PAPEETE, lundi 10 mars 2014. Le 25 février 2014, les représentants de l’assemblée de Polynésie ont approuvé la signature d'une convention qui permet à l’Etat de participer au déploiement de la fibre optique sur le territoire par le biais d’une subvention versée à l’Office polynésien des télécommunications (OPT) ; la convention négociée dans le courant de l’année 2013 a été publiée en fin de semaine dernière sur le journal officiel de Polynésie, ce qui signifie que les sommes engagées vont enfin pouvoir être débloquées. Pour cette première tranche du projet Fiber To The Home (la fibre à la maison), le montant des travaux à réaliser a été fixé à 723 millions de Fcfp dont un tiers sera donc pris en compte par des financements venant de l’Etat via le Fonds exceptionnel d’investissement (FEI) géré par le ministère des Outre-mer. Ces travaux d’installation de la fibre optique jusque dans les maisons devront être réalisés, au plus tard, d’ici quatre ans pour que la subvention accordée par l’Etat ne soit pas perdue.
L’option d’un déploiement de la fibre optique sur le territoire polynésien est relativement ancienne. Dès l’année 2008, l’OPT confronté à des problèmes d’obsolescence de son réseau envisage cette solution technique nettement plus sûre pour garantir un débit fiable et stable. Après des études d’opportunités menées en 2008, l’OPT lance en 2010 un vaste programme de rénovation de son réseau de distribution en optant pour le déploiement de la fibre optique. Le périmètre a été fixé à 80% des abonnés Internet de l’OPT dans l’archipel de la Société, soit environ 42 000 lignes téléphoniques. La première tranche de ce programme qui vient d’obtenir des financements de l’Etat se concentrera sur plusieurs communes de Tahiti jusqu’en 2016 incluant Papeete bien entendu, mais allant jusqu’à Taiarapu (Est et Ouest) en passant par Pirae, Arue, Mahina et Hitia O Tera. A l’Ouest, le déploiement prévu sur cette première tranche n’ira pas au-delà de Punaauia, mais inclura Faa’a. D’ici la fin 2016, plus de 8 000 lignes téléphoniques de Tahiti devraient ainsi disposer d’une connexion internet par fibre optique. Une deuxième tranche prévoyant la densification du premier réseau installé et le déploiement vers l’archipel des Îles sous le Vent est prévue après 2016, pour un coût estimé cette fois à 1,6 milliard de Fcfp. A la fin du mois de février dernier, le ministre en charge des télécommunications, Marcel Tuihani avait annoncé que la fibre optique serait disponible dans l’agglomération de Papeete d’ici la fin de l’année 2014.
L’option d’un déploiement de la fibre optique sur le territoire polynésien est relativement ancienne. Dès l’année 2008, l’OPT confronté à des problèmes d’obsolescence de son réseau envisage cette solution technique nettement plus sûre pour garantir un débit fiable et stable. Après des études d’opportunités menées en 2008, l’OPT lance en 2010 un vaste programme de rénovation de son réseau de distribution en optant pour le déploiement de la fibre optique. Le périmètre a été fixé à 80% des abonnés Internet de l’OPT dans l’archipel de la Société, soit environ 42 000 lignes téléphoniques. La première tranche de ce programme qui vient d’obtenir des financements de l’Etat se concentrera sur plusieurs communes de Tahiti jusqu’en 2016 incluant Papeete bien entendu, mais allant jusqu’à Taiarapu (Est et Ouest) en passant par Pirae, Arue, Mahina et Hitia O Tera. A l’Ouest, le déploiement prévu sur cette première tranche n’ira pas au-delà de Punaauia, mais inclura Faa’a. D’ici la fin 2016, plus de 8 000 lignes téléphoniques de Tahiti devraient ainsi disposer d’une connexion internet par fibre optique. Une deuxième tranche prévoyant la densification du premier réseau installé et le déploiement vers l’archipel des Îles sous le Vent est prévue après 2016, pour un coût estimé cette fois à 1,6 milliard de Fcfp. A la fin du mois de février dernier, le ministre en charge des télécommunications, Marcel Tuihani avait annoncé que la fibre optique serait disponible dans l’agglomération de Papeete d’ici la fin de l’année 2014.
Des performances incomparables
Les débits FTTH (Fiber to the home) sont estimés pour être 100 fois supérieurs à ceux accessibles via l’ADSL. Pour de nombreux utilisateurs d’Internet, cette rapidité d’exécution est comme un mirage pour l’instant. «Cette infrastructure sera capable de supporter, sans limitation de distance, tous les futurs services de télécommunication très haut débit (THD) résidentiels comme professionnels fixes (…) Cette technologie servira en outre de socle pour le développement de l’ensemble du secteur économique polynésien et notamment le stockage de sonnées décentralisées ainsi que l’organisation d’ordinateurs en réseaux ou le cloud computing » précisait le rapport remis aux représentants de l’assemblée de Polynésie lors de l’examen de la délibération le 25 février dernier. Une technologie qui ne viendra pas toutefois remplacer la connexion internationale par le câble sous-marin Honotua qui peut rester le maillon faible de la liaison internet polynésienne en cas de rupture du câble ou de panne. De même les liaisons vers les archipels des Îles du Vent continuent de s’effectuer via un câble sous-marin domestique. Enfin l’OPT complète son réseau internet dans les archipels éloignés par les moyens satellitaires.
Les débits FTTH (Fiber to the home) sont estimés pour être 100 fois supérieurs à ceux accessibles via l’ADSL. Pour de nombreux utilisateurs d’Internet, cette rapidité d’exécution est comme un mirage pour l’instant. «Cette infrastructure sera capable de supporter, sans limitation de distance, tous les futurs services de télécommunication très haut débit (THD) résidentiels comme professionnels fixes (…) Cette technologie servira en outre de socle pour le développement de l’ensemble du secteur économique polynésien et notamment le stockage de sonnées décentralisées ainsi que l’organisation d’ordinateurs en réseaux ou le cloud computing » précisait le rapport remis aux représentants de l’assemblée de Polynésie lors de l’examen de la délibération le 25 février dernier. Une technologie qui ne viendra pas toutefois remplacer la connexion internationale par le câble sous-marin Honotua qui peut rester le maillon faible de la liaison internet polynésienne en cas de rupture du câble ou de panne. De même les liaisons vers les archipels des Îles du Vent continuent de s’effectuer via un câble sous-marin domestique. Enfin l’OPT complète son réseau internet dans les archipels éloignés par les moyens satellitaires.