La mise en service du câble internet vers les Marquises et les Tuamotu est prévue pour décembre 2018 moyennant un coût estimé à 6 milliards Fcfp.
PAPEETE, 26 octobre 2016 - Une dotation de 125 millions Fcfp est accordée à l’Office des postes et télécommunications (OPT) pour contribuer au financement des études liées au raccordement internet par câble des Marquises et des Tuamotu de l’Est.
Un raccordement internet par câbles sous-marins depuis Tahiti est envisagé avec les îles de Nuku Hiva et Hiva Oa, dans l’archipel des Marquises. Dans l’état actuel du projet, ce câble desservira aux Tuamotu les atolls de Rangiroa, Manihi, Takaroa, Arutua, Kaukura, Fakarava, Makemo et Hao.
"Nous entrons dans la phase active de réalisation de ce projet très attendu par les population de ces îles", a insisté mercredi Jean-Christophe Bouissou, le porte-parole du gouvernement. Ce projet de nouveau câble à fibre optique intra-polynésien est inscrit dans le programme des orientations stratégiques Ambition 2020 de l’OPT. Sa mise en service est prévue pour décembre 2018 moyennant un coût estimé à 6 milliards Fcfp. L’appel d’offres pour le chantier de la pose doit être ouvert courant novembre prochain.
En attendant, le montant de la phase études a été évalué à 250 millions Fcfp, avec une participation financière de 125 millions Fcfp du Fonds exceptionnel d’investissement 2016 (FEI). Les conditions d’octroi et de mise en œuvre de cette subvention du FEI en faveur de l’OPT ont été soumises à l’assemblée de la Polynésie française, et approuvées par une délibération le 25 août dernier. L’Etablissement public à caractère industriel et commercial sera chargé de réaliser l’opération conformément aux caractéristiques techniques et aux modalités de mise en œuvre définies par une convention avec le Pays.
Les études relatives à la pose de ce câble local ont pour but de déterminer le meilleur tracé avant la pose des câbles sous-marins. Il s’agit de définir les modalités concrètes de raccordement par le biais d’analyses préalables en eaux peu profondes et profondes d’étude de bathymétrie, de sédimentologie, environnementale, et le scannage des fonds.
La fracture numérique entre Tahiti et les îles non raccordées au câble sous-marin Honotua, accentuée par les limites techniques et économiques de la desserte satellitaire du réseau Polysat, est une des préoccupations du gouvernement de la Polynésie française.
Ce nouveau câble polynésien est projeté afin de contribuer au développement économique des îles éloignées et faciliter la mise en œuvre notamment de l’e-santé, l’e-éducation et l’e-administration, de même que le secours en mer grâce au développement des réseaux de faisceaux hertziens visant à doter en internet haut débit plusieurs îles des Tuamotu et des Marquises (voir ci-dessous).
Un raccordement internet par câbles sous-marins depuis Tahiti est envisagé avec les îles de Nuku Hiva et Hiva Oa, dans l’archipel des Marquises. Dans l’état actuel du projet, ce câble desservira aux Tuamotu les atolls de Rangiroa, Manihi, Takaroa, Arutua, Kaukura, Fakarava, Makemo et Hao.
"Nous entrons dans la phase active de réalisation de ce projet très attendu par les population de ces îles", a insisté mercredi Jean-Christophe Bouissou, le porte-parole du gouvernement. Ce projet de nouveau câble à fibre optique intra-polynésien est inscrit dans le programme des orientations stratégiques Ambition 2020 de l’OPT. Sa mise en service est prévue pour décembre 2018 moyennant un coût estimé à 6 milliards Fcfp. L’appel d’offres pour le chantier de la pose doit être ouvert courant novembre prochain.
En attendant, le montant de la phase études a été évalué à 250 millions Fcfp, avec une participation financière de 125 millions Fcfp du Fonds exceptionnel d’investissement 2016 (FEI). Les conditions d’octroi et de mise en œuvre de cette subvention du FEI en faveur de l’OPT ont été soumises à l’assemblée de la Polynésie française, et approuvées par une délibération le 25 août dernier. L’Etablissement public à caractère industriel et commercial sera chargé de réaliser l’opération conformément aux caractéristiques techniques et aux modalités de mise en œuvre définies par une convention avec le Pays.
Les études relatives à la pose de ce câble local ont pour but de déterminer le meilleur tracé avant la pose des câbles sous-marins. Il s’agit de définir les modalités concrètes de raccordement par le biais d’analyses préalables en eaux peu profondes et profondes d’étude de bathymétrie, de sédimentologie, environnementale, et le scannage des fonds.
La fracture numérique entre Tahiti et les îles non raccordées au câble sous-marin Honotua, accentuée par les limites techniques et économiques de la desserte satellitaire du réseau Polysat, est une des préoccupations du gouvernement de la Polynésie française.
Ce nouveau câble polynésien est projeté afin de contribuer au développement économique des îles éloignées et faciliter la mise en œuvre notamment de l’e-santé, l’e-éducation et l’e-administration, de même que le secours en mer grâce au développement des réseaux de faisceaux hertziens visant à doter en internet haut débit plusieurs îles des Tuamotu et des Marquises (voir ci-dessous).
Les raccordements complémentaires par faisceaux hertziens
Aux Marquises
A partir de Nuku Hiva : Ua Pou et Ua Huka ; et à partir de Hiva Oa : Tahuata. (Fatu Hiva fera l’objet d’une étude spécifique).
Aux Tuamotu
A partir de Rangiroa : Tikehau ; l’atoll de Ahe à partir de Manihi ; Takapoto à partir de Takaroa ; Apataki à partir de Arutua ; Faaite à partir de Fakarava ; et Amanu à partir de Hao.
Pour l’heure, les Australes et les Gambier ne sont pas concernés par ce projet.
Aux Marquises
A partir de Nuku Hiva : Ua Pou et Ua Huka ; et à partir de Hiva Oa : Tahuata. (Fatu Hiva fera l’objet d’une étude spécifique).
Aux Tuamotu
A partir de Rangiroa : Tikehau ; l’atoll de Ahe à partir de Manihi ; Takapoto à partir de Takaroa ; Apataki à partir de Arutua ; Faaite à partir de Fakarava ; et Amanu à partir de Hao.
Pour l’heure, les Australes et les Gambier ne sont pas concernés par ce projet.