Le maire de la commune de Gambier renonce à utiliser les gravats de Hao, une décision félicitée par l'association 193
PAPEETE, le 07/11/2016 - Dans un communiqué, les membres de l'association 193 félicitent l'annonce du maire de Gambier quant à sa demande au Pays de ne plus utiliser les gravats venant de Hao. L'acquisition d'un concasseur par la commune est pour l'association 193 la meilleure solution pour finaliser le chantier routier de l'île, ce qui permettra aussi à 12 jeunes en contrat CAE d'avoir un emploi.
L'affaire des gravats de Hao avait largement fait écho dans la presse locale, ces derniers jours. Après de vifs échanges entre chaque partie, l'heure est à l'apaisement entre les membres de l'association 193 et le premier magistrat de la commune de Gambier, Vai Gooding.
Dans un communiqué qui a été adressé à l'ensemble des médias ce lundi matin, les membres de l'association 193 se "réjouissent de l’annonce du Maire".
En effet, samedi dernier, le maire a fait plusieurs annonces, dont une demande formulée au Pays "de ne plus utiliser les gravats et donc, de suspendre le chantier de bétonnage de la route de ceinture de Rikitea". Une décision qui fait aujourd'hui, l'unanimité dans l'archipel.
Mais, pour ne pas laisser le chantier sans suite, le maire avait annoncé aussi ce week-end, l'acquisition par la commune d'un concasseur, une initiative qui est aussi saluée par les membres de l'association 193. Cet outil "permettra de finaliser le km de route voire de tout le tour de l’île, bénéfique pour les entreprises de l’île voire les Collectivité".
"Le concasseur génèrera une activité économique sur l’île qui, nous l’espérons, permettra aux 12 jeunes mangaréviens, d’accéder à un emploi plus stable et durable que le CAE", poursuit l'association 193.
Et pour répondre aux propos injurieux dénoncés par le maire de Gambier, l'association "compatis" face à cela, mais précise néanmoins qu'elle aussi "se fait huer chaque jour par les travailleurs de la commune dont il est responsable."
Si l'ambiance semblerait s'apaiser du côté de Gambier. Du côté de Tahiti, les membres de l'association demandent toujours une audience auprès du président du Pays, Edouard Fritch. "Contrairement aux propos sous-entendus du Président, la semaine dernière, elle n’a aucun intérêt partisan ni aucune ambition politique si ce n’est qu’un fondement du bien commun. Par contre, l'association sera toujours présente pour dénoncer ce qui mérite d’être connu par tous, et elle ne lâchera pas sa ligne de conduite".
L'affaire des gravats de Hao avait largement fait écho dans la presse locale, ces derniers jours. Après de vifs échanges entre chaque partie, l'heure est à l'apaisement entre les membres de l'association 193 et le premier magistrat de la commune de Gambier, Vai Gooding.
Dans un communiqué qui a été adressé à l'ensemble des médias ce lundi matin, les membres de l'association 193 se "réjouissent de l’annonce du Maire".
En effet, samedi dernier, le maire a fait plusieurs annonces, dont une demande formulée au Pays "de ne plus utiliser les gravats et donc, de suspendre le chantier de bétonnage de la route de ceinture de Rikitea". Une décision qui fait aujourd'hui, l'unanimité dans l'archipel.
Mais, pour ne pas laisser le chantier sans suite, le maire avait annoncé aussi ce week-end, l'acquisition par la commune d'un concasseur, une initiative qui est aussi saluée par les membres de l'association 193. Cet outil "permettra de finaliser le km de route voire de tout le tour de l’île, bénéfique pour les entreprises de l’île voire les Collectivité".
"Le concasseur génèrera une activité économique sur l’île qui, nous l’espérons, permettra aux 12 jeunes mangaréviens, d’accéder à un emploi plus stable et durable que le CAE", poursuit l'association 193.
Et pour répondre aux propos injurieux dénoncés par le maire de Gambier, l'association "compatis" face à cela, mais précise néanmoins qu'elle aussi "se fait huer chaque jour par les travailleurs de la commune dont il est responsable."
Si l'ambiance semblerait s'apaiser du côté de Gambier. Du côté de Tahiti, les membres de l'association demandent toujours une audience auprès du président du Pays, Edouard Fritch. "Contrairement aux propos sous-entendus du Président, la semaine dernière, elle n’a aucun intérêt partisan ni aucune ambition politique si ce n’est qu’un fondement du bien commun. Par contre, l'association sera toujours présente pour dénoncer ce qui mérite d’être connu par tous, et elle ne lâchera pas sa ligne de conduite".
Même si l'ambiance serait sur le point de s'apaiser du côté de Rikitea. À Tahiti, les membres de l'association veulent toujours rencontrer le président du Pays, Edouard Fritch (photo d'archives).