PAPEETE, mercredi 29 janvier 2014. L’agence de notation financière internationale Standard & Poor’s dépêchera une mission de quatre experts en Polynésie française au cours de la dernière semaine du mois de mars 2014. Cette mission d’expertise et d’évaluation devrait permettre aux analystes financiers de l’agence de notation d’avoir une vue d’ensemble du territoire plus pertinente, «pour véritablement évaluer notre notation qui est ensuite essentielle vis-à-vis des organismes prêteurs» indiquait ce mercredi à la mi journée, Marcel Tuihani le porte parole du gouvernement à la sortie du Conseil des ministres de Polynésie française.
Le 15 novembre 2013, l’agence Standard & Poor’s n’avait pas rehaussé la note de la Polynésie française, restée stable à BB+, mais l’avait assortie, d’une perspective positive, en s’appuyant sur un scénario optimiste de développement du territoire et de redressement des comptes publics. Ce scénario optimiste de Standard & Poor’s repose notamment sur un soutien financier de l’Etat au financement du RSPF (régime de solidarité de Polynésie française) et au plan de départ volontaires dans l’administration publique du Pays. Or sur ces deux points centraux, pour l’instant, le Pays n’a pas de réponse franche de l’Etat. Au point que le Pays a déjà revu de moitié ses prétentions en nombre de départs volontaires (150 départs seraient financés en 2014 au lieu des 300 initialement prévus). Par ailleurs, la Polynésie française reste dans l’attente du rapport de mission de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) pour ce qui est du financement de la protection sociale généralisée du territoire et d’une éventuelle participation de l’Etat au RSPF.
En dépit de ces incertitudes, le gouvernement de Polynésie espère obtenir en fin d’année 2014 un relèvement de sa note à BBB-. Tout l’enjeu lors de la visite des experts de l’agence Standard & Poor’s à la fin du mois de mars, sera de démontrer que les rendements fiscaux du Pays sont à la hausse grâce aux mesures de relèvement de certaines taxes prises en juillet 2013, que l’argent rentre dans les caisses du Pays et que la capacité de remboursement de la dette du Pays est restaurée. Dans la grille de notification de l’agence Standard & Poor’s passer de BB+ à BBB- est une progression intéressante. En effet, cela fait passer l’appréciation de la Polynésie française par les experts financiers internationaux, de spéculative à qualité moyenne inférieure.
Le 15 novembre 2013, l’agence Standard & Poor’s n’avait pas rehaussé la note de la Polynésie française, restée stable à BB+, mais l’avait assortie, d’une perspective positive, en s’appuyant sur un scénario optimiste de développement du territoire et de redressement des comptes publics. Ce scénario optimiste de Standard & Poor’s repose notamment sur un soutien financier de l’Etat au financement du RSPF (régime de solidarité de Polynésie française) et au plan de départ volontaires dans l’administration publique du Pays. Or sur ces deux points centraux, pour l’instant, le Pays n’a pas de réponse franche de l’Etat. Au point que le Pays a déjà revu de moitié ses prétentions en nombre de départs volontaires (150 départs seraient financés en 2014 au lieu des 300 initialement prévus). Par ailleurs, la Polynésie française reste dans l’attente du rapport de mission de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) pour ce qui est du financement de la protection sociale généralisée du territoire et d’une éventuelle participation de l’Etat au RSPF.
En dépit de ces incertitudes, le gouvernement de Polynésie espère obtenir en fin d’année 2014 un relèvement de sa note à BBB-. Tout l’enjeu lors de la visite des experts de l’agence Standard & Poor’s à la fin du mois de mars, sera de démontrer que les rendements fiscaux du Pays sont à la hausse grâce aux mesures de relèvement de certaines taxes prises en juillet 2013, que l’argent rentre dans les caisses du Pays et que la capacité de remboursement de la dette du Pays est restaurée. Dans la grille de notification de l’agence Standard & Poor’s passer de BB+ à BBB- est une progression intéressante. En effet, cela fait passer l’appréciation de la Polynésie française par les experts financiers internationaux, de spéculative à qualité moyenne inférieure.
