Tokyo, Japon | AFP | jeudi 04/01/2017 - L'année s'est ouverte en beauté au marché aux poissons de Tsukiji à Tokyo, où le premier thon rouge de la criée de 2017 a été adjugé à 74,20 millions de yens (605.000 euros), le deuxième plus haut prix depuis le record de 2013.
Pour la sixième année de suite, c'est l'imposant patron de la chaîne de restaurants Sushizanmai, Kiyoshi Kimura, qui a remporté la mise.
Il s'agit peut-être de la dernière vente aux enchères du Nouvel an à Tsukiji, marché historique du coeur de la capitale qui, après plus de 80 ans d'histoire et maintes péripéties, doit être déplacé, en fin d'année au plus tôt, plus loin dans la baie de Tokyo.
Vieillissant, non conforme aux normes parasismiques, Tsukiji aurait dû déménager en novembre 2016, mais des avaries ont été découvertes au dernier moment sur le site d'accueil, à Toyosu, ce qui a reporté une énième fois cette opération très controversée décidée il y a plusieurs décennies.
Les quotidiennes ventes aux enchères de thon de Tsukiji font la réputation de ce haut lieu qui accueille plus de 40.000 personnes par jour, dont les meilleurs chefs-cuisiniers de Tokyo. Les premières criées de thon rouge de l'année sont un rituel très médiatisé.
Le montant de 74,20 millions de yens du thon géant (212 kg) vendu cette année est cinq fois supérieur à celui de l'an dernier, qui était lui-même le triple de celui de 2015.
Cela reste cependant bien en-deçà du record de 2013: 155,4 millions de yens (1,26 million d'euros au cours actuel). C'est le même Kiyoshi Kimura qui avait déboursé cette somme astronomique dans le but avoué de ne pas laisser, comme en 2011, 2010 et 2009, le poisson partir dans les cuisines d'un restaurateur de Hong Kong.
Comme chaque année, le thon vendu jeudi matin a été pêché au large de la ville d'Oma, dans la préfecture d'Aomori (nord).
Les Japonais ont un appétit insatiable pour le thon rouge (hon-maguro), une espèce surpêchée et considérée comme en danger par les écologistes. Ils dégustent cette chair essentiellement crue, sous forme de sushi (fine tranche sur du riz vinaigré) ou sashimi (fine tranche seule).
Dans un restaurant haut de gamme de Tokyo, un sushi constitué avec une lamelle de la partie la plus grasse du ventre de la bête, appelée "otoro", peut valoir jusqu'à plus de 3.000 yens (24 euros).
Pour la sixième année de suite, c'est l'imposant patron de la chaîne de restaurants Sushizanmai, Kiyoshi Kimura, qui a remporté la mise.
Il s'agit peut-être de la dernière vente aux enchères du Nouvel an à Tsukiji, marché historique du coeur de la capitale qui, après plus de 80 ans d'histoire et maintes péripéties, doit être déplacé, en fin d'année au plus tôt, plus loin dans la baie de Tokyo.
Vieillissant, non conforme aux normes parasismiques, Tsukiji aurait dû déménager en novembre 2016, mais des avaries ont été découvertes au dernier moment sur le site d'accueil, à Toyosu, ce qui a reporté une énième fois cette opération très controversée décidée il y a plusieurs décennies.
Les quotidiennes ventes aux enchères de thon de Tsukiji font la réputation de ce haut lieu qui accueille plus de 40.000 personnes par jour, dont les meilleurs chefs-cuisiniers de Tokyo. Les premières criées de thon rouge de l'année sont un rituel très médiatisé.
Le montant de 74,20 millions de yens du thon géant (212 kg) vendu cette année est cinq fois supérieur à celui de l'an dernier, qui était lui-même le triple de celui de 2015.
Cela reste cependant bien en-deçà du record de 2013: 155,4 millions de yens (1,26 million d'euros au cours actuel). C'est le même Kiyoshi Kimura qui avait déboursé cette somme astronomique dans le but avoué de ne pas laisser, comme en 2011, 2010 et 2009, le poisson partir dans les cuisines d'un restaurateur de Hong Kong.
Comme chaque année, le thon vendu jeudi matin a été pêché au large de la ville d'Oma, dans la préfecture d'Aomori (nord).
Les Japonais ont un appétit insatiable pour le thon rouge (hon-maguro), une espèce surpêchée et considérée comme en danger par les écologistes. Ils dégustent cette chair essentiellement crue, sous forme de sushi (fine tranche sur du riz vinaigré) ou sashimi (fine tranche seule).
Dans un restaurant haut de gamme de Tokyo, un sushi constitué avec une lamelle de la partie la plus grasse du ventre de la bête, appelée "otoro", peut valoir jusqu'à plus de 3.000 yens (24 euros).