PAPEETE, 2 mars 2017 - Le président de l’Assemblée, Marcel Tuihani, a reçu ce mercredi l’ambassadeur de Nouvelle Zélande pour le développement du Pacifique, son Excellence Te Matua Shane Jones, actuellement en visite officielle en Polynésie française. L’ambassadeur est accompagné du Consul général de Nouvelle Zélande à Nouméa, le Docteur Justin Peter Fepulai, du Consul honoraire de Nouvelle Zélande en Polynésie française Eric Malmezac, ainsi que de ses collaborateurs. L’entretien s’est déroulé au sein de l’hémicycle, durant près d’une heure, dans une atmosphère conviviale et océanienne. L’ambassadeur est lui-même un ancien parlementaire qui a siégé au Parlement de Wellington de 2005 à 2014 et il a été plusieurs fois ministre dans des gouvernement successifs.
L’ambassadeur Jones a souligné la place qui est désormais celle de la Polynésie française au sein du Forum, une reconnaissance que l’ambassadeur a salué, rappelant le rôle que son pays a joué dans cette dernière. Le président de l’Assemblée, ingénieur des postes et télécommunications de métier, a abordé en connaisseur le projet du câble sous-marin devant relier plusieurs Iles du Pacifique, à partir de la Polynésie française, qui est soutenu par plusieurs pays de la région, dont la Nouvelle Zélande. Marcel Tuihani a rappelé que c’est un vieux projet qu’il a eu à connaitre dans le passé. Ils ont convenu que ce câble permettrait de donner plus de visibilité aux pays de cette zone et de favoriser les échanges. Il a rappelé que la technique est souvent moins un problème que la volonté politique et les financements.
Sur ce point, le président de l’Assemblée a aussi insisté sur la nécessité de défendre et de promouvoir l’identité océanienne, et polynésienne en particulier, qu’ils partagent comme un lien commun et fort, mais qui fait l’objet de pillages de plus en plus nombreux dans le monde. "Défendre notre visibilité, c’est aussi défendre et préserver notre culture qui est notre principal vecteur promotionnel", a souligné Marcel Tuihani. Une préoccupation que partage l’ambassadeur. Le président de l’Assemblée a rappelé qu’il avait insisté sur ce point auprès du Vice-président de la Commission Européenne lorsqu’il l’avait reçu à Papeete, en proposant de fédérer les pays de la région dans un marché commun des pays océaniens. Pour Marcel Tuihani il est primordial de travailler à faciliter les échanges économiques qui sont à la base des rapprochements entre les pays.
D’autres secteurs de coopérations ont également été abordés, comme l’ouverture des universités néozélandaises aux étudiants polynésiens, ou l’amélioration des filières de conditionnement des produits agricoles pour en faciliter l’exportation, secteur parfaitement maîtrisé par la Nouvelle Zélande. L’ambassadeur a souligné le formidable potentiel des ressources marines, mais aussi du tourisme de la Polynésie. Il a valorisé le savoir faire néo-zélandais en matière de maintenance nautique, une expertise qui pourrait être utile selon lui à la Polynésie française qui accueille des compagnies charters.
Le président de l’Assemblée et l’ambassadeur sont aussi revenus sur les récents échanges entre parlementaires de la région qui se sont déroulés à Wellington, et auxquels trois représentants de la Polynésie française ont participé. Ils ont permis d’améliorer la connaissance des systèmes parlementaires et des problématiques communes, notamment environnementales. Avant de quitter l’Assemblée, l’ambassadeur Jones a signé le livre d’or.
L’ambassadeur Jones a souligné la place qui est désormais celle de la Polynésie française au sein du Forum, une reconnaissance que l’ambassadeur a salué, rappelant le rôle que son pays a joué dans cette dernière. Le président de l’Assemblée, ingénieur des postes et télécommunications de métier, a abordé en connaisseur le projet du câble sous-marin devant relier plusieurs Iles du Pacifique, à partir de la Polynésie française, qui est soutenu par plusieurs pays de la région, dont la Nouvelle Zélande. Marcel Tuihani a rappelé que c’est un vieux projet qu’il a eu à connaitre dans le passé. Ils ont convenu que ce câble permettrait de donner plus de visibilité aux pays de cette zone et de favoriser les échanges. Il a rappelé que la technique est souvent moins un problème que la volonté politique et les financements.
Sur ce point, le président de l’Assemblée a aussi insisté sur la nécessité de défendre et de promouvoir l’identité océanienne, et polynésienne en particulier, qu’ils partagent comme un lien commun et fort, mais qui fait l’objet de pillages de plus en plus nombreux dans le monde. "Défendre notre visibilité, c’est aussi défendre et préserver notre culture qui est notre principal vecteur promotionnel", a souligné Marcel Tuihani. Une préoccupation que partage l’ambassadeur. Le président de l’Assemblée a rappelé qu’il avait insisté sur ce point auprès du Vice-président de la Commission Européenne lorsqu’il l’avait reçu à Papeete, en proposant de fédérer les pays de la région dans un marché commun des pays océaniens. Pour Marcel Tuihani il est primordial de travailler à faciliter les échanges économiques qui sont à la base des rapprochements entre les pays.
D’autres secteurs de coopérations ont également été abordés, comme l’ouverture des universités néozélandaises aux étudiants polynésiens, ou l’amélioration des filières de conditionnement des produits agricoles pour en faciliter l’exportation, secteur parfaitement maîtrisé par la Nouvelle Zélande. L’ambassadeur a souligné le formidable potentiel des ressources marines, mais aussi du tourisme de la Polynésie. Il a valorisé le savoir faire néo-zélandais en matière de maintenance nautique, une expertise qui pourrait être utile selon lui à la Polynésie française qui accueille des compagnies charters.
Le président de l’Assemblée et l’ambassadeur sont aussi revenus sur les récents échanges entre parlementaires de la région qui se sont déroulés à Wellington, et auxquels trois représentants de la Polynésie française ont participé. Ils ont permis d’améliorer la connaissance des systèmes parlementaires et des problématiques communes, notamment environnementales. Avant de quitter l’Assemblée, l’ambassadeur Jones a signé le livre d’or.