PAPEETE, lundi 26 novembre 2012. Une vingtaine d’infirmiers et infirmières «en colère» a participé ce lundi matin à une opération escargot entre Arue et le siège de la CPS (Caisse de prévoyance sociale) à Papeete. L’occasion de faire entendre leurs voix et de «mettre la pression» sur les responsables de la CPS, qui sont en ce moment en train de boucler leurs budgets pour l’année 2013. La semaine dernière les infirmiers et infirmières avaient appris que les tarifs de leurs actes seraient baissés de 5% pour tenter de rééquilibrer les budgets, déficitaires, des différentes caisses. Une situation qui ne satisfait pas les infirmiers du territoire qui ont déjà subi une baisse de leurs tarifs en 2010, qui devait être provisoire, et se poursuit depuis. «Nous avons juste demandé un gel des tarifs sur ceux pratiqués depuis 2010. A aucun moment nous n’avons exigé une augmentation de quoi que ce soit, les procès verbaux des différentes réunions peuvent être consultés à ce sujet» précise Jérôme Fernandez, président du syndicat des infirmiers libéraux de Polynésie française.
En milieu de matinée, à l’issue de l’opération escargot des infirmiers qui a généré quelques difficultés passagères, à hauteur du siège de la CPS, une délégation a été reçue par le responsable de la sous-direction des prestations santé. «Nous sommes venus relancer la négociation sur les tarifs et continuer à mettre la pression dans ce sens. C’est un coup de semonce. Les infirmiers on ne les entend jamais, mais maintenant on va les entendre» détaillait Jérôme Fernandez à la sortie de ce rendez-vous jugé constructif. Une réunion mettant en présence les présidents des différents régimes avec le directeur de la CPS, un représentant du ministère a été suggérée par le syndicat des infirmiers libéraux. La baisse imposée de 5% des tarifs peut, en effet, être encore revue. «Il reste encore une possibilité de revenir sur cette baisse des tarifs, et je le répète, nous ce qu’on demande, c’est le gel de ces tarifs ni plus ni moins». Une pétition a été lancée également ce lundi afin d'informer les patients de la situation réelle des infirmiers libéraux.
En milieu de matinée, à l’issue de l’opération escargot des infirmiers qui a généré quelques difficultés passagères, à hauteur du siège de la CPS, une délégation a été reçue par le responsable de la sous-direction des prestations santé. «Nous sommes venus relancer la négociation sur les tarifs et continuer à mettre la pression dans ce sens. C’est un coup de semonce. Les infirmiers on ne les entend jamais, mais maintenant on va les entendre» détaillait Jérôme Fernandez à la sortie de ce rendez-vous jugé constructif. Une réunion mettant en présence les présidents des différents régimes avec le directeur de la CPS, un représentant du ministère a été suggérée par le syndicat des infirmiers libéraux. La baisse imposée de 5% des tarifs peut, en effet, être encore revue. «Il reste encore une possibilité de revenir sur cette baisse des tarifs, et je le répète, nous ce qu’on demande, c’est le gel de ces tarifs ni plus ni moins». Une pétition a été lancée également ce lundi afin d'informer les patients de la situation réelle des infirmiers libéraux.
Médecins-infirmiers : même combat ?
Le président du syndicat des médecins libéraux, Pascal Szym, adresse un courrier de soutien à la cause des infirmiers, dans la polémique qui les oppose à la Caisse de prévoyance sociale et en réaction à un article paru dans les colonnes du journal La dépêche de Tahiti, samedi 24, sous le titre La CPS aux petits soins pour les infirmiers. Article pour lequel le représentant des médecins conteste un traitement partiel de l’information : "Les professionnels de la santé sont les petits poucets de la communication. Depuis plus d'un an il n'y a pas un seul article objectif, concernant, les professionnels de santé !, dénonce-t-il. (…) Les chiffres sont savamment utilisés par la CPS : on ne parle plus du budget dépassant allègrement les 21 milliards du CHPF (Centre hospitalier de Taaone, ndlr), mais de 13 milliards... Les 8 milliards manquants sont malheureusement bien là, ils ne parlent que de la DGF (la Dotation globale de fonctionnement, ndlr) -- les connaisseurs apprécieront.
Beaucoup savent les liens privilégiés de Luc Tapeta avec le grand pôle communiquant du fenua et même de la "1ère" radio privée. Faut-il y voir un lien ?
Dernière flèche décochée ce matin (samedi 24 novembre, ndlr) par La Dépêche au vilain docteur Szym : j ai annoncé sur Polynésie 1ère, mercredi soir, que les spécialistes accepteraient très certainement la baisse de 5% et visiblement cette information n'a pas franchi la Fautaua !
Depuis plus d'un an, je fais avec ce manque d'objectivité, je ne peux pas être le seul à le pointer du doigt, sous peine de perdre ma crédibilité. Je suis ravi que d'autres prennent le relais ! (Pascal Szym, président du syndicat des médecins libéraux de Polynésie française).
Le président du syndicat des médecins libéraux, Pascal Szym, adresse un courrier de soutien à la cause des infirmiers, dans la polémique qui les oppose à la Caisse de prévoyance sociale et en réaction à un article paru dans les colonnes du journal La dépêche de Tahiti, samedi 24, sous le titre La CPS aux petits soins pour les infirmiers. Article pour lequel le représentant des médecins conteste un traitement partiel de l’information : "Les professionnels de la santé sont les petits poucets de la communication. Depuis plus d'un an il n'y a pas un seul article objectif, concernant, les professionnels de santé !, dénonce-t-il. (…) Les chiffres sont savamment utilisés par la CPS : on ne parle plus du budget dépassant allègrement les 21 milliards du CHPF (Centre hospitalier de Taaone, ndlr), mais de 13 milliards... Les 8 milliards manquants sont malheureusement bien là, ils ne parlent que de la DGF (la Dotation globale de fonctionnement, ndlr) -- les connaisseurs apprécieront.
Beaucoup savent les liens privilégiés de Luc Tapeta avec le grand pôle communiquant du fenua et même de la "1ère" radio privée. Faut-il y voir un lien ?
Dernière flèche décochée ce matin (samedi 24 novembre, ndlr) par La Dépêche au vilain docteur Szym : j ai annoncé sur Polynésie 1ère, mercredi soir, que les spécialistes accepteraient très certainement la baisse de 5% et visiblement cette information n'a pas franchi la Fautaua !
Depuis plus d'un an, je fais avec ce manque d'objectivité, je ne peux pas être le seul à le pointer du doigt, sous peine de perdre ma crédibilité. Je suis ravi que d'autres prennent le relais ! (Pascal Szym, président du syndicat des médecins libéraux de Polynésie française).