PAPEETE, le 30/11/2017 - Le patron de La Dépêche de Tahiti et de ses filiales est allé ce jeudi matin, à la rencontre des grévistes de l'imprimerie, de la Centrale tahitienne de distribution (CTD) et de La Dépêche de Tahiti. Aucun accord n'a été trouvé, les grévistes veulent des preuves écrites sur leur reclassement. Une autre rencontre est prévue ce jeudi après-midi à 14 heures, selon les syndicalistes.
Cela fait plus d'une semaine que la grève est effective à l'imprimerie, à la Centrale tahitienne de distribution et à La Dépêche de Tahiti. Les distensions concernent toujours les mêmes sujets, tels que le 13ème mois ou encore le reclassement du personnel de la rotative et de la CTD.
Ce jeudi matin, le patron de ces filiales, Dominique Auroy est allé à la rencontre des grévistes pour "voir ce que l'on voulait exactement. On espérait beaucoup de cette rencontre, afin qu'il nous éclaircisse un peu plus sur la situation", explique Nikano Tepava, délégué syndical de la CSIP. Après avoir écouté les propos de leur patron, les grévistes sont sortis assez remontés. "J'étais énervé parce qu'avant, nous avions un service de comptabilité où ils ont mis en place le même procédé, à savoir l'externalisation, avec une garantie d'un an de salaire, après plus rien. Et à l'époque, c'est moi qui avais défendu leur cas, et au final, ils se sont tous retrouvés à la rue. Cette société a été dissoute, c'est la SGC. Je pense que ce sera le même cas cette fois-ci, et ça m'a irrité parce qu'on voit les mêmes propositions. Donc, c'est le même avenir qui est prévu pour ces emplois menacés", indique Nikano Tepava.
Aujourd'hui, les grévistes attendent des preuves écrites pour le reclassement des 15 salariés concernés par la procédure d'externalisation.
Une autre rencontre devrait avoir lieu ce jeudi après-midi à partir de 14 heures, "avec Dominique Auroy". Mais, "si c'est pour nous présenter ce qui a été fait ce matin, je ne pense pas qu'il y aura un aboutissement", prévient le syndicaliste.
Fatigués, les grévistes gardent le moral. Cet après-midi, "on devrait parler de La Dépêche de Tahiti". Sous leur chapiteau, chacun s'occupe du mieux qu'il peut, en attendant l'arrivée des beaux jours.
D'ailleurs, ce jeudi matin, un huissier de justice "est venu pour relever nos identités". "Et la direction a profité de cette occasion pour faire entrer des transfuges. Après, nous ne sommes pas là pour bloquer quoi que ce soit, le barrage est filtrant. Mais, on s'oppose au fait de prendre des patentés pour faire le boulot des grévistes. C'est interdit, et on se base sur la législation locale", confie Nikano Tepava.
La direction, de son côté, n'a pas souhaité répondre à nos questions.
Cela fait plus d'une semaine que la grève est effective à l'imprimerie, à la Centrale tahitienne de distribution et à La Dépêche de Tahiti. Les distensions concernent toujours les mêmes sujets, tels que le 13ème mois ou encore le reclassement du personnel de la rotative et de la CTD.
Ce jeudi matin, le patron de ces filiales, Dominique Auroy est allé à la rencontre des grévistes pour "voir ce que l'on voulait exactement. On espérait beaucoup de cette rencontre, afin qu'il nous éclaircisse un peu plus sur la situation", explique Nikano Tepava, délégué syndical de la CSIP. Après avoir écouté les propos de leur patron, les grévistes sont sortis assez remontés. "J'étais énervé parce qu'avant, nous avions un service de comptabilité où ils ont mis en place le même procédé, à savoir l'externalisation, avec une garantie d'un an de salaire, après plus rien. Et à l'époque, c'est moi qui avais défendu leur cas, et au final, ils se sont tous retrouvés à la rue. Cette société a été dissoute, c'est la SGC. Je pense que ce sera le même cas cette fois-ci, et ça m'a irrité parce qu'on voit les mêmes propositions. Donc, c'est le même avenir qui est prévu pour ces emplois menacés", indique Nikano Tepava.
Aujourd'hui, les grévistes attendent des preuves écrites pour le reclassement des 15 salariés concernés par la procédure d'externalisation.
Une autre rencontre devrait avoir lieu ce jeudi après-midi à partir de 14 heures, "avec Dominique Auroy". Mais, "si c'est pour nous présenter ce qui a été fait ce matin, je ne pense pas qu'il y aura un aboutissement", prévient le syndicaliste.
Fatigués, les grévistes gardent le moral. Cet après-midi, "on devrait parler de La Dépêche de Tahiti". Sous leur chapiteau, chacun s'occupe du mieux qu'il peut, en attendant l'arrivée des beaux jours.
D'ailleurs, ce jeudi matin, un huissier de justice "est venu pour relever nos identités". "Et la direction a profité de cette occasion pour faire entrer des transfuges. Après, nous ne sommes pas là pour bloquer quoi que ce soit, le barrage est filtrant. Mais, on s'oppose au fait de prendre des patentés pour faire le boulot des grévistes. C'est interdit, et on se base sur la législation locale", confie Nikano Tepava.
La direction, de son côté, n'a pas souhaité répondre à nos questions.
Aujourd'hui, les grévistes attendent des preuves écrites pour le reclassement des 15 salariés concernés par la procédure d'externalisation.
Ce jeudi matin, un huissier de justice "est venu pour relever nos identités". "Et la direction a profité de cette occasion pour faire entrer des transfuges. Après, nous ne sommes pas là pour bloquer quoi que ce soit, le barrage est filtrant. Mais, on s'oppose au fait de prendre des patentés pour faire le boulot des grévistes. C'est interdit, et on se base sur la législation locale", confie Nikano Tepava.