Teiva Manutahi le 12 mars 2014, peu avant sa nomination à la fonction de médiateur de la Polynésie française.
PAPEETE, 14 septembre 2015 - Le groupe UPLD interpelle le gouvernement au sujet de l’activité réelle de Teiva Manutahi, médiateur de la Polynésie française.
La question écrite est adressée à Jean-Christophe Bouissou. Il sera amené à y répondre dès la première séance de travail de la session budgétaire, qui démarre ce jeudi.
Le groupe UPLD demande au ministre en charge de la fonction publique, par la voix de Eliane Tevahitua, de bien vouloir transmettre aux élus de l’assemblée le rapport d’activité du médiateur au cours des 18 derniers mois et d’indiquer les "privilèges et avantages en espèces et en nature attachés" à cette fonction. La question est également posée au sujet de la position statutaire de Teiva Manutahi, par ailleurs agent de la fonction publique territoriale.
"Les fonctions de médiateur laissent apparemment beaucoup de temps libre à son titulaire actuel. Outre le fait qu’il cumule la présidence d’un parti politique et celle de la très récente Société des éditeurs compositeurs auteurs musiciens-interprètes de Polynésie française (Sécamap), on l’a vu ces jours-ci dans la presse s’employer à médiatiser deux sociétés commerciales nouvellement créées. Le médiateur ne craint visiblement ni le cumul des fonctions, ni les conflits d’intérêts, ni le mélange des genres !", s’étonne le groupe ULPD dans l’exposé des motifs de la question adressée ce lundi à Jean-Christophe Bouissou.
Les prérogatives, les obligations et les dispositions particulières du statut de médiateur de la Polynésie française sont stipulées dans la loi du Pays n°2014-6 du 3 avril 2014. Teiva Manutahi a été nommé à ce poste pour deux ans par un arrêté pris en conseil des ministres début avril 2014.
La question écrite est adressée à Jean-Christophe Bouissou. Il sera amené à y répondre dès la première séance de travail de la session budgétaire, qui démarre ce jeudi.
Le groupe UPLD demande au ministre en charge de la fonction publique, par la voix de Eliane Tevahitua, de bien vouloir transmettre aux élus de l’assemblée le rapport d’activité du médiateur au cours des 18 derniers mois et d’indiquer les "privilèges et avantages en espèces et en nature attachés" à cette fonction. La question est également posée au sujet de la position statutaire de Teiva Manutahi, par ailleurs agent de la fonction publique territoriale.
"Les fonctions de médiateur laissent apparemment beaucoup de temps libre à son titulaire actuel. Outre le fait qu’il cumule la présidence d’un parti politique et celle de la très récente Société des éditeurs compositeurs auteurs musiciens-interprètes de Polynésie française (Sécamap), on l’a vu ces jours-ci dans la presse s’employer à médiatiser deux sociétés commerciales nouvellement créées. Le médiateur ne craint visiblement ni le cumul des fonctions, ni les conflits d’intérêts, ni le mélange des genres !", s’étonne le groupe ULPD dans l’exposé des motifs de la question adressée ce lundi à Jean-Christophe Bouissou.
Les prérogatives, les obligations et les dispositions particulières du statut de médiateur de la Polynésie française sont stipulées dans la loi du Pays n°2014-6 du 3 avril 2014. Teiva Manutahi a été nommé à ce poste pour deux ans par un arrêté pris en conseil des ministres début avril 2014.