PAPEETE, le 24 avril 2015 - Le ministère de l'Éducation métropolitain a décidé de récupérer 12 milliards Fcfp dans les fonds de roulement des universités qui en ont trop accumulé. Celle de la Polynésie française devra rendre 280 millions Fcfp à son ministère de tutelle… Mais la décision ne devrait pas impacter les futurs investissements de l'établissement assure le président de l'université.
L'Université de la Polynésie française avait un fonds de roulement équivalent à plus de 130 jours d'activité, soit tout de même 1,3 milliard Fcfp, pour un budget qui dépasse les 3,3 milliards Fcfp annuels.
Mais ce trésor de guerre va être amputé de 284 millions de francs. Le ministère de l'Éducation en métropole a en effet trouvé une solution originale pour économiser quelque 12 milliards Fcfp sur son budget 2015 : obliger les universités et grandes écoles qui ont de trop grosses réserves (plus de 30 jours d'activité), à les utiliser en diminuant d'autant leurs dotations pour cette année. 47 établissements sont concernés dans toute la France, et l'UPF, qui est pourtant une des plus petites, est en huitième place de celles qui devront mettre le plus la main à la poche.
Le professeur Eric Conte, président de l'UPF, est partagé sur cette mesure : "on pénalise un peu ceux qui sont les bons élèves… Mais bon, de manière plus objective, c'est de l'argent public, et il est évident que le ministère a des besoins…"
Malgré tout, l'universitaire reconnait que "l'on n'a pas complètement saigné l'université, puisqu'il nous reste environ un milliard Fcfp de réserves". Mais "après avoir été ponctionné cette année, j'espère que ça n'arrivera pas tous les ans. Là, on sécurise notre fonds de réserve en indiquant ce qu'on va en faire."
En particulier, le Conseil d'Administration attendait la finalisation du nouveau contrat de projet pour arrêter ses projets d'investissement jusqu'à 2019. Ils ont été votés cette semaine et ils sont conséquents : 870 millions Fcfp d'investissements d'ici 2019 sur fonds propres, en plus de 743 millions Fcfp apportés par le contrat de projet.
L'Université de la Polynésie française avait un fonds de roulement équivalent à plus de 130 jours d'activité, soit tout de même 1,3 milliard Fcfp, pour un budget qui dépasse les 3,3 milliards Fcfp annuels.
Mais ce trésor de guerre va être amputé de 284 millions de francs. Le ministère de l'Éducation en métropole a en effet trouvé une solution originale pour économiser quelque 12 milliards Fcfp sur son budget 2015 : obliger les universités et grandes écoles qui ont de trop grosses réserves (plus de 30 jours d'activité), à les utiliser en diminuant d'autant leurs dotations pour cette année. 47 établissements sont concernés dans toute la France, et l'UPF, qui est pourtant une des plus petites, est en huitième place de celles qui devront mettre le plus la main à la poche.
Le professeur Eric Conte, président de l'UPF, est partagé sur cette mesure : "on pénalise un peu ceux qui sont les bons élèves… Mais bon, de manière plus objective, c'est de l'argent public, et il est évident que le ministère a des besoins…"
Malgré tout, l'universitaire reconnait que "l'on n'a pas complètement saigné l'université, puisqu'il nous reste environ un milliard Fcfp de réserves". Mais "après avoir été ponctionné cette année, j'espère que ça n'arrivera pas tous les ans. Là, on sécurise notre fonds de réserve en indiquant ce qu'on va en faire."
En particulier, le Conseil d'Administration attendait la finalisation du nouveau contrat de projet pour arrêter ses projets d'investissement jusqu'à 2019. Ils ont été votés cette semaine et ils sont conséquents : 870 millions Fcfp d'investissements d'ici 2019 sur fonds propres, en plus de 743 millions Fcfp apportés par le contrat de projet.