PAPEETE, le 22 juin 2017 - Pour la quatrième année consécutive Jerry Biret organise l'événement Plastic Free July Tahiti. Un événement qui vise à sensibiliser le grand public à l'utilisation massive et quotidienne du plastique. Les messages, remarques, attentes et bons conseils sont diffusés sur la toile.
Jerry Biret a lancé l'événement Earth Hour avant de promouvoir dans la foulée Plastic Free July Tahiti. Animateur de l'émission le JT vert sur TNTV depuis un an et demi, il utilise tous les moyens pour sensibiliser à la protection de l'environnement. À la veille de Plastic Free July Tahiti il explique le concept de l'opération.
Tahiti infos : Comment sont nées les événements Earth Hour Tahiti et Plastic Free July Tahiti?
Jerry Biret : "En surfant sur internet j'ai découvert Earth Hour. C'était organisé en Australie et cela m'a paru percutant. Il s'agissait d'éteindre les lumières pendant une période donnée. En 2013, je l'ai proposé ici. Et puis, toujours en surfant sur la toile à la recherche d'initiatives environnementales, je suis tombé sur le Plastic Free July."
Tahiti Infos : D'où vient le concept?
Jerry Biret : "D'Australie là encore, de la banlieue de Perth très précisément. Dans un quartier résidentiel un groupe d'amis s'est mis à refuser les sacs plastiques. Je m'en suis inspiré."
Tahiti Infos : En quoi consiste l'opération?
Jeyy Biret : "Il s'agit de sensibiliser le maximum de personne au plastique, à son utilisation massive et aux dangers de cette utilisation massive. On en a partout, dans les snacks, les magasins… C'est une habitude dont on a tous du mal à se défaire. En fait, le premier problème c'est de prendre conscience de de la situation. Quand on a dans un magasin et qu'on refuse un sac plastique les commerçants répondent : 'vous savez, c'est gratuit' ou bien 'mais comment vous allez faire pour porter les produits?'. On a l'impression qu'on ne peut pas vivre sans."
Tahiti infos : Seriez-vous pour une interdiction de l'utilisation totale du plastique?
Jerry Biret : "Pas exactement, on est là pour sensibiliser. Si on interdit le sac plastique, les gens vont trouver cela trop difficile. Si on sensibilise en apportant des alternatives, cela paraît réalisable."
Tahiti Infos : Par quels moyens sensibilisez-vous le grand public?
Jerry Biret : "Par internet, via le site et le page Facebook. On encourage les visiteurs à présenter leurs alternatives, comme les sacs réutilisables, les gourdes à la place des bouteilles plastiques, les couverts durables au snack où on a l'habitude d'aller… On demande aussi aux visiteurs de décrire leurs difficultés pour ceux qui ont essayé de relever le défi du sans plastique."
Tahiti Infos : Quel genre de difficultés?
Jerry Biret : "Par exemple, penser à emporter ses sacs réutilisables, pour ceux qui vont à la roulotte avec leur propre assiette, leurs couverts et leur verre c'est prendre le temps ensuite de les nettoyer, els ranger, penser à les ramener au boulot…"
Tahiti Infos : Et en quoi cela peut vous aider à changer les mentalités?
Jerry Biret : "En listant les difficultés, on peut réfléchir à des alternatives vraiment adaptées et donc plus durables."
Tahiti infos : Vous organisez cette opération depuis quatre ans, quels résultats?
Jerry Biret : "Je ne peux pas vous présenter des chiffres. Mais j'ai l'impression tout de même que de plus en plus de gens sont conscients des dangers. Il y a une vague de fond, petit à petit les consciences se forgent. Des initiatives voient le jour et prennent tout de suite comme le collectif nana sacs plastiques par exemple."
Tahiti Infos : Pourquoi réduire l'utilisation du plastique?
Jerry Biret : "Je vois deux réponses principales. Le plastique n'est pas recyclable, il termine, quand il n'est pas jeté n'importe où, au centre d'enfouissement technique dont la fin de vie est annoncée pour 2025. Ensuite, il nous faudra trouver une autre vallée pour nos déchets. Il faut les réduire pour éviter cela."
Tahiti Infos : Et la seconde raison?
Jerry Biret : "L'écosystème est fragile. La matière nous a rendu de grands services, aujourd'hui, elle nous pose des problèmes. Dans le lagon elle est consommée par les organismes, que nous nous consommons. Nous sommes, nous les iliens, encore plus sensibles à ce genre de pollution que les habitants de continents. Eux peuvent trouver de nouveaux espaces, nous sommes coincés."
Tahiti Infos : Vous avez d'autres projets?
Jerry Biret : "Plein ! Le plus gros d'entre eux est le Let's do it."
Tahiti infos : C'est quoi?
Jerry Biret : "C'est un grand nettoyage collectif d'un territoire qui a été organisé la première fois en Estonie en 2008. Ils attendaient lors de la première initiative 5 000 volontaires pour débarrasser leurs forêts de déchets, 50 000 personnes se sont présentées. Depuis, l'opération est répétée régulièrement, en Estonie mais aussi dans d'autres pays. Un grand événement mondial Let's do it aura lieu le 5 septembre 2018, nous y participerons. Pour pouvoir être considéré Let's do it, il faut réussir à solliciter 25% de la population d'un territoire. Nous avons un peu plus d'un an pour préparer le terrain."
Jerry Biret a lancé l'événement Earth Hour avant de promouvoir dans la foulée Plastic Free July Tahiti. Animateur de l'émission le JT vert sur TNTV depuis un an et demi, il utilise tous les moyens pour sensibiliser à la protection de l'environnement. À la veille de Plastic Free July Tahiti il explique le concept de l'opération.
Tahiti infos : Comment sont nées les événements Earth Hour Tahiti et Plastic Free July Tahiti?
Jerry Biret : "En surfant sur internet j'ai découvert Earth Hour. C'était organisé en Australie et cela m'a paru percutant. Il s'agissait d'éteindre les lumières pendant une période donnée. En 2013, je l'ai proposé ici. Et puis, toujours en surfant sur la toile à la recherche d'initiatives environnementales, je suis tombé sur le Plastic Free July."
Tahiti Infos : D'où vient le concept?
Jerry Biret : "D'Australie là encore, de la banlieue de Perth très précisément. Dans un quartier résidentiel un groupe d'amis s'est mis à refuser les sacs plastiques. Je m'en suis inspiré."
Tahiti Infos : En quoi consiste l'opération?
Jeyy Biret : "Il s'agit de sensibiliser le maximum de personne au plastique, à son utilisation massive et aux dangers de cette utilisation massive. On en a partout, dans les snacks, les magasins… C'est une habitude dont on a tous du mal à se défaire. En fait, le premier problème c'est de prendre conscience de de la situation. Quand on a dans un magasin et qu'on refuse un sac plastique les commerçants répondent : 'vous savez, c'est gratuit' ou bien 'mais comment vous allez faire pour porter les produits?'. On a l'impression qu'on ne peut pas vivre sans."
Tahiti infos : Seriez-vous pour une interdiction de l'utilisation totale du plastique?
Jerry Biret : "Pas exactement, on est là pour sensibiliser. Si on interdit le sac plastique, les gens vont trouver cela trop difficile. Si on sensibilise en apportant des alternatives, cela paraît réalisable."
Tahiti Infos : Par quels moyens sensibilisez-vous le grand public?
Jerry Biret : "Par internet, via le site et le page Facebook. On encourage les visiteurs à présenter leurs alternatives, comme les sacs réutilisables, les gourdes à la place des bouteilles plastiques, les couverts durables au snack où on a l'habitude d'aller… On demande aussi aux visiteurs de décrire leurs difficultés pour ceux qui ont essayé de relever le défi du sans plastique."
Tahiti Infos : Quel genre de difficultés?
Jerry Biret : "Par exemple, penser à emporter ses sacs réutilisables, pour ceux qui vont à la roulotte avec leur propre assiette, leurs couverts et leur verre c'est prendre le temps ensuite de les nettoyer, els ranger, penser à les ramener au boulot…"
Tahiti Infos : Et en quoi cela peut vous aider à changer les mentalités?
Jerry Biret : "En listant les difficultés, on peut réfléchir à des alternatives vraiment adaptées et donc plus durables."
Tahiti infos : Vous organisez cette opération depuis quatre ans, quels résultats?
Jerry Biret : "Je ne peux pas vous présenter des chiffres. Mais j'ai l'impression tout de même que de plus en plus de gens sont conscients des dangers. Il y a une vague de fond, petit à petit les consciences se forgent. Des initiatives voient le jour et prennent tout de suite comme le collectif nana sacs plastiques par exemple."
Tahiti Infos : Pourquoi réduire l'utilisation du plastique?
Jerry Biret : "Je vois deux réponses principales. Le plastique n'est pas recyclable, il termine, quand il n'est pas jeté n'importe où, au centre d'enfouissement technique dont la fin de vie est annoncée pour 2025. Ensuite, il nous faudra trouver une autre vallée pour nos déchets. Il faut les réduire pour éviter cela."
Tahiti Infos : Et la seconde raison?
Jerry Biret : "L'écosystème est fragile. La matière nous a rendu de grands services, aujourd'hui, elle nous pose des problèmes. Dans le lagon elle est consommée par les organismes, que nous nous consommons. Nous sommes, nous les iliens, encore plus sensibles à ce genre de pollution que les habitants de continents. Eux peuvent trouver de nouveaux espaces, nous sommes coincés."
Tahiti Infos : Vous avez d'autres projets?
Jerry Biret : "Plein ! Le plus gros d'entre eux est le Let's do it."
Tahiti infos : C'est quoi?
Jerry Biret : "C'est un grand nettoyage collectif d'un territoire qui a été organisé la première fois en Estonie en 2008. Ils attendaient lors de la première initiative 5 000 volontaires pour débarrasser leurs forêts de déchets, 50 000 personnes se sont présentées. Depuis, l'opération est répétée régulièrement, en Estonie mais aussi dans d'autres pays. Un grand événement mondial Let's do it aura lieu le 5 septembre 2018, nous y participerons. Pour pouvoir être considéré Let's do it, il faut réussir à solliciter 25% de la population d'un territoire. Nous avons un peu plus d'un an pour préparer le terrain."
Le défi
Les curieux trouveront sur la page Facebook de l'événement l'annonce suivante : en juillet, on vous lance un défi : Essayer de ne pas utiliser les plastiques à usage unique durant le mois de juillet.
Les plastiques à usage unique comprennent les sacs de caisse et de provisions, les gobelets et les tasses, les pailles et les couverts, les emballages... En gros tout ce qui est destiné à n’être utilisé qu’une fois puis jeté.
Pendant toute la durée du défi, il faudra conserver, dans un "Sac de Dilemme", tous les plastiques à usage unique que l’on n’a pas pu éviter d’acheter puis, à la fin du défi, partager la photo sur la page Facebook Plastic Free July Tahiti, accompagnée du hashtag #SacDeDilemme.
Inscrivez-vous sur le site.
Les curieux trouveront sur la page Facebook de l'événement l'annonce suivante : en juillet, on vous lance un défi : Essayer de ne pas utiliser les plastiques à usage unique durant le mois de juillet.
Les plastiques à usage unique comprennent les sacs de caisse et de provisions, les gobelets et les tasses, les pailles et les couverts, les emballages... En gros tout ce qui est destiné à n’être utilisé qu’une fois puis jeté.
Pendant toute la durée du défi, il faudra conserver, dans un "Sac de Dilemme", tous les plastiques à usage unique que l’on n’a pas pu éviter d’acheter puis, à la fin du défi, partager la photo sur la page Facebook Plastic Free July Tahiti, accompagnée du hashtag #SacDeDilemme.
Inscrivez-vous sur le site.