PAPEETE, 9 décembre 2016 - L’Assemblée générale des Nations Unies a en partie adopté, mardi dernier, le projet de résolution présenté en octobre dernier devant la 4e commission, dans le cadre du processus d’autodétermination de la Polynésie française. Le communiqué publié sur le site de l’ONU ne fait aucune mention de la question des matières premières stratégiques.
Deux thèmes étaient mis en avant dans le projet de résolution présenté en octobre dernier devant la 4e commission en charge des questions de politique spéciales et de la décolonisation : la demande à l’Etat d’un renforcement des compétences de la Polynésie française sur ses ressources naturelles, et notamment minérales sous-marines, compte tenu de la problématique statutaire liée à la question des matières premières stratégiques ; et un effort de transparence demandé à la France concernant les retombées environnementales, écologiques, sanitaires et autres des essais nucléaires français dans le Pacifique, et en particulier sur les conséquences de l’exposition aux rayonnements ionisants.
Officiellement, aucune mention n’est faite de la problématique des matières premières stratégiques dans la résolution XV adoptée le 6 décembre dernier par l’Assemblée générale de l’ONU.
Le communiqué publié sur le site des Nations Unies se borne à évoquer la question du nucléaire et rappelle le droit de la "population de la Polynésie française" à l’autodétermination : "L’Assemblée générale, consciente des importantes retombées sanitaires et environnementales des essais nucléaires pratiqués dans le territoire par la Puissance administrante pendant 30 ans et des inquiétudes que suscitent dans le territoire les conséquences de ces activités sur la vie et la santé des populations, en particulier des enfants et des groupes vulnérables, et sur l’environnement de la région, réaffirme qu’en fin de compte c’est à la population de la Polynésie française elle-même qu’il appartient de déterminer librement son futur statut politique. Elle encourage la Puissance administrante à faciliter l’envoi de missions de visite et de missions spéciales dans le territoire. En outre, elle déplore que la Puissance administrante n’ait pas donné suite à la demande qui lui avait été faite de soumettre au sujet de la Polynésie française les renseignements visés à l’alinéa e de l’Article 73 de la Charte et la prie d’intensifier son dialogue avec la Polynésie française afin de favoriser la mise en place rapide d’un processus d’autodétermination équitable et effectif, dans le cadre duquel seront arrêtés le calendrier et les modalités de l’adoption d’un acte d’autodétermination".
Deux thèmes étaient mis en avant dans le projet de résolution présenté en octobre dernier devant la 4e commission en charge des questions de politique spéciales et de la décolonisation : la demande à l’Etat d’un renforcement des compétences de la Polynésie française sur ses ressources naturelles, et notamment minérales sous-marines, compte tenu de la problématique statutaire liée à la question des matières premières stratégiques ; et un effort de transparence demandé à la France concernant les retombées environnementales, écologiques, sanitaires et autres des essais nucléaires français dans le Pacifique, et en particulier sur les conséquences de l’exposition aux rayonnements ionisants.
Officiellement, aucune mention n’est faite de la problématique des matières premières stratégiques dans la résolution XV adoptée le 6 décembre dernier par l’Assemblée générale de l’ONU.
Le communiqué publié sur le site des Nations Unies se borne à évoquer la question du nucléaire et rappelle le droit de la "population de la Polynésie française" à l’autodétermination : "L’Assemblée générale, consciente des importantes retombées sanitaires et environnementales des essais nucléaires pratiqués dans le territoire par la Puissance administrante pendant 30 ans et des inquiétudes que suscitent dans le territoire les conséquences de ces activités sur la vie et la santé des populations, en particulier des enfants et des groupes vulnérables, et sur l’environnement de la région, réaffirme qu’en fin de compte c’est à la population de la Polynésie française elle-même qu’il appartient de déterminer librement son futur statut politique. Elle encourage la Puissance administrante à faciliter l’envoi de missions de visite et de missions spéciales dans le territoire. En outre, elle déplore que la Puissance administrante n’ait pas donné suite à la demande qui lui avait été faite de soumettre au sujet de la Polynésie française les renseignements visés à l’alinéa e de l’Article 73 de la Charte et la prie d’intensifier son dialogue avec la Polynésie française afin de favoriser la mise en place rapide d’un processus d’autodétermination équitable et effectif, dans le cadre duquel seront arrêtés le calendrier et les modalités de l’adoption d’un acte d’autodétermination".