à 18 heures. Différentes personnalités ou spécialistes aborderont les multiples aspects de ce vaste sujet où seront exposées les évolutions des technologies et des usages radio ; mais aussi des solutions à venir pour le développement des télécoms dans le Pacifique sud. Bien entendu, le réseau de câble sous-marin à travers le Pacifique sera abordé également avec la présentation des projets en cours actuellement et des opportunités que cela va créer. Un comparatif des tarifs en usage et de l’accès à l’internet dans les pays du Pacifique, et leurs évolutions sera présenté. Jean-François Martin, président directeur général du groupe OPT fera une présentation de son groupe et exposera les principaux projets.
Cyril Thiriot, Président de la Smart Lighting Alliance développera "le troisième réseau de communication" via l'éclairage intelligent. Ce système d'éclairage public initialement conçu pour augmenter l’efficacité énergétique, en faisant évoluer l’intensité lumineuse devient un réseau, intra-ville, d’échanges d’informations, géolocalisées, de services ou de conciergerie. Un moyen nouveau de rendre autonomes numériquement les territoires. Il sera enfin question de "la ville connectée" avec la transformation des services publics vers plus d'échanges ou de contenus numériques.
En partenariat avec le groupe OPT, le CESC organise une conférence sur "les évolutions des réseaux de télécommunications pour accompagner l’économie numérique". Cette conférence se déroule aujourd'hui de 15 heures à 18 heures. Différentes personnalités ou spécialistes aborderont les multiples aspects de ce vaste sujet où seront exposées les évolutions des technologies et des usages radio ; mais aussi des solutions à venir pour le développement des télécoms dans le Pacifique sud. Bien entendu, le réseau de câble sous-marin à travers le Pacifique sera abordé également avec la présentation des projets en cours actuellement et des opportunités que cela va créer. Un comparatif des tarifs en usage et de l’accès à l’internet dans les pays du Pacifique, et leurs évolutions sera présenté. Jean-François Martin, président directeur général du groupe OPT fera une présentation de son groupe et exposera les principaux projets.
Cyril Thiriot, Président de la Smart Lighting Alliance développera "le troisième réseau de communication" via l'éclairage intelligent. Ce système d'éclairage public initialement conçu pour augmenter l’efficacité énergétique, en faisant évoluer l’intensité lumineuse devient un réseau, intra-ville, d’échanges d’informations, géolocalisées, de services ou de conciergerie. Un moyen nouveau de rendre autonomes numériquement les territoires. Il sera enfin question de "la ville connectée" avec la transformation des services publics vers plus d'échanges ou de contenus numériques.
Parole à : Ivan Fong, président de la Pita
"La réponse aux catastrophes naturelles est un des thèmes prédominants cette année"
"Ces meetings sont utiles pour les membres eux-mêmes, car les îles du Pacifique et leurs opérateurs sont petits, et souvent en allant aux grandes conférences à travers le monde, les sujets de conversation ne correspondent pas toujours à nos préoccupations. Donc ici nous essayons de nous consacrer aux challenges et aux solutions qui nous correspondent. Quand nous développons une solution, nous essayons de la partager avec nos amis et voisins. Une grande partie des meetings permet de rencontrer les gouvernements et régulateurs d'autres pays, des fournisseurs, des partenaires commerciaux, de nouvelles offres, donc c'est également bon pour le business. Mais à la façon du Pacifique : c'est très informel et on peut parler franchement de ses problèmes.
Nous sommes sur des marchés concurrentiels, mais comme vous l'avez entendu du président Fritch, en temps de catastrophe naturelle, il faut mettre la concurrence de côté et penser à l'aide humanitaire, la réponse d'urgence… Nous aider les uns les autres. Avec tous les cyclones de la saison, c'est un des thèmes prépondérants abordé cette année. Sinon, on parle beaucoup de la forte croissance de la connectivité internationale des différents pays du Pacifique. De nombreux endroits changent, beaucoup d'habitants de la région comptent désormais sur le mobile, le haut-débit, les services en cloud. En fait, dans de nombreux pays du Pacifique, utiliser les services en cloud, comme les emails de Google ou yahoo, est considéré bien plus sûr et simple que de créer ses propres services. Mais nos challenges en termes d'infrastructure sont toujours importants, donc nous restons encore en arrière.
Du côté des infrastructures, le satellite est encore cher, mais de nouvelles technologies arrivent. Poser des câbles est également très bien, et de nombreux projets sont en cours, mais certains très petits Pays ne peuvent pas le justifier économiquement. Alors ils ont besoin de l'assistance financière de la Banque mondiale, des agences de développements et des gouvernements internationaux pour les aider. Mais ici de nombreux opérateurs le savent, le monde numérique est énorme, les services et la concurrence ne viennent pas que de la région, mais viennent de partout, de Google au gouvernement Chinois."
"La réponse aux catastrophes naturelles est un des thèmes prédominants cette année"
"Ces meetings sont utiles pour les membres eux-mêmes, car les îles du Pacifique et leurs opérateurs sont petits, et souvent en allant aux grandes conférences à travers le monde, les sujets de conversation ne correspondent pas toujours à nos préoccupations. Donc ici nous essayons de nous consacrer aux challenges et aux solutions qui nous correspondent. Quand nous développons une solution, nous essayons de la partager avec nos amis et voisins. Une grande partie des meetings permet de rencontrer les gouvernements et régulateurs d'autres pays, des fournisseurs, des partenaires commerciaux, de nouvelles offres, donc c'est également bon pour le business. Mais à la façon du Pacifique : c'est très informel et on peut parler franchement de ses problèmes.
Nous sommes sur des marchés concurrentiels, mais comme vous l'avez entendu du président Fritch, en temps de catastrophe naturelle, il faut mettre la concurrence de côté et penser à l'aide humanitaire, la réponse d'urgence… Nous aider les uns les autres. Avec tous les cyclones de la saison, c'est un des thèmes prépondérants abordé cette année. Sinon, on parle beaucoup de la forte croissance de la connectivité internationale des différents pays du Pacifique. De nombreux endroits changent, beaucoup d'habitants de la région comptent désormais sur le mobile, le haut-débit, les services en cloud. En fait, dans de nombreux pays du Pacifique, utiliser les services en cloud, comme les emails de Google ou yahoo, est considéré bien plus sûr et simple que de créer ses propres services. Mais nos challenges en termes d'infrastructure sont toujours importants, donc nous restons encore en arrière.
Du côté des infrastructures, le satellite est encore cher, mais de nouvelles technologies arrivent. Poser des câbles est également très bien, et de nombreux projets sont en cours, mais certains très petits Pays ne peuvent pas le justifier économiquement. Alors ils ont besoin de l'assistance financière de la Banque mondiale, des agences de développements et des gouvernements internationaux pour les aider. Mais ici de nombreux opérateurs le savent, le monde numérique est énorme, les services et la concurrence ne viennent pas que de la région, mais viennent de partout, de Google au gouvernement Chinois."
Interview : Siaosi Sovaleni, vice-premier ministre des Tonga
"Les nouvelles technologies permettent de réunir notre peuple à travers le monde"
"Les technologies de la communication est un sujet important pour tous les pays du Pacifique, et pour arriver à en faire un vrai outil pour le développement, il faut travailler avec le secteur privé, les ingénieurs, ses voisins… Et c'est l'endroit où on peut tous les rencontrer, et aussi échanger nos expériences, pour que les autres puissent apprendre de ce que nous avons fait. Les Tonga, comme les Fidji ou les Cook, essaient de se lier par des câbles à autant de pays que possible, car si un lien est coupé, les autres tiennent. Et on a vu que les prix de l'internet et des communications à Tonga ont fortement baissé, ce qui est très bon pour l'économie. Nous avons de meilleurs services, et ça laisse les petites entreprises faire les choses de façon bien plus efficaces. Il n'y a pas vraiment d'industrie "high tech" à Tonga, mais les NTIC aident tout le reste de l'économie. Et pour la population, ça permet de rassembler les gens. Beaucoup de tongiens vivent en Nouvelle-Zélande, en Australie ou en Californie. Aujourd'hui on peut parler avec eux, transférer de l'argent… Ça permet de rassembler nos familles et nos communautés, resserrer notre peuple, même ceux qui vivent à l'étranger."
"Les nouvelles technologies permettent de réunir notre peuple à travers le monde"
"Les technologies de la communication est un sujet important pour tous les pays du Pacifique, et pour arriver à en faire un vrai outil pour le développement, il faut travailler avec le secteur privé, les ingénieurs, ses voisins… Et c'est l'endroit où on peut tous les rencontrer, et aussi échanger nos expériences, pour que les autres puissent apprendre de ce que nous avons fait. Les Tonga, comme les Fidji ou les Cook, essaient de se lier par des câbles à autant de pays que possible, car si un lien est coupé, les autres tiennent. Et on a vu que les prix de l'internet et des communications à Tonga ont fortement baissé, ce qui est très bon pour l'économie. Nous avons de meilleurs services, et ça laisse les petites entreprises faire les choses de façon bien plus efficaces. Il n'y a pas vraiment d'industrie "high tech" à Tonga, mais les NTIC aident tout le reste de l'économie. Et pour la population, ça permet de rassembler les gens. Beaucoup de tongiens vivent en Nouvelle-Zélande, en Australie ou en Californie. Aujourd'hui on peut parler avec eux, transférer de l'argent… Ça permet de rassembler nos familles et nos communautés, resserrer notre peuple, même ceux qui vivent à l'étranger."