Jean-Pierre Laflaquière, Haut Commissaire de la République en Polynésie française.
Arrivé samedi en Polynésie, le Haut Commissaire Jean-Pierre Laflaquière a rencontré le président Oscar Temaru lundi 3 septembre. Un entretien « d’une bonne demi-heure » durant lequel semblent avoir été posées les bases de la reprise du dialogue sur le thème du plan de redressement de la Polynésie française. Les réunions du comité de suivi du plan de redressement avaient été interrompues de manière unilatérale, par le gouvernement Temaru au mois de mars dernier, sur fond de bras de fer avec l'Etat au sujet de conditions jugées inaceptables par le Pays. Les travaux sont appelés à reprendre. On ne parle plus de condition mais de préalable. La reprise du comité de suivi de plan de redressement annoncée pour septembre devrait avoir lieu à Paris durant la première quinzaine d'octobre, sous la direction du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel. En attendant, le nouveau Haut Commissaire précise, dans ce cadre, les premiers objectifs de sa mission en Polynésie :
Vous prenez vos fonctions en Polynésie française. Un certain nombre de rencontres étaient au programme de votre journée du 3 septembre. Comment se sont-elles passées ?
Jean-Pierre Laflaquière : Dans un climat très cordial et très positif. J’ai rencontré en tête à tête le président Oscar Temaru. Nous avons échangé pendant une bonne demi-heure. Il a ensuite appelé le vice-président Géros à nous rejoindre, ainsi que le ministre des Finances Frébault, le ministre de la Santé également. Nous avons abordé un certain nombre de thèmes. Nous avons défini, en quelques sortes, notre méthode de travail. Je suis nouveau, je débarque… Notre premier objectif – qui correspond à ce que j’avais dit en arrivant – c’est le plan de redressement. Nous allons commencer les réunions à caractère technique. Nous devrions avoir prochainement une visite de la mission d’Anne Bolliet. (…) Ensuite, l’objectif fixé est une réunion du comité de suivi début octobre, présidée par le ministre des Outre-mer, à Paris. Je pense que nous y arriverons. Il y a urgence à traiter ce problème-là. Il s’agit du point de départ d’un partenariat renouvelé.
Tahiti infos : Le plan de redressement dot-il être perçu comme un des points clés de votre mission en Polynésie ?
Jean-Pierre Laflaquière : Je considère que c’est un élément important, avant de développer les autres outils de partenariat qui sont à notre disposition, qu’il s’agisse du Contrat de projets, des instruments financiers… Il y a de l’appui technique qui peut être apporté dans un certain nombre de domaines. Je pense que c’est (plan de redressement, ndlr) une première étape importante pour montrer la volonté de part et d’autre de redémarrer, ou de poursuivre une coopération réaffirmée.
A votre niveau, avez-vous des informations concernant les prochaines élections territoriales ?
Jean-Pierre Laflaquière : Non. Rien. Je ne peux rien vous dire là-dessus.
Concernant la dotation exceptionnelle annoncée par l’Etat en faveur de la Polynésie française, quel est le calendrier des versements ?
Jean-Pierre Laflaquière : C’est ce que je vous indique. Le plan de redressement est l’élément préalable, la mesure d’accompagnement du déblocage de ces 34 millions d’euros (4,06 Mds Fcfp) (…). L’objectif c’est la fin de l’année, donc plus on ira vite et mieux ça ira.
La loi du Pays visant à inciter au départ volontaire à la retraite de fonctionnaires doit-elle être perçue comme un préalable, également ?
Jean-Pierre Laflaquière : C’est un des éléments, parmi d’autres, du plan de redressement. Vous savez bien qu’il y a un phénomène de ciseaux entre recettes et dépenses, au sein du gouvernement de Polynésie française. Il incombe donc de réduire les dépenses par un certain nombre de mesures et celle-ci est probablement la mesure que l’on peut mettre en œuvre le plus rapidement.
Votre feuille de route en tant que Haut Commissaire de la République en Polynésie française a-t-elle été précisée par votre ministère de tutelle ?
Jean-Pierre Laflaquière : Je suis un préfet. Je suis donc sous les ordres du gouvernement. Ce n’est pas une feuille de route, d’ailleurs. J’ai été désigné pour occuper ce poste. Donc, dans ce cadre-là, je dois mettre en œuvre un certain nombre d’actions, comme le fait tout préfet.
Vous prenez vos fonctions en Polynésie française. Un certain nombre de rencontres étaient au programme de votre journée du 3 septembre. Comment se sont-elles passées ?
Jean-Pierre Laflaquière : Dans un climat très cordial et très positif. J’ai rencontré en tête à tête le président Oscar Temaru. Nous avons échangé pendant une bonne demi-heure. Il a ensuite appelé le vice-président Géros à nous rejoindre, ainsi que le ministre des Finances Frébault, le ministre de la Santé également. Nous avons abordé un certain nombre de thèmes. Nous avons défini, en quelques sortes, notre méthode de travail. Je suis nouveau, je débarque… Notre premier objectif – qui correspond à ce que j’avais dit en arrivant – c’est le plan de redressement. Nous allons commencer les réunions à caractère technique. Nous devrions avoir prochainement une visite de la mission d’Anne Bolliet. (…) Ensuite, l’objectif fixé est une réunion du comité de suivi début octobre, présidée par le ministre des Outre-mer, à Paris. Je pense que nous y arriverons. Il y a urgence à traiter ce problème-là. Il s’agit du point de départ d’un partenariat renouvelé.
Tahiti infos : Le plan de redressement dot-il être perçu comme un des points clés de votre mission en Polynésie ?
Jean-Pierre Laflaquière : Je considère que c’est un élément important, avant de développer les autres outils de partenariat qui sont à notre disposition, qu’il s’agisse du Contrat de projets, des instruments financiers… Il y a de l’appui technique qui peut être apporté dans un certain nombre de domaines. Je pense que c’est (plan de redressement, ndlr) une première étape importante pour montrer la volonté de part et d’autre de redémarrer, ou de poursuivre une coopération réaffirmée.
A votre niveau, avez-vous des informations concernant les prochaines élections territoriales ?
Jean-Pierre Laflaquière : Non. Rien. Je ne peux rien vous dire là-dessus.
Concernant la dotation exceptionnelle annoncée par l’Etat en faveur de la Polynésie française, quel est le calendrier des versements ?
Jean-Pierre Laflaquière : C’est ce que je vous indique. Le plan de redressement est l’élément préalable, la mesure d’accompagnement du déblocage de ces 34 millions d’euros (4,06 Mds Fcfp) (…). L’objectif c’est la fin de l’année, donc plus on ira vite et mieux ça ira.
La loi du Pays visant à inciter au départ volontaire à la retraite de fonctionnaires doit-elle être perçue comme un préalable, également ?
Jean-Pierre Laflaquière : C’est un des éléments, parmi d’autres, du plan de redressement. Vous savez bien qu’il y a un phénomène de ciseaux entre recettes et dépenses, au sein du gouvernement de Polynésie française. Il incombe donc de réduire les dépenses par un certain nombre de mesures et celle-ci est probablement la mesure que l’on peut mettre en œuvre le plus rapidement.
Votre feuille de route en tant que Haut Commissaire de la République en Polynésie française a-t-elle été précisée par votre ministère de tutelle ?
Jean-Pierre Laflaquière : Je suis un préfet. Je suis donc sous les ordres du gouvernement. Ce n’est pas une feuille de route, d’ailleurs. J’ai été désigné pour occuper ce poste. Donc, dans ce cadre-là, je dois mettre en œuvre un certain nombre d’actions, comme le fait tout préfet.