La station d'épuration de Punaauia fonctionne avec un traitement physico-chimique et n'a donc pas besoin d'une grande emprise foncière. Elle est connectée avec les eaux usées de 4000 habitations (tous les lotissements de Punaauia sortis de terre depuis 2002, mais également la vallée de la Punaruu).
PAPEETE, le 17 avril 2016. L'état alarmant des rivières de Tahiti, la pollution de leurs embouchures, débordant régulièrement dans le lagon nous le démontre régulièrement. Sur l'île la plus peuplée de la Polynésie française, il est grand temps de s'attaquer à un chantier titanesque : la mise en place de réseaux collectifs d'assainissement des eaux usées, au moins dans la zone urbaine. Pour l'heure, une seule commune, est à peu près au point, il s'agit de Punaauia.
Quand certains s'étonnent de la pollution, extrêmement élevée en matières organiques, aux embouchures des rivières de la zone urbaine, et dénoncent des déversements sauvages de divers déchets dans les rivières en amont, ils n'ont pas tout à fait tort. Mais souvent, ils oublient le principal facteur de cette pollution : les déjections humaines, nos eaux sales (WC-douches, vaisselle, linge). En effet, en raison de l'inexistence de réseaux d'assainissement collectif et de l'absence de contrôle des systèmes d'épuration particulier, la raison toute simple de ces pollutions permanentes est que l'assainissement des eaux usées n'a pas encore été envisagé comme une priorité. Or, dans une île qui veut développer son tourisme international avec des projets de complexes touristiques notamment, il va falloir se pencher sérieusement sur la question, à moins de voir l'environnement naturel se dégrader sérieusement et rapidement sur le littoral particulièrement.
En Polynésie française, le traitement des eaux usées semble encore un concept relativement neuf y compris pour les plus hautes autorités locales. Il a fallu attendre 1998 pour que le Pays s'intéresse véritablement à cette question de l'assainissement. "Il est créé une société d'économie mixte dénommée "SEM Assainissement des eaux de Tahiti" chargée de la réalisation et l'exploitation de réseaux d'assainissement, comportant la collecte, le traitement et le rejet des eaux usées domestiques ou industrielles". Il faudra encore attendre quelques années après la création de cette SEM, en 2002, pour que les premiers vrais chantiers de mise en place de réseaux collectifs d'assainissement se lancent, à Punaauia, une commune qui fait figure de pionnière en la matière sur ce sujet. Mieux que ça, encore aujourd'hui Punaauia est la seule à avoir un réseau collectif digne de ce nom (voir en encadré).
LES COMMUNES EN ONT LA CHARGE
Avec le changement de statut de la Polynésie française -opéré en 2004- et le partage des différentes compétences, ce sont les communes désormais qui ont la mission de connecter leurs administrés à un réseau d'assainissement et de gérer et contrôler les fosses septiques particulières ou des stations d'épuration individuelles à la taille, par exemple, d'un lotissement. Or, la création d'un réseau d'assainissement nécessite des investissements très lourds en tuyaux, pompes de relevage et mise en place d'une station d'épuration. La capitale polynésienne en sait quelque chose. A Papeete, il a fallu attendre 2008 et la création d'une société d'économie mixte de la commune (Te Ora No Ananahi) pour démarrer ce vaste chantier de l'assainissement collectif, dans une ville qui peut accueillir en journée jusqu'à quatre fois plus de personnes (salariés, écoliers, commerçants etc…) qu'elle ne compte d'habitants ! Aussi, le coût d'un réseau d'assainissement collectif complet pour la capitale polynésienne est estimé au total à 12 milliards de Fcfp et avec des travaux prévus pour durer encore une bonne dizaine d'années.
Collecter et traiter correctement les eaux usées représente un gouffre financier colossal qui dépasse largement les capacités financières des communes qui en ont la charge. Papeete a pu bénéficier d'un fort coup de pouce avec des financements européens. De fait, la capitale polynésienne a aspiré en 2013 plus de 2 milliards de francs de l'enveloppe du 10e FED dont le montant total était de 2,4 milliards. La commune de Punaauia, partie bien en avance sur ces projets, a eu, elle, l'opportunité de faire construire son réseau d'assainissement par le Pays, avec là aussi, des appuis financiers importants du Fonds européen de développement (FED). Mais, aujourd'hui, ces fonds européens sont épuisés ou presque. Le 11e FED en cours jusqu'en 2020 est davantage orienté vers le développement des énergies durables, la valorisation des ressources naturelles et du tourisme.
Aussi, alors que les ressources financières des communes polynésiennes sont faibles et ne sont pas encore adossées à une fiscalité propre, on peut clairement s'interroger sur la capacité réelle de ces communes de Tahiti à construire leurs futurs réseaux d'eaux usées. Il va pourtant falloir s'y mettre sérieusement. Le code général des collectivités territoriales (CGCT) a fixé comme date butoir, le 31 décembre 2024. A cette date, toutes les communes polynésiennes devront non seulement avoir mis en place un service de l'assainissement (collectif ou non), un service de traitement des ordures et aussi être en capacité de fournir de l'eau potable à tous leurs administrés.
Quand certains s'étonnent de la pollution, extrêmement élevée en matières organiques, aux embouchures des rivières de la zone urbaine, et dénoncent des déversements sauvages de divers déchets dans les rivières en amont, ils n'ont pas tout à fait tort. Mais souvent, ils oublient le principal facteur de cette pollution : les déjections humaines, nos eaux sales (WC-douches, vaisselle, linge). En effet, en raison de l'inexistence de réseaux d'assainissement collectif et de l'absence de contrôle des systèmes d'épuration particulier, la raison toute simple de ces pollutions permanentes est que l'assainissement des eaux usées n'a pas encore été envisagé comme une priorité. Or, dans une île qui veut développer son tourisme international avec des projets de complexes touristiques notamment, il va falloir se pencher sérieusement sur la question, à moins de voir l'environnement naturel se dégrader sérieusement et rapidement sur le littoral particulièrement.
En Polynésie française, le traitement des eaux usées semble encore un concept relativement neuf y compris pour les plus hautes autorités locales. Il a fallu attendre 1998 pour que le Pays s'intéresse véritablement à cette question de l'assainissement. "Il est créé une société d'économie mixte dénommée "SEM Assainissement des eaux de Tahiti" chargée de la réalisation et l'exploitation de réseaux d'assainissement, comportant la collecte, le traitement et le rejet des eaux usées domestiques ou industrielles". Il faudra encore attendre quelques années après la création de cette SEM, en 2002, pour que les premiers vrais chantiers de mise en place de réseaux collectifs d'assainissement se lancent, à Punaauia, une commune qui fait figure de pionnière en la matière sur ce sujet. Mieux que ça, encore aujourd'hui Punaauia est la seule à avoir un réseau collectif digne de ce nom (voir en encadré).
LES COMMUNES EN ONT LA CHARGE
Avec le changement de statut de la Polynésie française -opéré en 2004- et le partage des différentes compétences, ce sont les communes désormais qui ont la mission de connecter leurs administrés à un réseau d'assainissement et de gérer et contrôler les fosses septiques particulières ou des stations d'épuration individuelles à la taille, par exemple, d'un lotissement. Or, la création d'un réseau d'assainissement nécessite des investissements très lourds en tuyaux, pompes de relevage et mise en place d'une station d'épuration. La capitale polynésienne en sait quelque chose. A Papeete, il a fallu attendre 2008 et la création d'une société d'économie mixte de la commune (Te Ora No Ananahi) pour démarrer ce vaste chantier de l'assainissement collectif, dans une ville qui peut accueillir en journée jusqu'à quatre fois plus de personnes (salariés, écoliers, commerçants etc…) qu'elle ne compte d'habitants ! Aussi, le coût d'un réseau d'assainissement collectif complet pour la capitale polynésienne est estimé au total à 12 milliards de Fcfp et avec des travaux prévus pour durer encore une bonne dizaine d'années.
Collecter et traiter correctement les eaux usées représente un gouffre financier colossal qui dépasse largement les capacités financières des communes qui en ont la charge. Papeete a pu bénéficier d'un fort coup de pouce avec des financements européens. De fait, la capitale polynésienne a aspiré en 2013 plus de 2 milliards de francs de l'enveloppe du 10e FED dont le montant total était de 2,4 milliards. La commune de Punaauia, partie bien en avance sur ces projets, a eu, elle, l'opportunité de faire construire son réseau d'assainissement par le Pays, avec là aussi, des appuis financiers importants du Fonds européen de développement (FED). Mais, aujourd'hui, ces fonds européens sont épuisés ou presque. Le 11e FED en cours jusqu'en 2020 est davantage orienté vers le développement des énergies durables, la valorisation des ressources naturelles et du tourisme.
Aussi, alors que les ressources financières des communes polynésiennes sont faibles et ne sont pas encore adossées à une fiscalité propre, on peut clairement s'interroger sur la capacité réelle de ces communes de Tahiti à construire leurs futurs réseaux d'eaux usées. Il va pourtant falloir s'y mettre sérieusement. Le code général des collectivités territoriales (CGCT) a fixé comme date butoir, le 31 décembre 2024. A cette date, toutes les communes polynésiennes devront non seulement avoir mis en place un service de l'assainissement (collectif ou non), un service de traitement des ordures et aussi être en capacité de fournir de l'eau potable à tous leurs administrés.
Punaauia, une commune pionnière et privilégiée
40 km de réseau d'eaux usées enterré, de l'entrée Est de la commune jusqu'à la Pointe des pêcheurs, une station d'épuration physico-chimique implantée à Matatia et 4 000 foyers connectés à l'assainissement collectif. La ville de Punaauia est actuellement la seule commune de Tahiti à proposer un réseau d'assainissement collectif qui réponde quasiment aux besoins de sa population. La station d'épuration, implantée dans la plaine de Matatia répond aux besoins d'environ 10 000 habitants. Sa capacité est de 7000m3 d'eau traités par jour : avec des périodes de pics en journée quand le centre commercial Carrefour ou les entreprises de la zone industrielle de la Punaruu tournent à plein régime. Toutes les habitations de la commune ne sont pas néanmoins reliées à la station d'épuration : parce qu'il s'agit par exemple de maisons plus isolées qui peuvent disposer d'un équipement de fosse septique plus classique, ou parce qu'il s'agit de constructions bâties avant 2002. Une chose est sûre, tous les nouveaux lotissements sortis de terre après 2002 sont connectés, de même que les résidences OPH.
Pour construire ce réseau entre 2002 et 2013, il a fallu débourser au total plus de 3 milliards de Fcfp. Une enveloppe considérable. Mais chose étonnante, la commune de Punaauia n'a pas eu à débourser un franc ! Depuis 2002, en effet, c'est la société d'économie mixte Assainissement des eaux de Tahiti, dont le capital appartient à 71% au Pays (21% à EDT; 7% à la commune de Punaauia et le reste à plusieurs petits actionnaires) qui gère le tout (y compris la collecte de la redevance des eaux usées payée par les administrés, en moyenne 11 500 Fcfp par trimestre). Les équipements lourds de ce réseau d'eaux usées sont en fait la propriété du Pays et le coût de sa construction a été assumée en priorité par des financements européens du Fed, l'Etat ensuite, et en dernier le Pays (jusqu'à 34% sur certaines tranches des travaux). En se lançant la première dans cet équipement important, la commune de Punaauia a bénéficié de l'ancien statut du territoire : lorsque l'assainissement était encore à la charge du Pays. Et, bien que depuis 2004 cette compétence a été transférée aux communes, la situation est restée inchangée.
Pour Punaauia et ses habitants c'est une bonne chose, mais le statu quo ne sera pas éternel. "Nous sommes en train de préparer le transfert de la SEM vers la commune. Nous travaillons actuellement au schéma directeur des eaux et de l'assainissement collectif qui devrait être prêt l'année prochaine. Le retrait du Pays de la SEM est clairement envisagé mais il va falloir savoir comment ce transfert vers la commune doit se faire" détaille Mareva Levant, directrice de cabinet de la mairie de Punaauia. A la direction de la SEM Assainissement des eaux de Tahiti –qui en fait ne s'occupe que de Punaauia-, on ne dit pas autre chose. "Les discussions ont démarré entre la commune et le Pays pour établir les différentes possibilités de transfert. Le Pays est le propriétaire des ouvrages, pas la commune, ni même la SEM qui n'en est qu'affectataire. Il va falloir chiffrer tout cela" commente Matairea Van Bastolaer.
40 km de réseau d'eaux usées enterré, de l'entrée Est de la commune jusqu'à la Pointe des pêcheurs, une station d'épuration physico-chimique implantée à Matatia et 4 000 foyers connectés à l'assainissement collectif. La ville de Punaauia est actuellement la seule commune de Tahiti à proposer un réseau d'assainissement collectif qui réponde quasiment aux besoins de sa population. La station d'épuration, implantée dans la plaine de Matatia répond aux besoins d'environ 10 000 habitants. Sa capacité est de 7000m3 d'eau traités par jour : avec des périodes de pics en journée quand le centre commercial Carrefour ou les entreprises de la zone industrielle de la Punaruu tournent à plein régime. Toutes les habitations de la commune ne sont pas néanmoins reliées à la station d'épuration : parce qu'il s'agit par exemple de maisons plus isolées qui peuvent disposer d'un équipement de fosse septique plus classique, ou parce qu'il s'agit de constructions bâties avant 2002. Une chose est sûre, tous les nouveaux lotissements sortis de terre après 2002 sont connectés, de même que les résidences OPH.
Pour construire ce réseau entre 2002 et 2013, il a fallu débourser au total plus de 3 milliards de Fcfp. Une enveloppe considérable. Mais chose étonnante, la commune de Punaauia n'a pas eu à débourser un franc ! Depuis 2002, en effet, c'est la société d'économie mixte Assainissement des eaux de Tahiti, dont le capital appartient à 71% au Pays (21% à EDT; 7% à la commune de Punaauia et le reste à plusieurs petits actionnaires) qui gère le tout (y compris la collecte de la redevance des eaux usées payée par les administrés, en moyenne 11 500 Fcfp par trimestre). Les équipements lourds de ce réseau d'eaux usées sont en fait la propriété du Pays et le coût de sa construction a été assumée en priorité par des financements européens du Fed, l'Etat ensuite, et en dernier le Pays (jusqu'à 34% sur certaines tranches des travaux). En se lançant la première dans cet équipement important, la commune de Punaauia a bénéficié de l'ancien statut du territoire : lorsque l'assainissement était encore à la charge du Pays. Et, bien que depuis 2004 cette compétence a été transférée aux communes, la situation est restée inchangée.
Pour Punaauia et ses habitants c'est une bonne chose, mais le statu quo ne sera pas éternel. "Nous sommes en train de préparer le transfert de la SEM vers la commune. Nous travaillons actuellement au schéma directeur des eaux et de l'assainissement collectif qui devrait être prêt l'année prochaine. Le retrait du Pays de la SEM est clairement envisagé mais il va falloir savoir comment ce transfert vers la commune doit se faire" détaille Mareva Levant, directrice de cabinet de la mairie de Punaauia. A la direction de la SEM Assainissement des eaux de Tahiti –qui en fait ne s'occupe que de Punaauia-, on ne dit pas autre chose. "Les discussions ont démarré entre la commune et le Pays pour établir les différentes possibilités de transfert. Le Pays est le propriétaire des ouvrages, pas la commune, ni même la SEM qui n'en est qu'affectataire. Il va falloir chiffrer tout cela" commente Matairea Van Bastolaer.
Une vue de la station d'épuration biologique de Papeete en cours de finition actuellement à Fare Ute. La station proposera un parcours pédagogique qui permettra de prendre connaissance de son fonctionnement, des enjeux de l’assainissement des eaux usées et de cette démarche environnementale.
A Papeete, enfin une station d'épuration moderne... dans quelques mois
Incroyable mais vrai pour bon nombre de visiteurs étrangers, la commune de Papeete ne dispose pas, jusqu'à présent, d'un assainissement collectif ! La seule mini station d'épuration en fonctionnement actuellement, d'un volume de 600m3 par jour, ne traite que les effluents de quelques rues autour du marché et de la mairie. Néanmoins, une nouvelle station d'épuration moderne, capable de traiter cette fois 3500m3 par jour est en train de sortir de terre à Fare Ute, à l'embouchure de la Papeava.
Dès le mois prochain, des phases de test seront lancés et la mise en fonctionnement est prévue pour la mi-août. Cette station d'épuration biologique sera capable de traiter les effluents de l'hyper centre de Papeete (quartiers de la mairie, du marché, de la cathédrale, du centre Vaima et de Fare Ute) pour remplacer les minis stations privées existantes dont le fonctionnement est très aléatoire. On est donc encore loin de couvrir tous les besoins de la ville. "On est loin du compte encore, mais c'est un grand pas pour le centre ville, là où la pollution est la plus concentrée" admet Paul Maiotui, premier adjoint de Papeete en charge de l'assainissement et président de la SEM Te Ora No Ananahi. Toutefois, la station d'épuration de Fare Ute est "modulable, extensible. On peut doubler et même tripler sa capacité de traitement" précise encore Paul Maiotui.
Mais, après avoir déboursé déjà 4 milliards de Fcfp pour cette station d'épuration et le réseau connecté de tuyaux qui la rejoint (avec un appui conséquent du FED), il faudra que la commune trouve au moins encore 10 milliards de Fcfp pour compléter son schéma d'assainissement complet.
Incroyable mais vrai pour bon nombre de visiteurs étrangers, la commune de Papeete ne dispose pas, jusqu'à présent, d'un assainissement collectif ! La seule mini station d'épuration en fonctionnement actuellement, d'un volume de 600m3 par jour, ne traite que les effluents de quelques rues autour du marché et de la mairie. Néanmoins, une nouvelle station d'épuration moderne, capable de traiter cette fois 3500m3 par jour est en train de sortir de terre à Fare Ute, à l'embouchure de la Papeava.
Dès le mois prochain, des phases de test seront lancés et la mise en fonctionnement est prévue pour la mi-août. Cette station d'épuration biologique sera capable de traiter les effluents de l'hyper centre de Papeete (quartiers de la mairie, du marché, de la cathédrale, du centre Vaima et de Fare Ute) pour remplacer les minis stations privées existantes dont le fonctionnement est très aléatoire. On est donc encore loin de couvrir tous les besoins de la ville. "On est loin du compte encore, mais c'est un grand pas pour le centre ville, là où la pollution est la plus concentrée" admet Paul Maiotui, premier adjoint de Papeete en charge de l'assainissement et président de la SEM Te Ora No Ananahi. Toutefois, la station d'épuration de Fare Ute est "modulable, extensible. On peut doubler et même tripler sa capacité de traitement" précise encore Paul Maiotui.
Mais, après avoir déboursé déjà 4 milliards de Fcfp pour cette station d'épuration et le réseau connecté de tuyaux qui la rejoint (avec un appui conséquent du FED), il faudra que la commune trouve au moins encore 10 milliards de Fcfp pour compléter son schéma d'assainissement complet.
Pirae et Arue travaillent ensemble
De l'autre côté de la capitale polynésienne, deux communes de la zone urbaine ont choisi de travailler ensemble sur l'assainissement collectif. Le Sivu (syndicat intercommunal à vocation unique) qui n'a pas encore de nom, regroupe depuis juin 2010 Pirae et Arue. Ces deux communes voisines ont décidé de travailler ensemble pour mutualiser les équipements, en particulier celui qui sera le plus lourd à assumer, une station d'épuration qui serait d'une capacité suffisante pour traiter les effluents des quartiers d'habitats groupés des deux communes. Mais c'est depuis 2014 surtout que les études préliminaires ont été lancées. La réflexion en cours à l'heure actuelle porte sur l'implantation du site de la future station d'épuration du Sivu. A moins que, autre possibilité, les deux communes finissent par se raccorder –moyennant paiement- à la station d'épuration de Papeete en cours de finition à Fare Ute pour laquelle un émissaire de rejet a déjà été percé à travers le récif. Au total, la facture sera lourde malgré tout, on estime entre 5 et 6 milliards de Fcfp le coût de ce futur réseau d'assainissement des deux communes.
De l'autre côté de la capitale polynésienne, deux communes de la zone urbaine ont choisi de travailler ensemble sur l'assainissement collectif. Le Sivu (syndicat intercommunal à vocation unique) qui n'a pas encore de nom, regroupe depuis juin 2010 Pirae et Arue. Ces deux communes voisines ont décidé de travailler ensemble pour mutualiser les équipements, en particulier celui qui sera le plus lourd à assumer, une station d'épuration qui serait d'une capacité suffisante pour traiter les effluents des quartiers d'habitats groupés des deux communes. Mais c'est depuis 2014 surtout que les études préliminaires ont été lancées. La réflexion en cours à l'heure actuelle porte sur l'implantation du site de la future station d'épuration du Sivu. A moins que, autre possibilité, les deux communes finissent par se raccorder –moyennant paiement- à la station d'épuration de Papeete en cours de finition à Fare Ute pour laquelle un émissaire de rejet a déjà été percé à travers le récif. Au total, la facture sera lourde malgré tout, on estime entre 5 et 6 milliards de Fcfp le coût de ce futur réseau d'assainissement des deux communes.