Il sera difficile pour Dauphin Domingo de faire valider ce projet de création d'une communauté de communes, lors du prochain conseil municipal.
HITIA'A O TE RA, le 30/03/2016 - Le maire de Hitia'a o te Ra a clairement exprimé sa position concernant la création d'une communauté de communes au sud de Tahiti. Pour lui, cela serait plus judicieux pour le fonctionnement de la sécurité. Le sujet sera débattu lors du prochain conseil municipal de Hitia'a o te Ra, et là, Dauphin Domingo pourrait être en difficulté puisque plus de la moitié des élus sont favorables au projet de défusion.
L'enquête publique concernant le projet de défusion de la commune de Hitia'a o te Ra continue son bout de chemin. Trois semaines après son lancement, l'avis de la population est clair. Selon un document que nous a remis le maire délégué de Hitia'a, Jacqui Drollet, les populations de Papeno'o et Hitia'a sont majoritairement favorables au projet de défusion. C'est, en tous cas, ce qui ressortirait des registres d'enquête. "Pour l'instant, sur les 1 100 signatures de Papeno'o, toutes sont favorables à la défusion. Sur les 565 signatures à Hitia'a, toutes, aussi, sont favorables. À Mahaena, sur les 160 signatures, il y a cinq avis défavorables et à Tiarei, sur 22 signatures, il y en a trois", détaille Jacqui Drollet.
Oui mais voilà, le maire de Hitia'a o te Ra, Dauphin Domingo a clairement exprimé sa position quant au projet de défusion. "Jacqui est venu nous voir, sans nous concerter, pour nous imposer le projet de défusion. Je lui avais dit de nous apporter les détails concernant le projet de défusion afin que la population sache et comprenne ce qui sera fait pour elle. Comment ferons-nous pour la police, pour les pompiers, les employés communaux, les taxes ? Mais rien. Il va à la rencontre de sa population et il parle de cette défusion, mais qu'est-ce qui nous assure que cela se passera exactement comme cela ?"
Pour le maire de Hitia'a o te Ra, il serait plus apte à créer une communauté de communes avec leurs homologues de Taiarapu et Teva i Uta. "Dans la communauté de communes, on rassemble plusieurs communes (sapeurs-pompiers, police…). Aujourd'hui, chaque commune n'a pas son atelier, sa caserne et sa brigade. Comment l'État demain va subventionner les petites communes ? Il y a 48 communes en Polynésie et 40 d'entre elles sont des communes associées. Et si demain, on devenait indépendants, qu'allons- nous faire ? Un exemple sur Mahaena, il n'y a pas de caserne sur place. Il faut que l'on mette en place une communauté de communes. Je reste sur cette position."
Ce sujet sera d'ailleurs débattu, lors du prochain conseil municipal qui devra se tenir au plus tard le 14 avril prochain. Et sur ce thème, les débats risqueront d'être houleux puisque la majorité des élus est favorable au projet de défusion. "Nous demanderons à ce que cette délibération de décembre 2014, concernant la commune du sud de Tahiti soit annulée. Et à partir de ce moment-là, les choses seront claires et nous travaillerons ensemble sur la défusion", précise Jacqui Drollet. En effet, le 10 décembre 2014, le conseil municipal de Hitia'a o te Ra avait voté largement en faveur de la création d'une communauté de communes. "Nous avions voté contre", assure le maire délégué de Hitia'a, mais à cette époque, Henri Flohr et ses amis "orange" étaient favorables. "Henri Flohr l'a suivi lorsqu'il a perdu une deuxième fois les élections. C'est à partir de là qu'il se bat pour le projet de défusion", rajoute Dauphin Domingo. "Aujourd'hui, Henri le soutient dans cette démarche de défusion, mais c'est leur problème. Je reste sur ce qui a été fait dès le départ. S'ils veulent renverser notre majorité, eh bien qu'ils le fassent", poursuit-il.
"Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Ils ont compris que leur intérêt était la défusion au lieu de la communauté des communes, où la commune de Hitia'a o te Ra se délesterait d'un certain nombre de prérogatives. Il valait mieux aller dans le sens de renforcer les prérogatives à l'intérieur des communes nouvelles", se défend Jacqui Drollet.
Défusion ou communauté de communes, le conseil municipal se positionnera définitivement dans les semaines à venir.
L'enquête publique concernant le projet de défusion de la commune de Hitia'a o te Ra continue son bout de chemin. Trois semaines après son lancement, l'avis de la population est clair. Selon un document que nous a remis le maire délégué de Hitia'a, Jacqui Drollet, les populations de Papeno'o et Hitia'a sont majoritairement favorables au projet de défusion. C'est, en tous cas, ce qui ressortirait des registres d'enquête. "Pour l'instant, sur les 1 100 signatures de Papeno'o, toutes sont favorables à la défusion. Sur les 565 signatures à Hitia'a, toutes, aussi, sont favorables. À Mahaena, sur les 160 signatures, il y a cinq avis défavorables et à Tiarei, sur 22 signatures, il y en a trois", détaille Jacqui Drollet.
Oui mais voilà, le maire de Hitia'a o te Ra, Dauphin Domingo a clairement exprimé sa position quant au projet de défusion. "Jacqui est venu nous voir, sans nous concerter, pour nous imposer le projet de défusion. Je lui avais dit de nous apporter les détails concernant le projet de défusion afin que la population sache et comprenne ce qui sera fait pour elle. Comment ferons-nous pour la police, pour les pompiers, les employés communaux, les taxes ? Mais rien. Il va à la rencontre de sa population et il parle de cette défusion, mais qu'est-ce qui nous assure que cela se passera exactement comme cela ?"
Pour le maire de Hitia'a o te Ra, il serait plus apte à créer une communauté de communes avec leurs homologues de Taiarapu et Teva i Uta. "Dans la communauté de communes, on rassemble plusieurs communes (sapeurs-pompiers, police…). Aujourd'hui, chaque commune n'a pas son atelier, sa caserne et sa brigade. Comment l'État demain va subventionner les petites communes ? Il y a 48 communes en Polynésie et 40 d'entre elles sont des communes associées. Et si demain, on devenait indépendants, qu'allons- nous faire ? Un exemple sur Mahaena, il n'y a pas de caserne sur place. Il faut que l'on mette en place une communauté de communes. Je reste sur cette position."
Ce sujet sera d'ailleurs débattu, lors du prochain conseil municipal qui devra se tenir au plus tard le 14 avril prochain. Et sur ce thème, les débats risqueront d'être houleux puisque la majorité des élus est favorable au projet de défusion. "Nous demanderons à ce que cette délibération de décembre 2014, concernant la commune du sud de Tahiti soit annulée. Et à partir de ce moment-là, les choses seront claires et nous travaillerons ensemble sur la défusion", précise Jacqui Drollet. En effet, le 10 décembre 2014, le conseil municipal de Hitia'a o te Ra avait voté largement en faveur de la création d'une communauté de communes. "Nous avions voté contre", assure le maire délégué de Hitia'a, mais à cette époque, Henri Flohr et ses amis "orange" étaient favorables. "Henri Flohr l'a suivi lorsqu'il a perdu une deuxième fois les élections. C'est à partir de là qu'il se bat pour le projet de défusion", rajoute Dauphin Domingo. "Aujourd'hui, Henri le soutient dans cette démarche de défusion, mais c'est leur problème. Je reste sur ce qui a été fait dès le départ. S'ils veulent renverser notre majorité, eh bien qu'ils le fassent", poursuit-il.
"Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Ils ont compris que leur intérêt était la défusion au lieu de la communauté des communes, où la commune de Hitia'a o te Ra se délesterait d'un certain nombre de prérogatives. Il valait mieux aller dans le sens de renforcer les prérogatives à l'intérieur des communes nouvelles", se défend Jacqui Drollet.
Défusion ou communauté de communes, le conseil municipal se positionnera définitivement dans les semaines à venir.
Plus de protocole d'accord entre Dauphin Domingo et Jacqui Drollet
Après les élections municipales de 2014, une nouvelle majorité UPLD se dessinait au sein du conseil municipal de Hitia'a o te Ra. Un protocole d'accord a ainsi été conclu entre les différents élus et cela a mené Dauphin Domingo sur le siège de maire de Hitia'a o te Ra. Dans ce protocole d'accord, au premier alinéa, le maire s'engage à mettre en place une gestion collégiale de la commune avec les maires délégués. Un point qui, selon Jacqui Drollet, n'a pas été respecté. "Nous avons essayé par tous les moyens de lui faire entendre raison. Au bout de deux ans, nous n'y sommes pas arrivés. Donc, nous avons décidé de reprendre notre signature et de réagir à tous les conseils municipaux en fonction des points qui seront mis à l'ordre du jour. Si ces points sont favorables à la population, nous voterons pour, s'ils sont défavorables, comme cela a été le cas, mercredi dernier, nous voterons contre", confie-t-il.
De son côté, Dauphin Domingo estime avoir toujours respecté ce protocole d'accord. Pour lui, c'est plutôt Jacqui Drollet qui est en tort : "C'est le maire délégué de Mahaena qui a mis en place ce protocole d'accord que nous avons signé. Je leur avais demandé à ce moment-là, est-ce que cette majorité tiendra réellement durant six ans ? Il m'a répondu oui." Et de poursuivre : "Tout allait bien lorsque nous parlions de défusion. Nous avions voté à l'unanimité ce projet. Mais lorsque Tiarei et Papeno'o ont été confrontées aux intempéries de décembre, je leur avais demandé de repousser de trois mois ce projet pour bien se concentrer sur les familles sinistrées. Mais je lui avais dit lorsqu'il m'avait suggéré cela, que ce projet ne faisait pas partie de notre protocole d'accord. Et aujourd'hui, il décide de mettre fin à ce protocole", regrette-t-il.
Après les élections municipales de 2014, une nouvelle majorité UPLD se dessinait au sein du conseil municipal de Hitia'a o te Ra. Un protocole d'accord a ainsi été conclu entre les différents élus et cela a mené Dauphin Domingo sur le siège de maire de Hitia'a o te Ra. Dans ce protocole d'accord, au premier alinéa, le maire s'engage à mettre en place une gestion collégiale de la commune avec les maires délégués. Un point qui, selon Jacqui Drollet, n'a pas été respecté. "Nous avons essayé par tous les moyens de lui faire entendre raison. Au bout de deux ans, nous n'y sommes pas arrivés. Donc, nous avons décidé de reprendre notre signature et de réagir à tous les conseils municipaux en fonction des points qui seront mis à l'ordre du jour. Si ces points sont favorables à la population, nous voterons pour, s'ils sont défavorables, comme cela a été le cas, mercredi dernier, nous voterons contre", confie-t-il.
De son côté, Dauphin Domingo estime avoir toujours respecté ce protocole d'accord. Pour lui, c'est plutôt Jacqui Drollet qui est en tort : "C'est le maire délégué de Mahaena qui a mis en place ce protocole d'accord que nous avons signé. Je leur avais demandé à ce moment-là, est-ce que cette majorité tiendra réellement durant six ans ? Il m'a répondu oui." Et de poursuivre : "Tout allait bien lorsque nous parlions de défusion. Nous avions voté à l'unanimité ce projet. Mais lorsque Tiarei et Papeno'o ont été confrontées aux intempéries de décembre, je leur avais demandé de repousser de trois mois ce projet pour bien se concentrer sur les familles sinistrées. Mais je lui avais dit lorsqu'il m'avait suggéré cela, que ce projet ne faisait pas partie de notre protocole d'accord. Et aujourd'hui, il décide de mettre fin à ce protocole", regrette-t-il.
Jacqui Drollet, maire délégué de Hitia'a a convié la presse hier matin pour expliquer son positionnement au sein du conseil municipal et faire un point sur l'enquête publique qui a démarré il y a trois semaines.