PAPEETE, le 22 avril 2014 - L'interdiction des sacs en plastique est un mouvement de fond dans le monde, mais plus encore dans le Pacifique. Ce 22 avril c'est la ville de Los Angeles qui interdisait totalement la distribution de sacs en plastique aux caisses des magasins. Le 17 janvier 2014, c'était l'état de Hawaï qui bannissait les très polluants emballages. En tout, 132 villes américaines sont désormais "plastic-free" pour une population de 20 millions d'habitants.
Et les Etats-Unis ne sont pas les seuls. Après trois ans d'interdiction totale, Taiwan a assoupli son interdiction, mais les consommateurs y sont désormais convertis à l'utilisation de sacs en toile ou en papier. En Australie, la moitié des états interdit les sacs non biodégradables, Les Samoa américaines ont également voté une interdiction totale, suivis en 2013 par Manille, la capitale des Philippines.
Le problèmes des sacs en plastiques qui se retrouvent dans la nature est qu'ils finissent généralement dans l'océan. Là, les animaux marins (tortues, requins, dauphins, thon...) les prennent pour des méduses et les avalent tout rond. S'ensuivent de graves problèmes de santé et une forte mortalité chez des espèces indispensables au maintien de la biodiversité.
En Polynésie française, c'est sur la base du volontariat qu'une réduction importante de l'utilisation des sacs en plastique a été réalisée au début des années 2000. Les supermarchés aidés par la SEP ont généralisé les sacs réutilisables, et désormais "ça tourne tout seul. La circulation des petits sacs en plastique a fortement diminué et c'est rentable pour les distributeurs" explique un responsable de la Direction de l'Environnement. Les autorités n'ont pour l'instant aucun projet d'interdiction des sacs non-réutilisables ou non-biodégradables.
Pour rappel, ces sacs réutilisables sont échangés à vie dans les supermarchés. Les vieux sacs sont ensuite envoyés à la SEP, qui les fait recycler à l'étranger.
Et les Etats-Unis ne sont pas les seuls. Après trois ans d'interdiction totale, Taiwan a assoupli son interdiction, mais les consommateurs y sont désormais convertis à l'utilisation de sacs en toile ou en papier. En Australie, la moitié des états interdit les sacs non biodégradables, Les Samoa américaines ont également voté une interdiction totale, suivis en 2013 par Manille, la capitale des Philippines.
Le problèmes des sacs en plastiques qui se retrouvent dans la nature est qu'ils finissent généralement dans l'océan. Là, les animaux marins (tortues, requins, dauphins, thon...) les prennent pour des méduses et les avalent tout rond. S'ensuivent de graves problèmes de santé et une forte mortalité chez des espèces indispensables au maintien de la biodiversité.
En Polynésie française, c'est sur la base du volontariat qu'une réduction importante de l'utilisation des sacs en plastique a été réalisée au début des années 2000. Les supermarchés aidés par la SEP ont généralisé les sacs réutilisables, et désormais "ça tourne tout seul. La circulation des petits sacs en plastique a fortement diminué et c'est rentable pour les distributeurs" explique un responsable de la Direction de l'Environnement. Les autorités n'ont pour l'instant aucun projet d'interdiction des sacs non-réutilisables ou non-biodégradables.
Pour rappel, ces sacs réutilisables sont échangés à vie dans les supermarchés. Les vieux sacs sont ensuite envoyés à la SEP, qui les fait recycler à l'étranger.