L’OPT pourrait mettre en œuvre dès cette année une liaison internet câblée entre Tahiti et les îles Marquises.
PAPEETE, 2 mars 2016 - L’Office des postes et télécommunications (OPT) planifie une extension de la liaison internet haut-débit vers l’Ouest des Tuamotu et l’archipel des îles Marquises.
Une liaison internet haut-débit aux îles Marquises et sur certains atolls des Tuamotu : le projet pourrait être mis en œuvre dès cette année. Le conseil des ministres a rendu exécutoire le budget prévisionnel 2016 de l’OPT, voté par le conseil d’administration de l’Office le 28 janvier dernier.
Ce document intègre notamment le plan stratégique "Ambition 2020" de développement que l’OPT envisage pour se mettre à niveau en fonction de la concurrence, mais aussi pour rechercher de possibles niches d’économie. L’une d’entre-elles pressentie par l’OPT est celle des transmissions internet par satellite. Pour l’instant en dehors des rares îles raccordées au câble Honotua, l’essentiel du territoire polynésien accède à l’internet par le biais d’une liaison satellite en vertu d’un accord pluriannuel signé par la collectivité au début des années 2010 avec la société Intelsat.
"Ce qui a été décidé par le conseil d’administration de l’OPT et approuvé par le conseil des ministres, c’est d’investir dans un nouveau câble qui partira de l’île de Tahiti vers les Tuamotu de l’Ouest et de l’Est, mais aussi sur les Marquises", a confirmé mercredi Jean-Christophe Bouissou, porte-parole du gouvernement, lors du point presse du Conseil des ministres. "Et, ce faisant, nous allons donner des accès facilités au niveau des îles, permettre le développement de ces îles grâce à la venue de l’internet de haut débit et en même temps réussir ce double objectif de réduire la dépense par rapport au satellite qui nous coute fort cher".
Le coût de cette opération n’est pas encore établi, mais il se trouve déjà des voix pour contester la pertinence de l’investissement. "Un projet de câble pour alléger le coût des liaisons satellite, c’est intéressant...", note un observateur du développement numérique polynésien. "Mais aujourd’hui, aucun modèle économique viable ne permet d’en estimer la rentabilité. Ce que l’on sait, c’est qu’il n’y a pas de marché en termes d’abonnés potentiels dans ces archipels. Et compte tenu du modèle de péréquation adopté en Polynésie française je crains qu’à un moment donné les investissements pour ce nouveau câble ne finissent par être répartis sur l’ensemble des abonnés à internet".
Parallèlement, le conseil d’administration de l’OPT a validé fin janvier dernier un accroissement des capacités satellitaires en direction des populations des archipels et le raccordement de la Polynésie française par un deuxième câble sous-marin international, a confirmé mercredi Jean-Christophe Bouissou.
Une liaison internet haut-débit aux îles Marquises et sur certains atolls des Tuamotu : le projet pourrait être mis en œuvre dès cette année. Le conseil des ministres a rendu exécutoire le budget prévisionnel 2016 de l’OPT, voté par le conseil d’administration de l’Office le 28 janvier dernier.
Ce document intègre notamment le plan stratégique "Ambition 2020" de développement que l’OPT envisage pour se mettre à niveau en fonction de la concurrence, mais aussi pour rechercher de possibles niches d’économie. L’une d’entre-elles pressentie par l’OPT est celle des transmissions internet par satellite. Pour l’instant en dehors des rares îles raccordées au câble Honotua, l’essentiel du territoire polynésien accède à l’internet par le biais d’une liaison satellite en vertu d’un accord pluriannuel signé par la collectivité au début des années 2010 avec la société Intelsat.
"Ce qui a été décidé par le conseil d’administration de l’OPT et approuvé par le conseil des ministres, c’est d’investir dans un nouveau câble qui partira de l’île de Tahiti vers les Tuamotu de l’Ouest et de l’Est, mais aussi sur les Marquises", a confirmé mercredi Jean-Christophe Bouissou, porte-parole du gouvernement, lors du point presse du Conseil des ministres. "Et, ce faisant, nous allons donner des accès facilités au niveau des îles, permettre le développement de ces îles grâce à la venue de l’internet de haut débit et en même temps réussir ce double objectif de réduire la dépense par rapport au satellite qui nous coute fort cher".
Le coût de cette opération n’est pas encore établi, mais il se trouve déjà des voix pour contester la pertinence de l’investissement. "Un projet de câble pour alléger le coût des liaisons satellite, c’est intéressant...", note un observateur du développement numérique polynésien. "Mais aujourd’hui, aucun modèle économique viable ne permet d’en estimer la rentabilité. Ce que l’on sait, c’est qu’il n’y a pas de marché en termes d’abonnés potentiels dans ces archipels. Et compte tenu du modèle de péréquation adopté en Polynésie française je crains qu’à un moment donné les investissements pour ce nouveau câble ne finissent par être répartis sur l’ensemble des abonnés à internet".
Parallèlement, le conseil d’administration de l’OPT a validé fin janvier dernier un accroissement des capacités satellitaires en direction des populations des archipels et le raccordement de la Polynésie française par un deuxième câble sous-marin international, a confirmé mercredi Jean-Christophe Bouissou.