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Internet : le câble Hawaiki annoncé opérationnel pour mi-2018


Le câble Hawaiki est annoncé opérationnel pour mi-2018, moyennant un investissement privé de 36,3 milliards Fcfp.
Le câble Hawaiki est annoncé opérationnel pour mi-2018, moyennant un investissement privé de 36,3 milliards Fcfp.
PAPEETE, 1er avril 2016 - La compagnie Hawaiki cable a annoncé vendredi être en mesure de démarrer la pose d’un câble sous-marin permettant un débit de 30 Terabits par seconde, pour relier la Nouvelle Zélande et l’Australie aux Etats-Unis via Hawaii dès mi-2018. Plusieurs collectivités du Pacifique Sud, dont la Polynésie française, ont la possibilité d’être connectées à cette nouvelle autoroute numérique.

La presse néo-zélandaise rapporte amplement vendredi l’annonce faite par la compagnie Hawaiki cable du lancement prochain de la pose d’un câble sous-marin de 14 000 kilomètres reliant l’Australie et la Nouvelle Zélande aux Etats-Unis. La compagnie affirme avoir bouclé son plan de financement et pouvoir mettre cette nouvelle liaison numérique en exploitation dès mi-2018. L'investissement pourrait être de 500 millions de dollars NZ (36,3 milliards Fcfp).

Hawaiki cable est en contrat avec la compagnie américaine TE SubCom pour la pose d’un câble de type C100U doté de la technologie Submarine Line Terminating Equipment (SLTE) afin de permettre des connections optiques aux îles voisines du tracé en utilisant le procédé de raccordement Optical add/drop multiplexing (OADM).

Avec un débit annoncé de 30 Terabits par seconde (Tbps), 47 fois supérieur à celui de notre câble Honotua, Hawaiki offre la possibilité d'un raccordement à plusieurs collectivités sur sa route, dont la Polynésie française, via les îles Cook. Sont directement concernées, en outre, la Nouvelle-Calédonie, le Vanuatu, Wallis et les Samoa.

Cette annonce est faite alors que le Pays envisage d’ouvrir une seconde connexion câblée, afin de sécuriser celle de Honotua, en se raccordant aux îles Cook voire aux Samoa avec le projet de câble concurrent Moana, porté par la société Blue Sky. Car pour l'instant, en cas d'interruption accidentelle de la liaison numérique de Honotua, la Polynésie française ne dispose que d'une connexion de secours via le satellite Intelsat. Et le débit maximum offert par ce dispositif est de 600 mégabits par seconde, soit à peine 10% du besoin polynésien actuel.

Des raccordements à plusieurs collectivités sont envisagés sur la route, dont la Nouvelle-Calédonie, le Vanuatu, Wallis et les Samoa ou encore la Polynésie française, via les îles Cook.
Des raccordements à plusieurs collectivités sont envisagés sur la route, dont la Nouvelle-Calédonie, le Vanuatu, Wallis et les Samoa ou encore la Polynésie française, via les îles Cook.

Rédigé par JPV le Vendredi 1 Avril 2016 à 12:22 | Lu 3887 fois