La baisse continue de l'indice de l'emploi salarié semble marquer une pose. Mais repartira-t-il vers le haut de façon durable ?
PAPEETE, le 8 septembre 2014 – b[Les chiffres de l’emploi salarié étaient plutôt bons en juillet selon la dernière publication de l’Institut de la Statistiques de la Polynésie française. Sur ce mois de grandes vacances, « l’emploi est stable dans l'industrie, le commerce et l'hôtellerie-restauration, mais progresse dans la construction et les autres services. »]b
Ainsi, selon le dernier Point de Conjoncture de l'ISPF le nombre d’emplois salariés en Polynésie a augmenté d’un modeste 0,2% en juillet et d’un même 0,2% sur le deuxième trimestre 2014. Par contre, la variation annuelle reste négative, avec une baisse de 0,5% de l’emploi depuis juillet 2013. L’ISPF remarque néanmoins que même cette baisse est beaucoup moins sévère que celles connues jusque-là, puisque « la baisse de l'emploi observée en moyenne sur les cinq dernières années est de - 2,2 %. »
Dans le détail c’est le secteur de la construction qui avait le plus souffert depuis 2009, détruisant presque 36% de tous ses emplois. Mais c’est aussi celui qui a le plus rebondi en juillet, atteignant les 0,8% d’augmentation.
Cette embellie était attendue, l’indice du climat des affaires (publié par l’IEOM) étant repassé en terrain positif depuis le début de l’année. Les chefs d’entreprise anticipent une hausse de l’activité, et ont effectivement constaté au deuxième trimestre une amélioration de leur trésorerie, ce qui leur a permis de recruter. Il reste à espérer que la passation de pouvoir au sommet du gouvernement polynésien ne provoque pas l’inquiétude des patrons, qui pourraient à nouveau supprimer des postes s’ils anticipent une replongée dans la crise.
Ainsi, selon le dernier Point de Conjoncture de l'ISPF le nombre d’emplois salariés en Polynésie a augmenté d’un modeste 0,2% en juillet et d’un même 0,2% sur le deuxième trimestre 2014. Par contre, la variation annuelle reste négative, avec une baisse de 0,5% de l’emploi depuis juillet 2013. L’ISPF remarque néanmoins que même cette baisse est beaucoup moins sévère que celles connues jusque-là, puisque « la baisse de l'emploi observée en moyenne sur les cinq dernières années est de - 2,2 %. »
Dans le détail c’est le secteur de la construction qui avait le plus souffert depuis 2009, détruisant presque 36% de tous ses emplois. Mais c’est aussi celui qui a le plus rebondi en juillet, atteignant les 0,8% d’augmentation.
Cette embellie était attendue, l’indice du climat des affaires (publié par l’IEOM) étant repassé en terrain positif depuis le début de l’année. Les chefs d’entreprise anticipent une hausse de l’activité, et ont effectivement constaté au deuxième trimestre une amélioration de leur trésorerie, ce qui leur a permis de recruter. Il reste à espérer que la passation de pouvoir au sommet du gouvernement polynésien ne provoque pas l’inquiétude des patrons, qui pourraient à nouveau supprimer des postes s’ils anticipent une replongée dans la crise.