Thierry Paulais, le directeur de l'AFD en Polynésie et Nuihau Laurey le vice-président du Pays, signaient hier la convention pour un emprunt de 2,9 milliards de Fcfp pour couvrir les financements des investissements 2015.
PAPEETE, le 29 septembre 2015. L'Agence française de développement (AFD) et le Pays ont signé, ce mardi après-midi, la convention relative à un emprunt de près de 3 milliards de Fcfp. Une somme qui va permettre d'abonder le financement des investissements 2015 du Pays.
Ce prêt, débloquant une somme de 2,983 milliards de Fcfp, était prévu de longue date. Il était inscrit, dès le budget primitif 2015 du Pays, pour financer les investissements de cet exercice pour lequel le gouvernement avait fixé les autorisations d'emprunt à un maximum de 7,99 milliards de Fcfp "un plan de financement quasiment finalisé à ce jour" note le communiqué de presse officiel. Cet emprunt auprès de l'AFD (Agence française de développement) est conclu pour une durée de 20 ans au taux fixe de 1,96%. Cette somme servira à 86% au financement de la part du Pays dans le programme des infrastructures routières, maritimes et aéroportuaires du 3e instrument financier avec l'Etat et pour 13,6% au financement de la part du Pays dans le volet du logement social du Contrat de projets, notamment pour les programmes en cours du Domaine Labbé, Vaitupa 2 mais aussi pour un programme d'urgence en habitat dispersé.
La signature ce mardi après-midi à la présidence du Pays a permis d'afficher les relations de franc partenariat du Pays avec l'Agence française de développement (AFD). "Notre rôle est de financer de l'investissement public pour de grandes infrastructures. C'est un prêt qui correspond à notre vocation et témoigne de la confiance que nous avons envers les finances du Pays. Nous partageons les orientations stratégiques sectorielles et notre confiance réciproque est croissante" indiquait Thierry Paulais, le nouveau directeur de l'AFD en Polynésie, arrivé en poste à Papeete le 1er septembre dernier. C'est effectivement la 2e année consécutive que l'AFD accorde un prêt au Pays et les sommes débloquées lors de ces conventions ont augmenté sensiblement. Au point que l'Agence française de développement est le 2e partenaire bancaire de la collectivité polynésienne : la dette du Pays auprès de l'AFD représente désormais 23,3% de l'encours total.
POLITIQUE DE DESENDETTEMENT
En dépit de ce nouvel emprunt, qui portera à la fin de l'année 2015 l'encours total de la dette de la Polynésie française à 92,2 milliards de Fcfp, le vice-président du Pays en charge des finances estime poursuivre la politique de désendettement engagée par le gouvernement. En effet le montant total des emprunts du Pays était de 94 milliards de Fcfp à la fin de l'année 2014. "Et nous allons proposer à l'assemblée de poursuivre cette opération de désendettement pour tomber sous la barre des 90 milliards l'année prochaine". Le Pays rembourse chaque année, entre intérêts et capital plus de 13 milliards de Fcfp, une "somme non négligeable même si l'endettement de la Polynésie ne pose pas de difficulté majeure. On le voit à l'occasion de cette signature, tous les partenaires financiers de la Polynésie ont une confiance établie avec la Collectivité. Nous n'avons aucune difficulté à lever ces financements" poursuivait Nuihau Laurey.
La situation financière du Pays en 2015 est donc en phase de consolidation et de maîtrise, loin de ce qui s'était passé en 2012 où il avait fallu une dotation d'ajustement exceptionnelle de l'Etat de six milliards de Fcfp pour couvrir les besoins financiers du Pays et en 2013, où une avance de trésorerie de cinq milliards de Fcfp avait été débloquée par l'Etat à la collectivité. Enfin, le recours à l'emprunt obligataire pour financer ses investissements n'a été nécessaire pour la Polynésie qu'en 2014 (4,8 milliards de Fcfp). Signe encore d'une amélioration de la situation financière, les recettes fiscales en 2015 ont progressé de 5% sur les huit premiers mois de l'année "sans qu'il n'y ait eu de réforme fiscale cette année", c'est donc le fruit "exclusivement" pour le vice-président du Pays d'une activité économique qui progresse.
Ce prêt, débloquant une somme de 2,983 milliards de Fcfp, était prévu de longue date. Il était inscrit, dès le budget primitif 2015 du Pays, pour financer les investissements de cet exercice pour lequel le gouvernement avait fixé les autorisations d'emprunt à un maximum de 7,99 milliards de Fcfp "un plan de financement quasiment finalisé à ce jour" note le communiqué de presse officiel. Cet emprunt auprès de l'AFD (Agence française de développement) est conclu pour une durée de 20 ans au taux fixe de 1,96%. Cette somme servira à 86% au financement de la part du Pays dans le programme des infrastructures routières, maritimes et aéroportuaires du 3e instrument financier avec l'Etat et pour 13,6% au financement de la part du Pays dans le volet du logement social du Contrat de projets, notamment pour les programmes en cours du Domaine Labbé, Vaitupa 2 mais aussi pour un programme d'urgence en habitat dispersé.
La signature ce mardi après-midi à la présidence du Pays a permis d'afficher les relations de franc partenariat du Pays avec l'Agence française de développement (AFD). "Notre rôle est de financer de l'investissement public pour de grandes infrastructures. C'est un prêt qui correspond à notre vocation et témoigne de la confiance que nous avons envers les finances du Pays. Nous partageons les orientations stratégiques sectorielles et notre confiance réciproque est croissante" indiquait Thierry Paulais, le nouveau directeur de l'AFD en Polynésie, arrivé en poste à Papeete le 1er septembre dernier. C'est effectivement la 2e année consécutive que l'AFD accorde un prêt au Pays et les sommes débloquées lors de ces conventions ont augmenté sensiblement. Au point que l'Agence française de développement est le 2e partenaire bancaire de la collectivité polynésienne : la dette du Pays auprès de l'AFD représente désormais 23,3% de l'encours total.
POLITIQUE DE DESENDETTEMENT
En dépit de ce nouvel emprunt, qui portera à la fin de l'année 2015 l'encours total de la dette de la Polynésie française à 92,2 milliards de Fcfp, le vice-président du Pays en charge des finances estime poursuivre la politique de désendettement engagée par le gouvernement. En effet le montant total des emprunts du Pays était de 94 milliards de Fcfp à la fin de l'année 2014. "Et nous allons proposer à l'assemblée de poursuivre cette opération de désendettement pour tomber sous la barre des 90 milliards l'année prochaine". Le Pays rembourse chaque année, entre intérêts et capital plus de 13 milliards de Fcfp, une "somme non négligeable même si l'endettement de la Polynésie ne pose pas de difficulté majeure. On le voit à l'occasion de cette signature, tous les partenaires financiers de la Polynésie ont une confiance établie avec la Collectivité. Nous n'avons aucune difficulté à lever ces financements" poursuivait Nuihau Laurey.
La situation financière du Pays en 2015 est donc en phase de consolidation et de maîtrise, loin de ce qui s'était passé en 2012 où il avait fallu une dotation d'ajustement exceptionnelle de l'Etat de six milliards de Fcfp pour couvrir les besoins financiers du Pays et en 2013, où une avance de trésorerie de cinq milliards de Fcfp avait été débloquée par l'Etat à la collectivité. Enfin, le recours à l'emprunt obligataire pour financer ses investissements n'a été nécessaire pour la Polynésie qu'en 2014 (4,8 milliards de Fcfp). Signe encore d'une amélioration de la situation financière, les recettes fiscales en 2015 ont progressé de 5% sur les huit premiers mois de l'année "sans qu'il n'y ait eu de réforme fiscale cette année", c'est donc le fruit "exclusivement" pour le vice-président du Pays d'une activité économique qui progresse.
Le plan de transition énergétique reporté
Le vice-président du Pays, ministre des énergies doit reporter d'une semaine la présentation en conseil des ministres du plan de transition énergétique du Pays. L'agenda des ministres est en effet trop chargé cemercredi pour que cette présentation soit faite. Au programme, ce mercredi matin aura lieu un conseil interministériel sur la réforme de la protection sociale généralisée : la ministre en charge de ce portefeuille Tea Frogier sera à la manœuvre avec ses équipes, conseillers et techniciens. Dans la suite de la matinée, le traditionnel conseil des ministres hebdomadaire se réunira. Enfin, un second conseil interministériel est programmé ce mercredi après-midi, cette fois au sujet de la présentation du budget primitif 2016 du Pays.
Le vice-président du Pays, ministre des énergies doit reporter d'une semaine la présentation en conseil des ministres du plan de transition énergétique du Pays. L'agenda des ministres est en effet trop chargé cemercredi pour que cette présentation soit faite. Au programme, ce mercredi matin aura lieu un conseil interministériel sur la réforme de la protection sociale généralisée : la ministre en charge de ce portefeuille Tea Frogier sera à la manœuvre avec ses équipes, conseillers et techniciens. Dans la suite de la matinée, le traditionnel conseil des ministres hebdomadaire se réunira. Enfin, un second conseil interministériel est programmé ce mercredi après-midi, cette fois au sujet de la présentation du budget primitif 2016 du Pays.