PAPEETE, le 23 mars 2017. Le nombre de passagers d'Air Tahiti a progressé en 2016 (+3.7%) mais la fréquentation est inégale selon les îles. Le nombre de passagers a augmenté dans les aérodromes, gérés par le service d'Etat de l'aviation civile. Mais dans les aéroports territoriaux, le nombre de passagers a reculé de 1%.
L'an dernier, les îles ont été marquées par la grève à Air Tahiti qui a duré trois semaines en mai. Les compagnies aériennes internationales s'étaient organisées pour traiter les vols. Mais le programme des vols intérieurs a été "fortement perturbé", rappelle le rapport d'activité 2016 dressé par le service d'Etat de l'aviation civile. Les vols à destination des îles touristiques ont été maintenus tandis que ceux vers "les îles à très faible population – déjà faiblement desservies –" ont été annulés, note le rapport d'activité. "Ainsi, 70 à 80 % des passagers domestiques ont été transportés par Air Tahiti."
Conséquence : le nombre de passagers a augmenté en 2016 à Bora Bora (+4.2%), à Raiatea (+1.5%) et Rangiroa (+6.3%). Ces trois aéroports sont des aéroports d'Etat. En revanche, les aéroports territoriaux, exploités par la Direction de l’Aviation civile de Polynésie française), ont vu leurs "résultats globaux sur l’ensemble des aérodromes enregistre(r) une baisse d’activité de -1.0% en nombre de passagers, de -16.3% en nombre de transits et de -2.4% en nombre de mouvements. "Ils sont dus, en grande partie, à la grève d’Air Tahiti de trois semaines en mai", analyse le service d'Etat de l'aviation civile.
La baisse la plus importante du nombre de passagers a été observée à Aratika qui a vu le nombre de passagers transportés en 2016 chuter de 30.8 % pourtant le nombre de mouvements commerciaux n'a baissé que 1.2%. Pour le maire de Fakarava Tuhoe Tekurio, dont dépend Aratika, cette baisse s'explique par la "chute de la nacre : le nombre de personnes qui travaillent dans les fermes perlières a beaucoup diminué". Aujourd'hui, c'est essentiellement le coprah et la pêche qui font vivre les habitants de Aratika. Sur l'atoll, on trouve aussi une pension de famille. Mais pas facile d'y attirer les touristes alors qu'il n'y a qu'un seul vol par semaine (deux pendant les périodes de vacances scolaires). "Les gens hésitent à venir chez nous pour une semaine", confie Trinida, de la pension de famille Oterekia. "Du coup, je fais baisser mon tarif pour les convaincre. Beaucoup de touristes viennent ici pour la pêche". Difficile pour cette pension de famille de ne vivre donc que des recettes de cette activité, Trinida et sa famille font donc aussi du coprah et de la pêche.
L'an dernier, les îles ont été marquées par la grève à Air Tahiti qui a duré trois semaines en mai. Les compagnies aériennes internationales s'étaient organisées pour traiter les vols. Mais le programme des vols intérieurs a été "fortement perturbé", rappelle le rapport d'activité 2016 dressé par le service d'Etat de l'aviation civile. Les vols à destination des îles touristiques ont été maintenus tandis que ceux vers "les îles à très faible population – déjà faiblement desservies –" ont été annulés, note le rapport d'activité. "Ainsi, 70 à 80 % des passagers domestiques ont été transportés par Air Tahiti."
Conséquence : le nombre de passagers a augmenté en 2016 à Bora Bora (+4.2%), à Raiatea (+1.5%) et Rangiroa (+6.3%). Ces trois aéroports sont des aéroports d'Etat. En revanche, les aéroports territoriaux, exploités par la Direction de l’Aviation civile de Polynésie française), ont vu leurs "résultats globaux sur l’ensemble des aérodromes enregistre(r) une baisse d’activité de -1.0% en nombre de passagers, de -16.3% en nombre de transits et de -2.4% en nombre de mouvements. "Ils sont dus, en grande partie, à la grève d’Air Tahiti de trois semaines en mai", analyse le service d'Etat de l'aviation civile.
La baisse la plus importante du nombre de passagers a été observée à Aratika qui a vu le nombre de passagers transportés en 2016 chuter de 30.8 % pourtant le nombre de mouvements commerciaux n'a baissé que 1.2%. Pour le maire de Fakarava Tuhoe Tekurio, dont dépend Aratika, cette baisse s'explique par la "chute de la nacre : le nombre de personnes qui travaillent dans les fermes perlières a beaucoup diminué". Aujourd'hui, c'est essentiellement le coprah et la pêche qui font vivre les habitants de Aratika. Sur l'atoll, on trouve aussi une pension de famille. Mais pas facile d'y attirer les touristes alors qu'il n'y a qu'un seul vol par semaine (deux pendant les périodes de vacances scolaires). "Les gens hésitent à venir chez nous pour une semaine", confie Trinida, de la pension de famille Oterekia. "Du coup, je fais baisser mon tarif pour les convaincre. Beaucoup de touristes viennent ici pour la pêche". Difficile pour cette pension de famille de ne vivre donc que des recettes de cette activité, Trinida et sa famille font donc aussi du coprah et de la pêche.
Une progression pour tous sauf Hawaiian Airlines
"En termes de passagers, l’activité sur Tahiti-Faa’a est en hausse de 4.1% avec une progression de 4.5% du trafic international, et de 3.7 % du trafic domestique", décrit le rapport d'activité 2016 dressé par le service d'Etat de l'aviation civile. "Tous les transporteurs enregistrent une progression de leurs résultats, à l’exception de Hawaiian Airlines. Ces résultats proviennent d’une hausse de la fréquentation touristique et une reprise de la clientèle locale vers les îles. A l’international, Air Tahiti Nui transporte 66.4% des passagers internationaux, Air France arrive en deuxième position avec 13.9%. Air New Zealand affiche une progression de 9.1%. En trafic intérieur, de et vers les autres îles de Polynésie française, Air Tahiti progresse en termes de passagers transportés (3.7%) et en nombre de mouvements (5.7%)".