Représentants des grands hôtels, pensions de familles, transporteurs aériens, et agences de voyage se sont rassemblés vendredi matin à l’appel de la compagnie Air Tahiti Nui pour faire part de leur ras-le-bol. (Photo : DR)
FAAA, 19 mai 2017 - Plusieurs représentants de l’industrie du tourisme de Polynésie se sont réunis à l’aéroport de Tahiti-Faa’a ce vendredi matin pour faire part de leur indignation face à l’enlisement du conflit qui oppose les aéroports et aérodromes du Pays et les pompiers en grève.
Vendredi, près de 3000 personnes étaient bloquées dans les îles dont près de 1000 touristes, en conséquence du mouvement de grève des pompiers d’aérodromes initié lundi au sein de l’entreprise Aéroport de Tahiti (ADT), gestionnaire des plateformes de Tahiti-Faa’a, Raiatea, Bora Bora et Rangiroa, et renforcé mardi par l’entrée en grève des agents de sécurité des 43 aérodromes du Pays.
Représentants des grands hôtels, pensions de familles, transporteurs aériens, et agences de voyage se sont rassemblés vendredi matin à l’appel de la compagnie Air Tahiti Nui pour faire part de leur ras-le-bol. Une conférence de presse était donnée à Tahiti-Faa'a vendredi à 9 heures, en présence notamment de Michel Monvoisin (P-dg d’Air Tahiti Nui), Alex Hervé (directeur régional d’Air France, Mélinda Baudin (petite hôtellerie), Diana Chin Choi (Tahiti Nui Travel), Christophe Dalat (Easy Tahiti), Nicolas Gautier (représentant du Conseil des professionnels de l’hôtellerie), de représentants d'ADT, de la compagnie aérienne inter-îles Air Tahiti.
Si les vols internationaux arrivent encore à partir et arriver au gré des aménagements d’horaires, encore faudrait-il que les passagers et touristes dans les îles puissent rejoindre Tahiti. Certains se retrouvent coincés depuis 5 jours sans aucune ressource et possibilité de payer l’extension forcée de leur séjour, quand d’autres perdent purement et simplement la possibilité de poursuivre leur séjour dans les îles et hôtels prévus dans leur itinéraire. Ce sont parfois les économies de plusieurs années et les rêves du voyage d’une vie qui partent en fumée. Et que dire de ceux qui, par leurs propres moyens, tente de rejoindre Tahiti en affrétant des bateaux de pêche dans des conditions de sécurité rudimentaires ?
Les partenaires réunis vendredi matin ont pointé du doigt la responsabilité et les devoirs des pouvoirs publics face à ces tragédies en puissance. "Faudra-t-il des blessés et des disparitions en mer pour émouvoir les décideurs ? Quel message envoyons-nous au monde à l’heure ou la Polynésie a besoin de développer son tourisme, et pour cela d’attirer des investisseurs ? Qui voudra venir construire un hôtel quand une poignée de grévistes peut littéralement prendre en otage 1000 touristes d’un coup ?", interrogent-ils. Ils réclament une stabilisation à long terme des dessertes et l’instauration effective d’un véritable service minimum et l’application stricte des réquisitions.
Les partenaires demandent à ce que les lois et les règles soit appliquées et que, s’il le faut, de nouveaux textes soient écrits afin de trouver des solutions à long terme. Le collectif d’entreprises a annoncé la saisine "des plus hautes autorités" afin d’aller au bout de sa démarche.
Vendredi, près de 3000 personnes étaient bloquées dans les îles dont près de 1000 touristes, en conséquence du mouvement de grève des pompiers d’aérodromes initié lundi au sein de l’entreprise Aéroport de Tahiti (ADT), gestionnaire des plateformes de Tahiti-Faa’a, Raiatea, Bora Bora et Rangiroa, et renforcé mardi par l’entrée en grève des agents de sécurité des 43 aérodromes du Pays.
Représentants des grands hôtels, pensions de familles, transporteurs aériens, et agences de voyage se sont rassemblés vendredi matin à l’appel de la compagnie Air Tahiti Nui pour faire part de leur ras-le-bol. Une conférence de presse était donnée à Tahiti-Faa'a vendredi à 9 heures, en présence notamment de Michel Monvoisin (P-dg d’Air Tahiti Nui), Alex Hervé (directeur régional d’Air France, Mélinda Baudin (petite hôtellerie), Diana Chin Choi (Tahiti Nui Travel), Christophe Dalat (Easy Tahiti), Nicolas Gautier (représentant du Conseil des professionnels de l’hôtellerie), de représentants d'ADT, de la compagnie aérienne inter-îles Air Tahiti.
Si les vols internationaux arrivent encore à partir et arriver au gré des aménagements d’horaires, encore faudrait-il que les passagers et touristes dans les îles puissent rejoindre Tahiti. Certains se retrouvent coincés depuis 5 jours sans aucune ressource et possibilité de payer l’extension forcée de leur séjour, quand d’autres perdent purement et simplement la possibilité de poursuivre leur séjour dans les îles et hôtels prévus dans leur itinéraire. Ce sont parfois les économies de plusieurs années et les rêves du voyage d’une vie qui partent en fumée. Et que dire de ceux qui, par leurs propres moyens, tente de rejoindre Tahiti en affrétant des bateaux de pêche dans des conditions de sécurité rudimentaires ?
Les partenaires réunis vendredi matin ont pointé du doigt la responsabilité et les devoirs des pouvoirs publics face à ces tragédies en puissance. "Faudra-t-il des blessés et des disparitions en mer pour émouvoir les décideurs ? Quel message envoyons-nous au monde à l’heure ou la Polynésie a besoin de développer son tourisme, et pour cela d’attirer des investisseurs ? Qui voudra venir construire un hôtel quand une poignée de grévistes peut littéralement prendre en otage 1000 touristes d’un coup ?", interrogent-ils. Ils réclament une stabilisation à long terme des dessertes et l’instauration effective d’un véritable service minimum et l’application stricte des réquisitions.
Les partenaires demandent à ce que les lois et les règles soit appliquées et que, s’il le faut, de nouveaux textes soient écrits afin de trouver des solutions à long terme. Le collectif d’entreprises a annoncé la saisine "des plus hautes autorités" afin d’aller au bout de sa démarche.